La Route aux 4 chansons

chanson de Georges Brassens, sortie en 1964
(Redirigé depuis La route aux 4 chansons)

La Route aux 4 chansons, extraite de l'album Les Copains d'abord, sorti en 1964, est une chanson de l'auteur-compositeur-interprète Georges Brassens.

La Route aux 4 chansons

Chanson de Georges Brassens
extrait de l'album Les Copains d'abord
Sortie 1964
Enregistré
Genre Chanson française
Auteur-compositeur Georges Brassens
Label Philips

Pistes de Les Copains d'abord

La Route aux 4 chansons revisite quatre anciennes chansons populaires, comptant parmi les classiques de la chanson française.

Contexte modifier

La chanson Sur la route de Dijon évoque une belle, nommée Marjolaine, qui pleure près d'une fontaine, quant survint un bataillon... Il « parait que tout le bataillon, [...], La belle digue di, La belle digue don, Consola la Marjolaine, La digue dondaine »[1].

Le refrain de la chanson Sur le pont d'Avignon l'affirme : « Sur le pont d'Avignon, On y danse, on y danse, Sur le pont d'Avignon, On y danse tous en rond »[2].

Dans les prisons de Nantes évoque un prisonnier, demain devant être pendu, libéré par la fille du geôlier ; le condamné promet que s'il revient à Nantes, il l'épousera[3].

« Dans les jardins de mon père, Les lilas sont fleuris, [...], Tous les oiseaux du monde, Viennent y faire leurs nids /... Auprès de ma blonde, Qu'il fait bon, fait bon, fait bon, Auprès de ma blonde, Qu'il fait bon dormir ! », dit la chanson Auprès de ma blonde[4].

La chanson modifier

Le narrateur chemine sur la route de Dijon... Puis son périple le conduit sur le pont d'Avignon, avant d'être pensionnaire dans une prison à Nantes... Une route emplie de désillusions qui le ramène au foyer, où il ne souhaite plus qu'une chose : « dormir auprès de sa blonde »...

« J'ai pris la route de Dijon, Pour voir un peu la Marjolaine, [...], Qui pleurait près de la fontaine, [...], Elle m'a dit : " Tu viens, chéri ? Et si tu me payes un bon prix, Aux anges je t'emmène, [...], La Marjolaine pleurait surtout, Quand elle n'avait pas de sous, La Marjolaine de la chanson, Avait de plus nobles façons »

« J'ai passé le pont d'Avignon, Pour voir un peu les belles dames, Et les beaux messieurs tous en rond, Qui dansaient, dansaient, corps et âmes, Mais ils avaient changé de ton, [...], Et les belles dames m'ont dit ceci, "Étranger sauve toi d'ici, ou on donne l'alarme, Aux chiens et aux gendarmes", [...], Les belles dames de la chanson, Avaient de plus nobles façons »

« Je me suis fait faire prisonnier, Dans les vieilles prisons de Nantes, Pour voir la fille du geôlier, Qui paraît-il est avenante, Mais elle avait changé de ton, [...], "On dit que vous serez pendu, Aux matines sonnantes, Et j'en suis bien contente", [...], La geôlière de la chanson, Avait de plus nobles façons »

« [...], Vers mes pénates je revins, Pour dormir auprès de ma blonde, Mais elle avait changé de ton, Avec elle sous l'édredon, Il y avait du monde, Dormant près de ma blonde, [...], La peine était profonde, Le chagrin lâchait la bonde »

Et à l'infortuné de conclure : « Par bonheur, par consolation, Me sont restées les 4 chansons. »

(Georges Brassens)

Discographie modifier

Références modifier

Voir aussi modifier