Léo-Paul Robert

peintre

Léo-Paul Robert est un artiste peintre suisse né le à Bienne et mort le à Orvin.

Léo-Paul Robert
Portrait de Paul Robert
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
OrvinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Léo-Paul-Samuel RobertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Fratrie
Léopold-Aurèle Robert (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Berthe‏ Robert-de Rutté (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Parentèle
Autres informations
Archives conservées par

Biographie

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Léo-Paul Robert est fils d'Aurèle Robert et neveu de Léopold Robert, il appartient à une dynastie d’artistes originaires du Locle. Léo-Paul Robert commence sa formation artistique auprès de son père à Bienne puis il fréquente plusieurs académie des Beaux-arts de 1869 à 1874 : l’Académie des Beaux-arts de Munich, l’Académie des Beaux-arts de Florence et à l’Académie des Beaux-arts de Paris. En 1877, il épouse Berthe de Rutté, avec laquelle il a dix enfants. Ses fils Philippe, Théophile et Paul-André prolongent la lignée de peintres dans la première moitié du XXe siècle. Durant plusieurs années, Léo-Paul Robert est partagé entre Paris et la Suisse. Il fait partie des artistes suisses les plus en vue à Paris. Pour la première fois en 1877, il expose au Salon et y remporte une médaille d’or pour Les Zéphyrs d'un beau soir (aujourd’hui au Musée d’art et d’histoire, Neuchâtel). Il revient finalement au Ried, près de Bienne, en 1882[1].

Entre 1883 et 1885, il cesse de peindre à la suite d'une crise personnelle (artistique, morale et religieuse). Il part en Palestine (1883-1884). De retour en Suisse, il s’oriente vers un art profondément religieux. Il retourne à la peinture en 1885, pour réaliser la décoration de la cage d’escalier du Musée des beaux-arts de Neuchâtel dont le style naturaliste est chargé d’allégories du paysage et de la nature et de symboles religieux[2],[3],[4]. Pour réaliser les trois grandes peintures murales, il travaille huit années. Deux œuvres de haute valeur ont suivi : la mosaïque monumentale pour la façade du Musée d'histoire à Berne (1897), exécutée par Clément Heaton (1861-1940), et la décoration de l'escalier de l’ancien Tribunal fédéral à Lausanne, achevée en 1905[5]. En 1896, il expose le paysage Premier printemps au salon international de Berlin et remporte la médaille d’or. Elle deviendra une de ses œuvres les plus connues. Sa réputation lui permet de devenir membre de la Commission fédérale des beaux-arts (1891-1897) et de la commission de la fondation Gottfried-Keller (1894-1918).

Léo-Paul Robert se retire à Orvin où il peint des centaines d’aquarelles d’insectes et d’oiseaux. Pour accomplir son art, il lui faut une communion presque constante avec la nature. Il prend le temps de la contempler pour la reproduire[6]. Il est à la recherche de la perfection. Il illustre plusieurs ouvrages en couleur, dont notamment Les oiseaux dans la nature. La première édition date de 1879 publiée par Lebet (Lausanne) puis republiée chez Delachaux & Niestlé en 1916 à Neuchâtel. Les textes sont d’Eugène Rambert. Les deux auteurs reçoivent la médaille d’or décernée par la Société nationale d'agriculture de France pour cet ouvrage[7].

Œuvres

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Léo-Paul Robert, Le Printemps au Ried, 1875, Musée de beaux-arts de La Chaux-de-Fonds

Œuvres principales

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Notes et références

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  1. Nicole Quellet-Soguel, Le Ried et son peintre Léo-Paul Robert, Bienne, Edition Fondation Collection Robert, , 16 p. (ISBN 978-3-9522989-7-8 et 3-9522989-7-2)
  2. Dora Sagardoyburu, « Valorisation de la cage d'escalier au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel : les enjeux de la médiation numérique », Art + Architecture en Suisse,‎ , p. 54-63
  3. Philippe Godet, Les peintures de Paul Robert dans le grand escalier du Musée de Neuchâtel, Neuchâtel, Attinger frères, , 62 p.
  4. Heinrich von Geymüller, « Les peintures de Paul Robert dans l'escalier du Musée de Neuchâtel », Gazette des Beaux Arts,‎ , p. 14-26
  5. Philippe Godet, La justice et la paix : étude sur les peintures de Paul Robert au Palais de Justice, à Lausanne, Lausanne, Th. Sack-Reymond, , 31 p.
  6. Le dessin d'après nature, sur le terrain, distingue Léo-Paul Robert des peintres-naturalistes neuchâtelois de la génération précédente (par exemple Louis Benoît (père)).
  7. Léo-Paul Robert, Les oiseaux dans la nature : 50 monographies d'oiseaux utiles illustrées en couleurs par L.P. Robert, Neuchâtel, Delachaux & Niestlé, , 414 p.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jackson, Christine E., Les oiseaux et leur peintre : Léo-Paul Robert, Bienne : Édition Fondation Collection Robert, 2005.
  • Quellet-Soguel, Nicole. "Léo-Paul [-Samuel] Robert, artiste, appelé communément Paul Robert (1851-1923)", In: Biographies neuchâteloises, Hauterive : G. Attinger, T. 3, 2001, pp. 313-319
  • Rivier, Louis. Le peintre Paul Robert : l'homme, l'artiste et l'œuvre, le novateur, Neuchâtel ; Paris : Delachaux & Niestlé, 1927.
  • Sagardoyburu, Dora. "Valorisation de la cage d'escalier au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel. Les enjeux de la médiation numérique", In: K+A Art et architecture en Suisse n° 4, 2017, pp. 54-62.

Liens externes

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  • Fonds Léo-Paul Robert (1789-1990). Cote : LPRO. Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (présentation en ligne).
  • Article « Robet, Léo-Paul », sur sikart.ch.
  • Article « DHS », sur hls-dhs-dss.ch

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