Joseph Cellony

Biographie
Naissance	1662 Aix-en-Provence
Décès	18 janvier 1731 Aix-en-Provence
Activité	Peintre
Enfant	Joseph André Cellony

Autres informations
Date de baptême	6 mai 1662

Joseph Cellony est un peintre français né à Aix-en-Provence né en 1662, baptisé le 6 mai 1662 dans la paroisse de l'église Sainte-Madeleine, et mort dans la même ville le 18 janvier 1731.

Biographie modifier

Joseph Cellony est le fils de Pierre Cellony et de Delphine Tassy (ou Taxi).

Il s'est marié le 28 décembre 1692 dans la paroisse de la Magdeleine avec Chrétienne Boyer, fille d'Honoré Boyer, maître gantier, et de Gabrielle Reynaud.

Il est membre du « Corps académique des peintres et des sculpteurs d'Aix » depuis au moins 1692. Il en a été le trésorier en 1699 et 1710 et le syndic de 1718 à 1721^[1]

Joseph Cellony était considéré comme le peintre de portrait le plus distingué d'Aix^[2]. Plusieurs de ses portraits ont appartenu à la collection de Jean-Baptiste Boyer d'Éguilles. Cependant peu d'œuvres de lui nous sont parvenus. Les portraits des rois de France et des comtes de Provence peints pour la salle du Conseil de l'Hôtel de ville d'Aix, entre 1716 et 1726 ont été détruits le 21 août 1792^[3]. Les portraits de plusieurs dignitaires aixois qu'il avait réalisés nous sont connus par les gravures réalisées par Jacques Coelemans et Jacques Cundier (1645-après 1728) : 21 gravures de ces portraits réalisés par Jacques Coelemans et 6 de Jacques Cundier sont connues.

Famille modifier

Jacques Cellony, maître tailleur à Aix, marié à Jehanne Rabillaud,
- Antoine Cellony marié à Marguerite Valisset le 28 mai 1629 à la cathédrale Saint-Sauveur, fille de Francois Valisset, maître peintre à Aix, actif entre 1595 et 1643, et de Françoise Guigou,
  - Pierre Cellony marié à Delphine Tassy (ou Taxi) le 22 avril 1657,
    - Joseph Cellony marié à Chrétienne Boyer le 28 décembre 1692,
      - Joseph André Cellony, peintre, marié à Victoire Escalier le 8 février 1729,
        Joseph II Cellony (1730-Paris 1786), sans descendance, franc-maçon,
        
        Jean-Louis Cellony (Aix 1732-Aix 1819), procureur au parlement d'Aix, marié en 1799 avec Marguerite Ursule Figuière (morte en 1813), veuve de Pierre Florent Grange,
        
        Gaspard Cellony (Aix 1743-Aix 1794), procureur au parlement d'Aix, héritier universel de Joseph II Cellony, franc-maçon à la loge de L'Étroite Observance des Amis Réunis.
  - Diane Cellony mariée à Timothée Laroche,
    - Antoine Laroche (vers1683-1740), marié à Claire Michel, orfèvre.
- Anne Cellony mariée le 28 mai 1699 à Pierre Valisset, frère de Marguerite Valisset,
- Madeleine Cellony mariée le 28 mai 1699 à Charles Valisset (vers 1606-1695), frère de Marguerite Valisset, maître peintre et doreur.

Hommage modifier

Une rue d'Aix-en-Provence porte le nom de « rue Cellony^[4] » en hommage à la famille de ces peintres par délibération du conseil municipal, le 9 mai 1894^[5].

Notes et références modifier

↑ Le corps académique des peintres et sculpteurs d'Aix a été créé par délibération du 26 mars 1692 à l'initiative de Jean-Baptiste Daret. Cette création avait pour but de libérer les peintres et sculpteurs de Provence des obligations des édits de mars et décembre 1691, de l'arrêt du Conseil roi du 8 janvier 1692 et de l'édit du mars 1694 qui imposèrent la création de métiers en Provence. La création de ces corporations a entraîné la fin de ce corps académique (Magali Théron, « La population des peintres et sculpteurs en Provence au XVII^e siècle : Aix, Marseille et Toulon. », dans Artistes, musées et collections - Un Hommage à Antoine Schnapper, Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2016 (lire en ligne), p. 77-101).
↑ Roux-Alphéran, Les rues d’Aix ou recherches historiques sur l’ancienne capitale de Provence par Roux-Alphéran, t. I, Aix, Typographie Aubin éditeur, 1846 (lire en ligne), p. 86, note 2, 87, 88.
↑ Étienne Parrocel, Annales de la peinture : Ouvrage contenant l'histoire des écoles d'Avignon, d'Aix et de Marseille, Paris, Ch. Albessard et Bérard éditeurs, 1862 (lire en ligne), p. 198-199
↑ Cette rue est parfois nommée « rue Célony » par erreur, due probablement parce qu'un des quartiers d'Aix-en-Provence porte le nom de Célony.
↑ « Nouvelles locales », Le Mémorial d'Aix,‎ 13 mai 1894, p. 2 (lire en ligne).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

(en) Michael Bryan et Robert Edmund Graves (edited by), « Cellony, Joseph », dans Dictionary of Painters and Engravers, biographical and critical, vol. 1 : A–K, Londres, George Bell & Sons, 1886, 3^e éd. (lire en ligne), p. 258
Jean Boyer (préf. François-Georges Pariset), « La peinture et la gravure à Aix-en-Provence aux XVI^e, XVII^e et XVIII^e siècles (1530-1790) », Gazette des Beaux-Arts, Paris/New York, n^o spécial,‎ juillet-septembre, 1971, p. 188

Liens externes modifier

Ressource relative aux beaux-arts :
- Union List of Artist Names
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
Site Hyacinthe Rigaud : Les aides de province ; Viennot, Vialy et Cellony
Louis d'Arcussia : Les Cellony mâitres peintres de la ville d'Aix-en-Provence

[1] Le corps académique des peintres et sculpteurs d'Aix a été créé par délibération du 26 mars 1692 à l'initiative de Jean-Baptiste Daret. Cette création avait pour but de libérer les peintres et sculpteurs de Provence des obligations des édits de mars et décembre 1691, de l'arrêt du Conseil roi du 8 janvier 1692 et de l'édit du mars 1694 qui imposèrent la création de métiers en Provence. La création de ces corporations a entraîné la fin de ce corps académique (Magali Théron, « La population des peintres et sculpteurs en Provence au XVII^e siècle : Aix, Marseille et Toulon. », dans Artistes, musées et collections - Un Hommage à Antoine Schnapper, Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2016 (lire en ligne), p. 77-101).

[2] Roux-Alphéran, Les rues d’Aix ou recherches historiques sur l’ancienne capitale de Provence par Roux-Alphéran, t. I, Aix, Typographie Aubin éditeur, 1846 (lire en ligne), p. 86, note 2, 87, 88.

[3] Étienne Parrocel, Annales de la peinture : Ouvrage contenant l'histoire des écoles d'Avignon, d'Aix et de Marseille, Paris, Ch. Albessard et Bérard éditeurs, 1862 (lire en ligne), p. 198-199

[4] Cette rue est parfois nommée « rue Célony » par erreur, due probablement parce qu'un des quartiers d'Aix-en-Provence porte le nom de Célony.

[5] « Nouvelles locales », Le Mémorial d'Aix,‎ 13 mai 1894, p. 2 (lire en ligne).

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]