Jean-Baptiste Randoing
Jean-Baptiste Randoing (, Cusset - , Paris), est un homme politique français.
Maire d'Abbeville | |
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Député de la Somme | |
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Président Conseil général de la Somme (d) | |
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Conseiller d'arrondissement Arrondissement d'Abbeville | |
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Naissance | |
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Fratrie |
Membre de |
Société internationale des études pratiques d'économie sociale Conseil général des manufactures (d) |
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Distinction |
Biographie
modifierCarrière professionnelle
modifierFils d'un négociant et frère de Camille Randoing, il s'occupa de bonne heure et avec succès d'entreprises commerciales. Directeur, à Abbeville, de la grande fabrique de draps fins, dite de Van Robais, créée par Colbert, il prit dans le pays une importante situation, fut président du tribunal de commerce d'Abbeville, membre du conseil général des manufactures et du commerce, et prêta son nom et son influence à la plupart des manifestations des partisans du système économique de la « protection ».
Randoing fut mêle plus tard avec Lefebvre-Duruflé, Hector Collet-Meygret et autres, à des entreprises financières qui le firent condamner en police correctionnelle à 6,000 francs d'amende.
Il était membre de la Société internationale des études pratiques d'économie sociale.
Carrière politique
modifierIl fut membre du conseil général de la Somme. Dans les questions politiques, il inclina, sous Louis-Philippe, vers l'opinion libérale constitutionnelle. Après la Révolution française de 1848, Randoing fut élu, le , représentant de la Somme à l'Assemblée constituante, et vota constamment avec la droite. Réélu dans le même département, le , représentant à l'Assemblée législative, il reprit sa place à droite, appartint à la majorité monarchiste, et appuya l'expédition de Rome, la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement et la loi restrictive du suffrage universel.
Il évita tout d'abord de se rallier à la politique de l'Élysée, et fut enfermé à Vincennes après le coup d'État de 1851 ; mais ayant fait adhésion au nouveau régime, il fut porté comme candidat du gouvernement au Corps législatif dans la 5e circonscription de la Somme, et fut élu, le . Il n'associa au rétablissement de l'Empire, et, rapporteur en du projet de loi sur les tarifs des douanes, s'éleva contre toute atteinte portée au régime protecteur. Il obtint le renouvellement de son mandat, toujours comme candidat officiel, le , et rentra dans la vie privée en 1863.
Distinctions
modifierNotes et références
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Base Léonore