Marc Lauriol

personnalité politique française

Marc Lauriol
Fonctions
Sénateur des Yvelines

(8 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection 28 septembre 1986
Député français

(12 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription 4e des Yvelines
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDR (1973-1976)
RPR (1976-1986)
Prédécesseur Michel Rocard
Successeur Proportionnelle par département

(3 ans, 6 mois et 24 jours)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 2e d'Algérie (Alger-Banlieue)
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique GUR
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Nom de naissance Marc Jean Lauriol
Date de naissance
Lieu de naissance Alger (Algérie française)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique Unité de la République
UDR
RPR

Marc Lauriol, né le à Alger et mort le à Paris[1], est un juriste et homme politique français.

Biographie modifier

Docteur en droit de la faculté de droit d'Alger, Marc Lauriol devient avocat, prend part à la bataille de France comme officier de char, dont il sort grand invalide de guerre. Premier secrétaire de la conférence du stage d'Alger en 1941, il devient conseiller juridique et de législation du gouvernement tunisien de 1943 à 1945. Parallèlement, il est professeur au centre d'études juridiques de Tunis puis professeur de droit à l'École supérieure de commerce d'Alger et à la Faculté libre autonome et cogérée d'économie et de droit de Paris.

Favorable à l'Algérie française, il est l'un des vice-présidents de l'Union pour le salut et le renouveau de l'Algérie française (USRAF) dirigée par Jacques Soustelle. Il est nommé membre du Comité consultatif constitutionnel (CCC) par le général de Gaulle en juillet 1958. Député depuis le 30 novembre 1958, membre du Sénat de la Communauté (juillet 1959-mars 1961) et conseiller général d'Alger (1960-1962), il s'oppose à la politique algérienne du général de Gaulle à partir de 1960, prend part au colloque de Vincennes et adhère au comité de Vincennes rassemblant les défenseurs de l'Algérie française autour de Georges Bidault. Son immunité parlementaire est levée le 21 juin 1961 dans le cadre de poursuites pénales à la suite de son soutien au putsch des généraux. Sur l'avancée de l’enquête sur l'attentat d'Issy-les-Moulineaux, il saisit le ministère de l'Intérieur dans une question écrite datée du 17 mars, étonné de voir que l'OAS est officiellement désignée coupable depuis le premier jour quand la police n'a alors recueilli aucun élément susceptible d'orienter l'enquête[2].

Vice-président du groupe RPR et membre de la commission des lois à l'Assemblée nationale, il est juge à la Haute Cour de Justice.

Il est ensuite élu sénateur RPR des Yvelines de 1986 à 1995.

Conseiller régional d'Île-de-France de 1986 à 1992, il est président du groupe RPR du Conseil régional d'Île-de-France de 1988 à 1992.

En 1992, il s'oppose au projet de loi constitutionnelle du 25 juin 1992 faisant suite à la signature du traité de Maastricht.

Détail des fonctions et des mandats modifier

Mandats parlementaires
  • -  : Député de la 2e circonscription d'Algérie (Alger-Banlieue)
  • -  : Député de la 4e circonscription des Yvelines
  • -  : Député de la 4e circonscription des Yvelines
  • -  : Député de la 4e circonscription des Yvelines
  • -  : Sénateur des Yvelines

Publications modifier

  • Les trois défis pour la France, démographie, technologie, Europe (1997)
  • L'Europe anachronique, l'Europe des Six dépassée dès sa naissance... exposé fait... le 17 mars 1965 (1965)
  • La Politique extérieure de la France en face de la politique mondiale... exposé fait à la 19e réunion du Bureau d'études du C.E.P.E.C., le 28 janvier 1964 (1964)
  • Oui ou non, la Ve République laissera-t-elle installer au Sud de la Méditerranée une force de sape contre le monde libre ? (1961)
  • Au service de l'Algérie française nouvelle (1960)
  • Rapport sur le programme arrêté par les députés d'Algérie et du Sahara dans leur engagement du 8 décembre 1958 (1959)
  • Le fédéralisme et l'Algérie (1958)
  • L'Intégration fédéraliste (1958)
  • Perspectives institutionnelles en Algérie (1957)
  • Le Rapport spécial des commissaires aux comptes dans les sociétés anonymes (1956)
  • L'Algérie angoissée (1956)
  • La Subrogation réelle (1954)

Notes et références modifier

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « La police pense que l'attentat du 10 mars à Issy-les-Moulineaux est le fait de l'O.A.S. », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier