Johann Heinrich Ramberg
Johann Heinrich Ramberg (Hanovre, 1763 — Hanovre, 1840) est un peintre, dessinateur et graveur allemand.
Peintre de cour |
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Gartenfriedhof (en) |
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Père |
Johann Daniel Ramberg (d) |
Fratrie |
Friederike Helwing (d) |
Genre artistique |
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Biographie
modifierJohann Heinrich Ramberg naît à Hanovre le [1].
Son père encourage son talent artistique et Ramberg montre d'abord son talent en dessinant des paysages des montagnes du Harz[1].
En 1781, il est présenté à George III et lui fait « de nombreux croquis et caricatures humoristiques »[2]. Le roi incite Ramberg à se rendre à Londres, où il lui apporte son soutien[1]. Ramberg a peut-être été l'élève de Joshua Reynolds[1] et de Francesco Bartolozzi, des artistes majeurs de leur temps, à Londres[2],[3] ; en , il étudie avec Benjamin West, autre peintre majeur, dans les écoles de la Royal Academy (1781-1788)[2],[4],[5].
Il commence à exposer à la Royal Academy en 1782 avec cinq dessins[a], et reçoit une médaille d'argent pour un dessin de scène de genre. En 1784, il expose trois tableaux[b] et dessine l'exposition elle-même, montrant Reynolds et le prince de Galles, ainsi que plusieurs autres pièces. Selon l’Oxford Dictionary of National Biography, « ces œuvres sont intéressantes pour les historiens en raison de leur témoignage des expositions dans la Grande Salle de l'Académie Royale à la fin du XVIIIe siècle[2] ». Il expose encore en 1785[c], en 1787[d] et en 1788[e]. À chaque fois il peint ou dessine l'exposition[6], avec notamment les tableaux The Exhibition of the Royal Academy 1787 et Portraits of their Majesties and the Royal Family viewing the Exhibition of the Royal Academy 1788[2].
En 1788, Ramberg visite les Provinces-Unies (La Haye et Amsterdam[5]), l'Allemagne et l'Italie, puis retourne à Hanovre en 1792, où il est nommé peintre de cour de l'Électeur de Saxe[2],[3]. Il engage alors périodiquement des étudiants, dont Paul Fischer (en), et peint le rideau du théâtre de la cour à Hanovre en 1789, l'un de ses plus importants projets[2].
Ramberg rencontre l'auteur allemand Goethe vers 1790 et peint Alexandre traversant le Granicus pour décorer la Carlton House de Londres[2].
Il participe à la Boydell Shakespeare Gallery de John Boydell avec un tableau, Olivia, Maria and Malvolio, inspiré de La Nuit des rois (Act III, scene 4)[f].
Il peint des portraits de membres de la famille royale britannique : les princesses Mary, Elizabeth et Sophia. Il a illustré de nombreux ouvrages, dont Poets' Gallery de Thomas Macklin, des almanachs et des livres de poche allemands pendant plus de vingt ans, mais selon l'Oxford Dictionary of National Biography, « ses meilleures illustrations sont celles qu'il a lui-même gravées pour les cycles narratifs Reineke Fuchs et Tyll Eulenspiegel, tous deux publiés en 1826 »[2],[1]. Il réalise, à partir d'esquisses de la princesse Elisabeth, Landgrave de Hesse-Hombourg, une série de vingt dessins allégoriques intitulée Genius, Imagination, Phantasie, qui a été lithographiée par Julius Giere (de) et publiée à Hanovre en 1834[2]. Devenu l'un des illustrateurs les plus connus en Allemagne[2], il réalise les dessins pour une édition de luxe des œuvres de Christoph Martin Wieland[1].
Ramberg a eu plusieurs élèves, dont Paul Fischer et son petit-neveu Arthur Georg Ramberg[5].
Johann Heinrich Ramberg meurt à Hanovre le [1].
Conservation
modifier- Allemagne
- Espagne
- États-Unis
- Minneapolis Institute of Art, Minneapolis[9]
- National Gallery of Art, Washington D. C.[10]
- New York Public Library, New York[11]
- Philadelphia Museum of Art, Philadelphie[12]
- France
- Royaume-Uni
- British Museum, Londres[7]
- National Portrait Gallery, Londres[14]
- Royal Academy, Londres[6]
- Suède
Notes et références
modifier- Notes
- St. James's Park, The Embarkment (gravé par Edmund Scott (d)), Good News (gravé par John Ogborne (en)), Bad News et Review of Soldiers[2].
- The Death of Captain Cook, The Soldier's Return (gravé par William Pether) et The Blind Veteran[2].
- The Sailor's Farewell[2].
- Le dessin Queen Margaret of Anjou landing at Weymouth after the Battle of Tewkesbury[2].
- Whitsuntide Holidays et deux autres dessins[2].
- Le tableau Olivia, Maria and Malvolio est conservé au Centre d'art britannique de Yale. Thomas Ryder l'a gravé pour l'in-folio du projet de Boydell[2].
- Références
- Rines 1920.
- Graves et Peach 2004.
- (en) « Johann Heinrich Ramberg », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- (en) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur musée Städel (consulté le ).
- (en) « Notice de Johann Heinrich Ramberg », sur rkd.nl (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur Royal Academy (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur British Museum (consulté le ).
- (es) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur Bibliothèque nationale d'Espagne (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur Minneapolis Institute of Art (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur National Gallery of Art (consulté le ).
- (en) « Œuvre de Johann Heinrich Ramberg », sur New York Public Library (consulté le ).
- (en) « Œuvre de Johann Heinrich Ramberg », sur Philadelphia Museum of Art (consulté le ).
- « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur National Portrait Gallery (consulté le ).
- (en) « Œuvres de Johann Heinrich Ramberg », sur Nationalmuseum (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Bernhard Dörries, Helmut Plath (de) (dir.), Alt-Hannover 1500–1900. Die Geschichte einer Stadt in zeitgenössischen Bildern von 1500–1900. 4. verbesserte Aufl. Heinrich Feesche Verlag, Hanovre, 1977, (ISBN 3-87223-024-7), p. 4., 15, 40 ff., 45, 61, 112, insbesondere p. 140.
- Kurt Flemig (de), Karikaturisten-Lexikon. Saur, Munich, 1993, (ISBN 3-598-10932-6), S. ?.
- (en) R. E. Graves et Annette Peach, « Johann Heinrich Ramberg », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne). Entrée dans le Dictionary of National Biography original (1896), avant la révision par Annette Peach.
- (de) Hyacinth Holland, « Ramberg, Johann Heinrich », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 27, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 207-208
- (de) Franziska Hahn, Johann Heinrich Ramberg als Karikaturist und Satiriker, Francfort-sur-le-Main, 1961.
- (de) J. C. C. Hoffmeister, Johann Heinrich Ramberg in seinem Werken, Hanovre, 1877.
- (ru) Andrei Ivanowitch Somov, « Ramberg », dans Encyclopédie Brockhaus et Efron, vol. XXVI, (lire sur Wikisource), p. 247.
- Helmut Knocke, Hugo Thielen, Ramberg, Johann Heinrich. In: dies.: Hannover. Kunst- und Kultur-Lexikon (de). Handbuch und Stadtführer. Edition Schäfer, Hanovre, 1994, (ISBN 3-88746-313-7), p. 34, 168, 176, 207, insbesondere 249.
- (de) Alexander Košenina (de) (dir.), Johann Heinrich Ramberg als Buchillustrator der Goethezeit, Hanovre, Wehrhahn Verlag, (ISBN 978-3-86525-339-2).
- (de) Waltraud Maierhofer (dir.), Johann Heinrich Ramberg / Dietrich Wilhelm Soltau: Reineke Fuchs – Reynard the Fox : 31 Originalzeichnungen und neu kolorierte Radierungen mit Auszügen aus der deutschen Übersetzung des Epos im populären Stil v. Soltau [« 31 dessins originaux et gravures nouvellement colorées avec des extraits de la traduction anglaise du poème burlesque de Soltau »], Weimar, VDG, (ISBN 978-3-89739-854-2).
- Georg Kaspar Nagler, Neues allgemeines Künstler-Lexicon oder Nachrichten aus dem Leben und den Werken der Maler, Bildhauer, Baumeister, Kupferstecher, Formschneider, Lithographen, Zeichner, Medailleure, Elfenbeinarbeiter, etc. Vol. 12. Verlag E. A. Fleischmann, Munich, 1842, S. 275–278.
- (de) Felix Reuße (dir.), Städtischen Museen Freiburg, Greiffenegg und Ramberg: eine Freundschaft in Zeichnungen (cat. exp.), Augustinermuseum, (ISBN 978-3-7319-0449-6).
- (en) George Edwin Rines, « Ramberg, Johann Heinrich », dans Encyclopedia Americana, (lire sur Wikisource).
- (de) Alheidis von Rohr, « Ramberg, Johann Heinrich », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 21, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 128–129 (original numérisé).
- (de) Adelheidis von Rohr, Johann Heinrich Ramberg; Maler für König und Volk, Hanovre, 1998.
- Friedrich August Schmidt (dir.), Neuer Nekrolog der Deutschen, Vol. 18. Voigt Verlag, Weimar, 1840, p. 1292.
- Carl Schuchhardt, Über Ramberg-Sammlungen, dans: Hannoversche Geschichtsblätter, 4. Jhrg. (1901), p. 228–237; Google-Books
- Ferdinand Stuttmann (de), Johann Heinrich Ramberg. F. Bruckmann, Munich, 1929.
- Hugo Thielen, Ramberg, (2) Johann Heinrich. Dans: Dirk Böttcher, Klaus Mlynek, Waldemar R. Röhrbein, Hugo Thielen, Hannoversches Biographisches Lexikon. Von den Anfängen bis in die Gegenwart. Schlütersche, Hanovre, 2002, (ISBN 3-87706-706-9), S. 291–292.
- (de) Thieme-Becker, vol. 27 (1933), p. 587.
- Helmut Zimmermann, Neue Forschungen über die Familie Ramberg. Dans: Archiv für Sippenforschung und alle verwandten Gebiete. Jg. 55, 1989, p. 161–170, (ISSN 0003-9403).
Liens externes
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