Marguerite Rouffanche
Marguerite Rouffanche, née Marguerite Thurmaux[1] à Limoges et morte en mai 1988, est la seule femme à avoir survécu au massacre d'Oradour-sur-Glane survenu le [2].
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| Naissance | |
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| Nom de naissance |
Marguerite Thurmaux |
| Nationalité |
Au moment du massacre, elle se trouvait dans l'église du village. Rouffanche a passé plus d'un an à se remettre de ses blessures, elle a reçu cinq balles. Elle a témoigné des événements du procès qui a eu lieu à Bordeaux en 1953[3]. Elle est finalement revenue à Oradour-sur-Glane lors de la construction de la ville nouvelle et y a vécu jusqu'à sa mort en à 90 ans.
Lors de son inhumation le 25 mai, Robert Hébras, un autre survivant du massacre, a appelé à une minute de silence sur la tombe. Le , par la division SS Das Reich, elle a perdu son mari et son fils dans le massacre, qui ont été tués dans une grange, tandis que ses deux filles et son petit-fils de sept mois ont été massacrés dans l'église. Vers deux heures de l'après-midi de ce , après avoir fait irruption dans sa maison, les soldats allemands la sommèrent de l'incorporer dans une grange en compagnie de son mari, de son fils et de ses deux filles. De nombreux habitants d'Oradour-sur-Glane y étaient déjà rassemblés. Cependant, alors que les hommes et les femmes continuaient d'arriver de divers endroits et les enfants des écoles séparément, les soldats allemands les divisèrent en deux groupes : d'une part, les femmes et les enfants, de l'autre, les hommes. Marguerite Rouffanche a été conduite par les soldats armés à l'église qui comprenait toutes les femmes de la ville, surtout les mères qui entraient dans l'église en portant leurs bébés dans leurs bras ou en les poussant dans leurs petites voitures[4].
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