Jean Antoine de Catellan

personnalité politique française

Jean Antoine de Catellan, marquis de Caumont Ce lien renvoie vers une page d'homonymie ( - Toulouse - Toulouse), est un magistrat et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Jean Antoine de Catellan
Fonctions
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Député de la Haute-Garonne à la Chambre

(10 mois et 29 jours)
Élection
Législature Ire législature
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Membre de la Chambre des pairs

(19 ans, 1 mois et 8 jours)
Monarque Louis XVIII de France
Charles X de France
Louis-Philippe Ier
Successeur Agénor de Gramont d'Aster
(À titre héréditaire)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Toulouse
Drapeau du Languedoc Languedoc
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Toulouse
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Minorité modérée
Père Étienne François Xavier Amable de Catellan-Caumont
Mère Marie de Ramondy, dame de La Fouillade
Conjoint Amélie Julien ( 1778 - 1841)
Enfants Amable de Catellan
Profession Magistrat
Liste des députés de la Haute-Garonne

Biographie

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Jean Antoine de Catellan est le fils d'Étienne-François-Xavier-Amable de Catelan, pair de France, et de Marie de Ramondy, et l'aîné de leurs quatre enfants. Jean Antoine de Catellan fut reçu, à 24 ans, avocat général au parlement de Toulouse. Il montra, dès cette époque, un esprit libéral, et c'est sur ses conclusions que l'état civil des protestants fut reconnu, en 1783.

Enfermé au château de Lourdes sous le ministère de Brienne, pour avoir refusé de requérir l'enregistrement d'ordonnances qui lui semblaient contraires aux droits de la magistrature, il n'en sortit qu'à la chute de ce ministre, refusa d'émigrer, et put échapper au danger, sous la Terreur, en changeant sans cesse de domicile.

En 1814, il refusa la place de premier président à la cour de Toulouse, qui lui fut offerte par le gouvernement royal, parce qu'il craignait, en raison des changements survenus dans la législation, de ne pas assez bien remplir tous les devoirs de sa charge.

Les électeurs du collège de département de la Haute-Garonne l'envoyèrent, le , par 109 voix sur 191 votants et 261 inscrits, siéger à la Chambre introuvable. Il siégea parmi les modérés, et, dans ses rapports sur les cours prévôtales, sur la tenue des registres de l'état civil, sur le renouvellement de la Chambre des députés, fut un défenseur convaincu de la monarchie constitutionnelle.

Nommé pair de France le , il fut choisi, la même année, comme rapporteur, par la commission chargée de l'examen du projet de loi sur les délits de presse, et, en 1822, chargé également du rapport sur les modifications apportées, à cette législation.

Il prêta serment à la monarchie de Juillet, montra beaucoup de modération dans le procès des anciens ministres de Charles X (1830), et se retira de la Chambre haute en 1833, pour rentrer à Toulouse où il mourut.

Figure Blasonnement
Armes du marquis de Caumont, pair de France (, comte-pair héréditaire : lettres patentes du [1])

D'argent, à un lévrier passant de sable, colleté d'or, au chef de gueules, chargé de trois molettes à six rays d'or.[2]

Annexes

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  2. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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