Jean-Baptiste Bellamy

homme politique français

Jean-Baptiste Bellamy (1821-1902) est un homme politique français.

Jean-Baptiste Bellamy
Fonctions
Conseiller général du Finistère
Canton de Brest-1
-
Maire de Brest
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
NeuchâtelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Baptiste Raymond Louis Eugène BellamyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Paul Bellamy (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Élu maire de Brest en 1881, il doit quitter ses fonctions en 1884 après avoir fait l'objet d'un scandale national.

Biographie

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Jean-Baptiste Raymond Louis Eugène Bellamy naît le à Bordeaux, place des Chartrons[1], d'un père négociant. Il est l'oncle de Paul Bellamy[1].

En 1851, il s'installe à Brest comme notaire[1]. De confession protestante, il devient rapidement trésorier du consistoire local, et le préside lors des vacances pastorales[1]. Intégré par sa femme aux cercles anglais et écossais de la région, « républicain affirmé », il est élu conseiller municipal de la ville[1]. En 1869, il préside la chambre des notaires du Finistère, il devient en parallèle adjoint au maire de Brest, conseiller général du canton de Brest-1 (1878), enfin maire de la cité du Ponant (1881)[1]. Toujours en 1881, il participe à l'élection de son ami Ernest Camescasse à l'Assemblée.[1].

L'affaire

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Le , il est arrêté, sous le coup de 47 chefs d'inculpation : il est notamment soupçonné d'abus de confiance, à hauteur d'un million de francs[1]. Les plaintes étaient étouffées depuis plusieurs années[1]. Trois conseillers municipaux impliqués démissionnent, entraînant Bellamy dans leur chute[1].

Le , à l'occasion d'un premier procès d'assises, il s'engage à rembourser les sommes spoliées — ce qu'il ne fera cependant jamais — et est acquitté[1]. Un comité de soutien composé de notables protestants propose de se porter caution, ceux-ci s'en sortiront « en partie ruinés »[1].

En , à nouveau jugé devant la Cour d'assises de Quimper, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace : il est en effet introuvable[1].

Il meurt à Neuchâtel (Suisse) le [2]

Distinctions

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Références

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Bibliographie

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  • Jean-Yves Carluer, « Bellamy Jean-Baptiste Raymond Louis Eugène », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : A-C, t. I, Paris, Éditions de Paris, (ISBN 978-2-84621-190-1), p. 224.

Liens externes

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