L'Innocence entre le Vice et la Vertu

tableau de Marie-Guillemine Benoist

L'Innocence entre le Vice et la Vertu est une peinture d'histoire de Marie-Guillemine Benoist exposée pour la première fois à Paris au Salon de 1791.

L'Innocence entre le Vice et la Vertu
Artiste
Date
Type
Matériau
Dimensions (H × L)
87 × 115 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Localisation
Collection particulière

Description

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Une jeune femme blonde vêtue d'une tunique antique blanche, représentant l'Innocence, est entraînée à droite par la Vertu, personnifiée par une femme enveloppée dans un long manteau bleu vers un temple en haut d'une montagne, tandis qu'à gauche, le Vice, sous les traits d'un jeune homme, tente de la retenir par son voile.

Historique

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Le tableau, conservé par Marie-Guillemine Benoist, passe après sa mort dans sa descendance. En 1914, lorsque Marie-Juliette Ballot publie la première monographie consacrée à l'artiste, il est alors la propriété de son arrière-petite-fille, Thérèse Benoist d'Azy (1858-1940), marquise de l'Espinay, épouse de Zénobe Alexis de Lespinay, qui le conserve dans son château d'Azy[1]. Par l'intermédiaire de sa fille Jacqueline de Lespinay (1889-1977), mariée à Léopold de Croÿ, prince de Croÿ-Solre, l'œuvre passe ensuite aux Croÿ-Solre[2],[3].

Le , L'Innocence entre le Vice et la Vertu est vendu aux enchères à Paris[4] pour l'équivalent selon Artnet de 53 585 dollars[5].

Expositions

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Bibliographie

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  • Marie-Juliette Ballot, Une élève de David. La Comtesse Benoist, l'Émilie de Demoustier, 1768-1826, Paris, Plon, (lire en ligne), p. 67-75, 238, 246-247, reproduction en noir et blanc entre les p. 64-65.
  • (de) Astrid Reuter, Marie-Guilhelmine Benoist : Gestaltungsräume einer Künstlerin um 1800, Berlin, Lukas, (ISBN 3-931836-86-X et 978-3-931836-86-3, OCLC 51654946).
  • (en) Emily Starr Roberson, Marie-Guillemine Benoist’s 'Innocence between Virtue and Vice' : Revolutionary Feminism in 1791 (mémoire de maîtrise en histoire de l'art), Washington, American University, (ISBN 979-8-4268-2505-5, lire en ligne).
  • (de) Viktoria Schmidt-Linsenhoff, « Herkules als verfolgte Unschuld? Ein weiblicher Subjektentwurf der Aufklärung von Marie Guillemine Benoist », FKW // Zeitschrift für Geschlechterforschung und visuelle Kultur, no 12,‎ , p. 17-46 (ISSN 2197-6910, lire en ligne).
  • (en) Vivian Penney Cameron, Woman as Image and Image-maker in Paris during the French Revolution, vol. I : Text (thèse de doctorat), Yale University, (lire en ligne Accès payant), p. 110-112.
  • (en) Elizabeth Powers, « Choice / Choosing », dans Helene E. Roberts (éd.), Encyclopedia of Comparative Iconography : Themes Depicted in Works of Art, vol. 1 : A-L, Chicago, Fitzroy Dearborn, (ISBN 1-57958-009-2), p. 165-170

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Ballot 1914, p. 247, reproduction en noir et blanc entre les p. 64-65.
  2. a et b Explication des peintures, gravures, miniatures et autres ouvrages de femmes peintres du XVIIIe siècle : exposés au profit de l'Appui Maternel (Hôpital Tarnier), du 14 mai au 6 juin en l'Hôtel des Négociants en objets d'art, tableaux et curiosités, Paris, Imprimerie de P. Frazier, (lire en ligne), p. 26, no 2.
  3. Jean-François Heim, Claire Béraud et Philippe Heim, Les salons de peinture de la Révolution française: 1789-1799, C.A.C. Edition, (ISBN 978-2-906486-01-0), p. 136.
  4. Vente anonyme, Paris, Hôtel des ventes du Palais, Poulain et Le Fur, , lot no 41.
  5. (en) Sarah Cascone, « A Masterwork by the First Female History Painter to Show at a Paris Salon Is Headed to the Fine Arts Museums of San Francisco » [archive du ], sur Artnet News, (consulté le )
  6. a b et c Reuter 2002, p. 261.