Maurice Guillaudot est un militaire français, ancien combattant de la Première Guerre mondiale et résistant français, né le à Paris et mort le [1] à Hédé (Ille-et-Vilaine). Il est Compagnon de la Libération par décret du 19 octobre 1945.

Maurice Guillaudot
Naissance
Paris 5e (Seine, France)
Décès (à 85 ans)
Hédé (Ille-et-Vilaine, France)
Origine française
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Infanterie
Gendarmerie
Unité 1er régiment d’artillerie
Grade Général
Années de service 19151945
Conflits Première Guerre mondiale
Résistance française
Distinctions Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

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Il prend part à la Première Guerre mondiale où il est fait chevalier de la Légion d'honneur en [2].

Il suit ensuite une formation à l'École d'application de la Gendarmerie à Versailles. Il est élevé au grade de capitaine en 1928, puis à celui de chef d'escadron (équivalant à commandant) en 1936. Il est affecté à Vitré (Ille-et-Vilaine) en 1940, à la tête du 2e groupe de la 4e Légion de la Garde républicaine mobile. Cette branche de la Gendarmerie étant dissoute en zone occupée, il est placé à la tête de la gendarmerie à Rennes.

À la suite de son refus de faire charger les nombreux Rennais venus le fleurir les tombes des victimes du bombardement allemand du [2], il est muté à Vannes.

Il devient le chef de l'Armée secrète dans le Morbihan. Il limite les arrestations des réfractaires au STO et recueille de précieux renseignements (dont la carte des fortifications allemandes dans le département) qu'il transmet à Londres, via notamment le maquis de Saint-Marcel[3].

Arrêté le , il est déporté à Neuengamme en Allemagne d'où il revient en [2]. Il est nommé général en , avant d'être accusé de complot contre la République dans le cadre de l'affaire du plan bleu à la fin des années 1940.

Marié à Hélène Bernard, il a eu deux fils, Georges et Jean et une petite-fille, Valérie Guillaudot.

Décorations

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Hommages

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Une rue de Rennes, adjacente à la préfecture de région, perpétue son souvenir.

Une rue de Vannes, adjacente à l'hôpital Prosper-Chubert.

La caserne de gendarmerie de Vannes porte le nom de « caserne Guillaudot » et la caserne de gendarmerie de Rennes porte le nom de « caserne général Maurice Guillaudot ».

Œuvre écrite

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  • Maurice Guillaudot, Criminels de paix, S.E.C.M., Paris, 1949.

Bibliographie

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  • Gilbert Charles, préface de Maurice Schumann, Soldats bleus dans l'ombre - Le commandant Guillaudot et ses gendarmes dans la Résistance, Éditions du Cercle d'or, Paris, 1978.

Voir aussi

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  • Mathieu Donnart, pour d'autres exemples de gendarmes résistants.
  • Valentin Abeille, avec qui il organisa le regroupement des forces de la résistance à travers 14 départements.

Sources principales

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Notes et références

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  1. Archives en ligne de Paris, 5e arrondissement, année 1893, acte de naissance no 1627, cote V4E 8351, vue 9/27, avec mention marginale de décès
  2. a b c et d « Décédé en 1979 : le général résistant Maurice Guillaudot honoré », sur Ouest-France, (consulté le )
  3. Pierre Montagnon, Histoire de la gendarmerie, Pygmalion, , 437 p. (ISBN 978-2-7564-1715-8, lire en ligne)
  4. « Maurice GUILLAUDOT », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )