Forces de restauration du Cameroun méridional
Les Forces de restauration du Cameroun méridional (FRCM, en anglais ; Southern Cameroons Restoration Forces, SCRF) ou Forces de défense du Cameroun méridional (FDCM, en anglais : Southern Cameroons Defence Forces, SCDF[1]), sont un groupe armé séparatiste actif dans le département du Boyo de la région du Nord-Ouest du Cameroun. Ils commandent environ 100 hommes en 2019[1],[2],[3] et sont dirigés par Nso Foncha Nkem[4],[1].
Forces de restauration du Cameroun méridional | |
Idéologie | Séparatisme Indépendantisme |
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Objectifs | Indépendance des deux régions anglophones du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, en une république fédérale d'Ambazonie. |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | 2018/2019 |
Pays d'origine | Cameroun |
Actions | |
Mode opératoire | Lutte armée, guérilla |
Zone d'opération | Boyo, Cameroun |
Organisation | |
Chefs principaux | Nso Foncha Nkem Général Chacha † Général RK † |
Répression | |
Considéré comme terroriste par | Cameroun |
Crise anglophone au Cameroun | |
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Histoire
modifierEn janvier 2020, les Forces de restauration du Cameroun méridional sont impliquées dans des luttes intestines entre les séparatistes. Le « général Chacha » publie une vidéo dans laquelle il exige que toutes les milices séparatistes fusionnent au sein des Forces de défense du Cameroun méridional, menaçant d'attaquer celles qui s'opposent à lui. Au même moment, la milice du « général Chacha » enlève 40 hommes des Forces de défense de l'Ambazonie (FDA), dont six sont tués[5].
Les luttes intestines prennent fin brusquement une semaine après l'enlèvement des combattants des FDA, lorsque le « général Chacha » et une vingtaine d'autres séparatistes, sont tués lors d'une opération menée par le général de brigade Valère Nka. L'armée camerounaise préviennent en amont les séparatistes de l'opération visant leur base à Kumbo, avec la pose d'un ultimatum[6]. L'armée maintient la dynamique à Kumbo les jours suivant l'opération, attaquant un certain nombre de camps appartenant aux Forces de restauration du Cameroun méridional et poursuivant les séparatistes en retraite[7].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Southern Cameroons Restoration Forces » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Cameroon’s Anglophone Crisis: How to Get to Talks? », sur crisisgroup.org, (consulté le ).
- (en-US) « Southern Cameroons Restoration Forces are in need of AK47s – Cameroon Intelligence Report » (consulté le ).
- (en-US) Sumelong Ekane, « Southern Cameroons Restoration Forces In Manyu Sends Warning », sur BaretaNews, (consulté le ).
- (en) Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey et Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-1968-6, lire en ligne)
- (en) « Cameroon’s Anglophone Separatists Turn to Infighting », sur VOA (consulté le ).
- (en) « Cameroon: Dreaded Ambazonia General killed in Bui »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Journal du Cameroun, (consulté le ).
- (en-US) Xinhua, « 13 militants killed in military offensive in Cameroon's troubled Anglophone region | News Ghana », sur newsghana.com.gh (consulté le ).