François Stroobant
François Stroobant (aussi Franz Stroobant), né à Bruxelles le et mort à Ixelles le , est un artiste peintre et lithographe belge. Il fut le premier directeur de l'École (future Académie) de Dessin et de Modelage molenbeekoise. Un médaillon à son effigie a été placé le sur ce bâtiment.
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Louis-Constantin Stroobant (d) |
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Biographie
modifierFrançois Stroobant, né à Bruxelles le , est le fils de Pierre Stroobant, aubergiste, et Jeanne de Reymaeker. Il épouse le à Bruxelles Adeline Genis qui lui donne de nombreux enfants. François Stroobant est notamment le père de l'astronome Paul Stroobant et le frère de Louis-Constantin Stroobant (1814–1872), connu pour avoir imprimé nombre d'illustrations pour les premiers dix volumes de la revue Flore des Serres et des Jardins de l'Europe[1].
Il est inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles de 1832 à 1847, où ses professeurs sont François-Joseph Navez, Paul Lauters et François-Antoine Bossuet. Il commence son apprentissage dans l'atelier de lithographie d'Antoine Dewasme-Plétinckx, fort réputé à l'époque[2]. Il continue sa formation en faisant son Grand Tour à travers divers pays européens : Hongrie, Galicie, Italie, puis Allemagne, Suisse, Hollande dont il rapporte abondance de croquis.
Il s'intéresse particulièrement à rendre les détails des villes, qui sont le thème de deux ouvrages illustrés : Monuments d'architecture et de sculpture de Belgique[3] (1853) et Le Rhin monumental et pittoresque, en deux volumes in-folio.
En tant que peintre-décorateur, il orne de fresques de 1859 à 1860 le château de Presles, que Balat venait de reconstruire au goût du jour. Dans l'hôtel de ville de Bruxelles, il exécute pour le cabinet du bourgmestre une série de neuf tableaux représentant le vieux Bruxelles.
En 1865, il devient le fondateur et le premier directeur de l'Académie de Molenbeek-Saint-Jean.
Hommages et distinctions
modifierUne rue d'Ixelles a été baptisée avenue François Stroobant pour perpétuer sa mémoire[4].
La distinction suivante lui a été attribuée par arrêté royal du par le roi Léopold II de Belgique :
Œuvres
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La Hilchenhaus, à Lorch.
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Palais de Casimir, Roi de Pologne.
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Ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « François Stroobant » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Antiquariaat Junk », sur www.antiquariaatjunk.com (consulté le ).
- « François STROOBANT (1819-1916) », sur www.wittert.ulg.ac.be (consulté le ).
- Textes de Félix Stappaerts.
- Région de Bruxelles-Capitale, inventaire du patrimoine architectural, « Rue François Stroobant », sur Irismonument.be (consulté le ).
- Rédaction, « Nominations », Le Bien Public, no 39, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Eugène De Seyn, Dictionnaire des sciences, des arts et des lettres en Belgique, Bruxelles, 1936, tome II, p. 947.
- Jean Boterdael, « Les Directeurs de l'Académie de dessin » [de Molenbeek-Saint-Jean] dans la revue Molenbecca éditée par le Cercle d'Histoire Locale de cette ville, page 3 du numéro 69 d'.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « François Stroobant » dans le Dictionnaire des Peintres belges sur BALaT, la base de données de l'Institut royal du patrimoine artistique.
- BALaT (Belgian Art Links and Tools)