Jacques-André Mesnard

personnalité politique française

Jacques-André Mesnard[1], né à Rochefort (Charente-Inférieure) le et mort à Viroflay[2] le , était un juriste et homme politique français, pair de France et sénateur.

Biographie modifier

Il étudie le droit à Poitiers, devient avocat et s'inscrit au barreau de Rochefort en 1812. Il se fait notamment remarquer dans les suites judiciaires de l'affaire du radeau de La Méduse et de son capitaine Hugues de Chaumaray.

Proche du camp libéral sous la Restauration, il se rallie au nouveau roi Louis-Philippe dès 1830, et obtient rapidement de nouvelles fonctions : il exerce à Poitiers, Grenoble, Rouen[3]. En 1841, il devient conseiller à la cour de cassation. Louis-Philippe le nomme à la Chambre des pairs en 1845.

Jacques Mesnard se rallie à la cause de Louis-Napoléon Bonaparte, qui le nomme président de chambre à la Cour de cassation en 1851. Il est de ceux qui participent à la rédaction de constitution de 1852. Napoléon III le nomme au Sénat fin 1852, il en sera le premier vice-président.

Il est mis à la retraite en , et meurt le .

Il a été élevé au rang de Grand croix de la Légion d'honneur le . Il était membre de l'Académie des sciences morales et politiques, nommé par l'Empereur, et a laissé une traduction de La Divine Comédie de Dante[4].

Source modifier

Notes et références modifier

  1. « Généalogie de Jacques André MESNARD », sur Geneanet (consulté le ).
  2. D'autres sources le disent mort à Paris
  3. « Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XX siècles », sur u-bourgogne.fr (consulté le ).
  4. Giovanni Dotoli, Les traductions de l'italien en français au XIXe siècle sur Google Books