Henri Trémolet de Villers

personnalité politique française

Henri Trémolet, dit Henri Trémolet de Villers[1], né le à Paris et mort le à Mende[2], est un avocat et homme politique français.

Henri Trémolet de Villers
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 2e de la Lozère
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Charles de Chambrun

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Lozère
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique IPAS
Conseiller général de la Lozère

(10 ans)
Circonscription Canton de Châteauneuf-de-Randon
Successeur Adrien Durand
Biographie
Nom de naissance Henri Pierre Auguste Marie Trémolet
Date de naissance
Lieu de naissance 5e arrondissement de Paris
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décès Mende (Lozère)
Parti politique PPF, RGRIF, CNIP
Enfants 5 enfants dont Jacques Tremolet de Villers
Profession Avocat
Résidence Lozère

Biographie

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Né Henri Trémolet, il est le fils d'un Aveyronnais tué en 1918 pendant la première Guerre mondiale et d'une Bretonne, Anne-Marie Guilhé La Combe de Villers, dont il relève le nom[3]. Dans sa jeunesse, Henri Trémolet de Villers milite au Parti populaire français de Jacques Doriot, qu'il quitte face aux dérives collaborationnistes.

Durant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il a repris son activité d'avocat à Mende, il aide le maire destitué, Henri Bourrillon, à faire fonctionner son cabinet pendant que celui-ci s'occupe de mener des actions de résistance. De même, son propre adversaire politique Jean Mazel lui demande de s'occuper de son cabinet pour subvenir aux besoins de son épouse, alors que lui-même a rejoint la Résistance[4]. Henri Trémolet de Villers accepte[4]. Peu de temps après, celui-ci est arrêté par la Gestapo alors qu'il sort du cabinet de Mazel, puis il est conduit vers la croix de Saint-Privat et « cuisiné » par la police secrète du Troisième Reich ; bien que « pensant sa dernière heure arrivée », il refuse d'indiquer où se trouve Mazel, prétextant « qu’il ne le sait pas et que [celui-ci] est peut-être parti au Cambodge[4] ».

En mars 1949, il est élu conseiller général du canton de Châteauneuf-de-Randon. En 1951, il se présente aux élections législatives sous les couleurs du Rassemblement des groupes républicains et indépendants français mais essuie un échec. Il rejoint ensuite le Centre national des indépendants et paysans. Entre 1956 et 1958, il devient député de la Lozère et sera réélu pour le premier mandat de député de la Ve république en 1958.

Il cumule ensuite son mandat avec celui de conseiller général du canton de Meyrueis jusqu'en 1976. Il devient maire de Mende en 1971 jusqu'en 1977. Il sera ensuite conseiller général du canton de Mende-Nord de 1982 à 1988.

Il est le père de cinq enfants, dont l'avocat et écrivain Jacques Trémolet de Villers[3].

Sources et références

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  1. Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, 1994, page 639.
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. a et b Pierre-Marie Dioudonnat dans Le Simili-Nobiliaire français, Éditions Sedopols, 2002, page 513, donne l'information suivante : « Cette famille Trémolet est restée Trémolet tout court pour l'état-civil. C'est en effet sans succès que ses représentants demandèrent, le 29 avril 1960, l'autorisation d'adjoindre à leur patronyme le nom de de Villers. Le Requérant était Trémolet, né le 4 janvier 1912 à Paris, décédé à Mende (Lozère) le 12 mai 2001, député de la Lozère de 1956 à 1962, agissant aussi pour ses cinq enfants mineurs ».
  4. a b et c « À Mende, Henri Trémolet de Villers et la grande peur de la Gestapo », sur midilibre.fr (consulté le )

Lien externe

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