Joseph Forvêtu

peintre français

Joseph Forvêtu est un peintre français né à La Quinte (Sarthe) le et mort au Mans le .

Joseph Forvêtu
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Le Mans
Nationalité
Activité

Biographie modifier

Fils de Julien Forvêtu, notaire, et de Jeanne Suzanne Chevallier, il naît à La Quinte, près du Mans, le (16 floréal an III)[1]. Il épouse à Paris Marie Brugerolles le , et de cette union naîtrons Julien en 1832 et Lucile en 1835. Élève de Jean-Victor Bertin, il expose à Paris entre 1833 et 1839 dans divers salons. Il sera professeur au petit séminaire de 1843 à 1869[2]. Il revient par la suite au Mans, où il meurt le [3].

Œuvres modifier

  • Environs de Saint-Pons, huile sur toile, 35 par 45 cm, donné par Anacharsis Combes en 1872 Castres, musée Goya;
  • Pont de Ginestous sur l'Agout, huile sur toile, 34 par 52 cm, donné par Anacharsis Combes en 1872 Castres, musée Goya;
  • Décors de la Chapelle Notre-Dame des pénitents de Saint-Pons-de-Thomières, ces décors seront détruits lors de travaux[4].

Salons modifier

  • 1833 : Étude d'après nature.
  • 1834 : Un Paysage.
  • 1835 : Vue prise dans une forêt, en automne, Paysage, Souvenir d'Auvergne, Vallée couverte de bois, Étude d'après nature.
  • 1836 : Paysage, effet de crépuscule.
  • 1837 : Vue prise en Auvergne.
  • 1838 : Paysage.
  • 1839 : Vue prise aux environs d'Ardes, (Auvergne).

Notes et références modifier

  1. Archives de la Sarthe en ligne, La quinte N 1793-1822, vue 83/221
  2. Gallica, société archéologique scientifique et littéraire de Béziers, dir. publ. Robert Cavalié - 1993 (SER7,VOL5) -1994
  3. Archives de la Sarthe en ligne, décès Le Mans 1883, acte n°717 du 25/05/1883, vue 94/214
  4. Malheureusement l'état de la toiture fait sacrifier les peintures du plafond, et représentant Éli emporté dans le ciel et le Christ en gloire entouré des quatre évangélistes, celles des murs. La chaire et les statues sont supprimées et seul le retable fut sauvé. Cf. Claire Granier, « La chapelle de la confrérie des Pénitents Gris de Saint-Pons-de-Thomières », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, p. 52, lire en ligne sur Gallica : [1]