Léopold Déledicque

violoniste, altiste et compositeur naturalisé français
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Léopold Déledicque
Description de l'image Léopold Deledicque.jpg.
Nom de naissance Léopold-Bernard-Édouard-Colombe-Hippolyte Déledicque
Naissance
La Haye
Décès (à 85 ans)
Paris
Activité principale Violoniste, altiste
Activités annexes Chef d'orchestre, compositeur
Lieux d'activité Société des concerts du Conservatoire, Orchestre de l'Opéra de Paris
Formation Conservatoire de Paris
Distinctions honorifiques Officier de l'Instruction publique

Léopold Déledicque est un violoniste et altiste naturalisé français, né le à La Haye et mort le à Paris.

Biographie modifier

Léopold-Bernard-Édouard-Colombe-Hippolyte Déledicque naît le à La Haye[1],[2].

Il étudie au Conservatoire de Paris, où il obtient un accessit d'harmonie en 1846[2],[1].

En 1850, Léopold Déledicque intègre comme violoniste l'orchestre du Théâtre-Italien, puis la Société des concerts du Conservatoire en 1859, avant d'être altiste dans l'Orchestre de l'Opéra de Paris à partir de 1871[1],[2].

Comme interprète, il est un chambriste recherché, jouant le second alto à la Société Alard-Chevillard entre 1845 et 1848, puis à la Société Alard-Franchomme entre 1847 et 1870[1].

Comme professeur, il enseigne le violon aux institutions Petit, Verdot, Massin, à l'école Saint-Geneviève et au collège Sainte-Barbe à partir de 1852[3].

Déledicque s'implique également pour la pratique musicale des amateurs. Il fonde notamment en 1860 une Société des symphonistes, orchestre qui regroupe des musiciens non professionnels et donne une saison de concerts[1].

Naturalisé français[4],[3], il est nommé en 1879 officier d'Académie[2], puis promu officier de l'Instruction publique en 1901[5].

Comme compositeur, il est notamment l'auteur d'un O Salutaris avec alto, d'un Ave Maria à trois voix, de plusieurs fantaisies pour violon et de diverses transcriptions d’œuvres classiques[3].

Léopold Déledicque meurt à Paris le en son domicile au 175, boulevard Pereire[1],[6],[7].

Références modifier

  1. a b c d e et f Fauquet 2003, p. 370.
  2. a b c et d Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 735
  3. a b et c Jules Martin (préf. Maurice Donnay), Nos auteurs et compositeurs dramatiques : portraits et biographies, Paris, Ernest Flammarion, (lire en ligne), p. 159
  4. « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica,
  5. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica,
  6. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica,
  7. Archives de Paris Acte de décès no 83 dressé le 08/01/1907, vue 13 / 31

Bibliographie modifier

Liens externes modifier