Ligne d'Escaudœuvres à Gussignies

(Redirigé depuis Ligne 251000)

La ligne d'Escaudœuvres à Gussignies était une ligne ferroviaire française à écartement standard du département du Nord, qui permettait de relier la gare de Cambrai à Gussignies.

Ligne
d'Escaudœuvres à Gussignies
Ligne de Cambrai à Gussignies
via Solesmes et Le Quesnoy
Pays Drapeau de la France France
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 251 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Ligne déposée
(Anciennement à voie unique)
Trafic
Propriétaire RFF
Exploitant(s) Ligne déposée

Elle constitue la ligne no 251 000[1] du réseau ferré national.

Histoire

modifier

La ligne « de Cambrai à la frontière de Belgique vers Dour » est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Nord par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . La convention est approuvée par une loi qui déclare d'utilité publique la ligne à la même date[2].

Le raccordement au niveau de la frontière est défini par une convention internationale signée le entre la République Française et le Royaume de Belgique. Cette convention est approuvée par une loi le [3] et promulguée par un décret le suivant[4].

Le tronçon de Solesmes à la frontière belge est fermé au trafic voyageurs le , celui de (Cambrai) Escaudœuvres à Solesmes le . La section Escaudœuvres-Rieux est fermée au trafic marchandises le , celles de Rieux à Saint-Aubert le , de Solesmes à Salesches le , de Bavay à Bettrechies le , de Bavay à Gommegnies le , de Saint-Aubert à Solesmes le [5].

La section entre Saint-Aubert et Solesmes est officiellement fermée le . Elle est retranchée du réseau ferroviaire et déclassée (PK 217,100 à 224,270) par un décret du pour la création d'un chemin de randonnée[6].

La ligne

modifier

La ligne prenait naissance sur le territoire d'Escaudœuvres, une commune au nord de Cambrai, et part vers l'est, en direction de Solesmes, du Quesnoy puis de Bavay où elle croisait la Ligne de Valenciennes-Faubourg-de-Paris à Hautmont. Elle continuait ensuite vers la frontière franco-belge à hauteur de Gussignies où elle se prolongeait en Belgique, en direction de Mons.

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Fascicule Gares et lignes du nord édité par le COPEF (Cercle Ouest Parisien d'Études ferroviaires) en 1985.
  2. « N° 1284 - Loi relative à la concession, à la compagnie du Nord, des chemins de fer, 1° de Montsoult à Amiens ; 2° de Cambrai à la frontière de Belgique vers Dour : 15 juin 1872 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 5, no 99,‎ , p. 33 - 34 (lire en ligne).
  3. « N° 6838 - Loi qui approuve la convention conclue, le 23 septembre 1877, entre la France et la Belgique, pour l'établissement d'un chemin de fer de Cambrai à Dour : 21 mars 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 384,‎ , p. 358 (lire en ligne).
  4. « N° 6839 - Décret qui promulgue la convention conclue, le 23 septembre 1877, entre la France et la Belgique, pour le raccordement, à la frontière, des sections française et belge du chemin de fer de Cambrai à Dour : 28 mars 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 384,‎ , p. 358 - 363 (lire en ligne).
  5. « Dossier : les fermetures de lignes d’intérêt général en France », Historail,‎ , p. 48, 61, 91, 97, 110, 112
  6. « Décret du 20 septembre 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français et rectification du décret du 22 février 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français : NOR: EQUT9101176D », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 224,‎ , p. 12514 - 12515 (lire en ligne).