Joseph Paradis
Joseph Paradis, né le à Thiaville-sur-Meurthe (Lorraine) et mort le à Nancy (Meurthe), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Joseph Paradis | |
Naissance | Thiaville-sur-Meurthe (Lorraine) |
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Décès | (à 82 ans) Nancy (Meurthe) |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1758 – 1804 |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
modifierIl entre en service le , au 47e régiment d’infanterie, il fait les campagnes de 1759 et 1760 sur les côtes de la Manche. Il prend part en particulier au blocus où il subit le bombardement du Havre de Grace, puis il sert en 1761 et 1762 en Hanovre. Il passe sergent le , fourrier le , sergent-major le , adjudant le , et porte drapeau le .
Il est nommé sous-lieutenant le , lieutenant le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Capitaine le , il est employé à l’armée de Belgique. Il se signale au siège de Namur et à la prise du fort Vilatte en 1792. L’année suivant il se distingue au siège de Maastricht, aux batailles de Tirlemont et de Neerwinden les 16 et , à celles des 1er, 8 et près de Valenciennes, où il reçoit un coup de feu à la lèvre supérieure, ainsi qu’au trois sorties de la garnison de Dunkerque.
Il fait les campagnes de l’an II à l’an VIII aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse, et de Batavie. Il est promu chef de bataillon le , et le , il assiste au passage de la Sambre, au combat du Grand-Fayt le , où il reçoit deux coups de feu à la tête, aux deux batailles du Grand-Rhin, aux batailles de Jumet et de Courcelles les et , et à celle de Fleurus le . Il est nommé chef de brigade le , à la 93e demi-brigade d’infanterie. En l’an III, il se trouve au second siège de Maastricht, ou il assume les fonctions de général de brigade en octobre et . En l’an IV, il combat à Kreutznach le , aux affaires d’Argenthal et de Guemingen en .
Le , il prend le commandement de la 49e demi-brigade d’infanterie de ligne, à sa formation, et le , il est au passage du Rhin. Le 6 il participe à l’affaire de Limbourg, aux combats de Teningen et de Neumarck les 21, 22 et , aux batailles près de Bamberg et Wurtzbourg les , 2 et .
Le , il se distingue à la Bataille de Neuwied, commandée par le général Hoche, et en l’an VI et en l’an VII, il continue de servir activement, et il se fait remarquer le à la bataille de Bergen, ainsi que le , à celle de Castricum, où les talents militaires qu’il déploie et les manœuvres qu’il fait exécuter aux troupes qu’il commande lui méritent le grade de général de brigade qu’il lui est conféré sur le champ de bataille par le général Brune. Il est confirmé dans son grade par arrêté du .
En l’an IX, il sert à l’armée de l’Ouest, et il prend le commandement de la Charente-inférieure, ainsi que des îles d’Oléron, de Ré et d’Aix. Il est mis en congé de réforme le . Le , il est affecté à Anvers, en qualité de commandant d’arme de 2e classe, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . Il est mis de nouveau en congé de réforme le , et il est admis à la retraite le suivant.
Il meurt le , à Nancy.
Décorations, titres, honneurs
modifier- Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le .
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/2048/1 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 410.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Joseph Paradis, Au fil des mots et de l'histoire : les Lorrains célèbres
- Scan original du brevet de chef de brigade