Albert Lachaud de Loqueyssie

personnalité politique française
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Joseph Eugène Albert Lachaud de Loqueyssie, né en 1848, mort en 1896, est un officier et homme politique français, bonapartiste, député de Tarn-et-Garonne.

Albert Lachaud de Loqueyssie
Illustration.
Albert de Loqueyssie en 1888.
Fonctions
Député français

(3 ans, 11 mois et 20 jours)
Circonscription Tarn-et-Garonne
Législature IIe (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple
Prédécesseur Léon Pagès
Successeur Léon Pagès
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montauban, Tarn-et-Garonne, France
Date de décès (à 47 ans)
Lieu de décès Manoir de Pouzelande, commune de Notre-Dame-de-Sanilhac (Dordogne)
Parti politique Bonapartiste
Députés de Tarn-et-Garonne

Biographie

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Né à Montauban en Tarn-et-Garonne le [1], petit-fils du trésorier général François Lachaud de Loqueyssie, Joseph-Eugène-Albert Lachaud de Loqueyssie est le neveu du député Adrien Joseph Prax-Paris et de l'ingénieur Auguste Forestier.

Officier

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Engagé à 22 ans dans la guerre franco-allemande, Albert Lachaud de Loqueyssie est capitaine des mobiles des Basses-Alpes. Faisant partie de l'armée de l'Est, il est blessé, le , à l'attaque de Dijon[1],[2].

En 1872, il épouse Jeanne-Marie Johnston, belle-fille d'Eugène Gibiat, directeur du Constitutionnel et du Pays[3].

D'opinion bonapartiste, il profite de l'option de son oncle, Adrien Joseph Prax-Paris, pour la 1re circonscription de Montauban, et se présente comme conservateur dans la 2e circonscription de cette ville, le . Il y obtient 5 981 suffrages contre 6 487 à Léon Pagès, qui est élu[1].

Député bonapartiste

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Mais Albert Lachaud de Loqueyssie est élu député l'année suivante, au scrutin du , comme candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai. Il prend place dans le groupe de l'Appel au peuple. Comme secrétaire d'âge, il fait partie du bureau provisoire de l'Assemblée à l'ouverture de la session[1].

Votant avec la droite, il se prononce contre l'invalidation des membres de la minorité et contre le gouvernement Dufaure. Il s'oppose également à l’application de l'article 7 et aux lois Ferry sur l'enseignement public, ainsi qu'à l'amnistie et à la politique du gouvernement[1].

Caricature de six hommes brandissant chancun une plume comme arme
Loqueyssie à gauche au premier plan, avec sa plume comme arme (caricature de Kab, 1886).

Aux élections du , il se représente dans la 2e circonscription de Montauban, avec le programme impérialiste. Il est battu avec 5 680 voix contre 5 853 au républicain Pagès[1].

Albert de Loqueyssie se retire alors de la vie publique ; il est directeur politique du journal Le Pays[2],[4]. Il meurt le , au manoir de Pouzelande, sur la commune de Notre-Dame-de-Sanilhac, en Dordogne[5].

Notes et références

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  1. a b c d e et f Robert et Cougny 1889, vol. IV, p. 173.
  2. a et b Vapereau 1893, p. 1014.
  3. Archives départementales de la Dordogne, état civil de Granges-d'Ans, registre des mariages de 1872, acte no 8 (vue 9 sur 15).
  4. Jolly 1960.
  5. « Joseph, Albert de Lachaud de Loqueyssie », sur Assemblée nationale (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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