Nissan Almera Tino

automobile

Le Nissan Almera Tino (ou simplement Tino au Japon) est un monospace compact du constructeur automobile japonais Nissan. Concurrent direct du Renault Scénic et du Citroën Xsara Picasso, il fut lancé en 2000 et légèrement restylé en 2002.

Nissan Almera Tino
Nissan Almera Tino

Marque Nissan
Années de production 2000 - 2006
Classe Monospace compact
Moteur et transmission
Énergie Essence ou Diesel
Moteur(s) 4 cylindres
Cylindrée De 1 769 à 2 184 cm3
Puissance maximale De 115 à 136 ch
Couple maximal De 163 à 304 N m
Transmission Traction
Boîte de vitesses Manuelle 5 ou 6 vitesses
ou automatique 4  vitesses ou CVT
Masse et performances
Masse à vide 1 305 à 1 450 kg
Vitesse maximale De 167 à 187 km/h
Émission de CO2 De 168 à 223 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Monocorps
Suspensions Indépendante/multibras
Direction Crémaillère assistée
Freins Ventilés/disques
Dimensions
Longueur 4 264 mm
Largeur 1 758 mm
Hauteur 1 608 mm
Empattement 2 535 mm
Volume du coffre De 440 à 1 950 dm3
Chronologie des modèles

Description modifier

Conçu sur la base renforcée de l'Almera sortie un an auparavant, le Tino est le premier monospace compact de Nissan et s'attaque à ce nouveau créneau inauguré par le Renault Scénic et la Citroën Xsara Picasso. Il reprend logiquement les aménagements typiques à ce genre de véhicules : garde au toit élevée, 3 sièges arrière indépendants et modulables, tablettes style aviation au dos des sièges avant, rangements en pagaille disséminés un peu partout dans l'habitacle...

Homologué 5 places en Europe, le Tino est homologué 6 places au Japon grâce à un 3e siège à l'avant tout comme le Fiat Multipla.

Son design extérieur est fidèle aux habitudes du Nissan avant l'arrivée de Renault : fade et sans audace. L'intérieur n'y déroge pas non plus : des matériaux très quelconques mais plutôt correctement assemblés. L'ensemble demeure tout de même assez ergonomique. Le Tino adopte d'ailleurs une planche de bord différente de la berline dont il dérive mais partage avec elle bon nombre d'éléments tels que le volant, les commandes de climatisation, l'autoradio ou encore les compteurs. Sa tenue de route est elle aussi typique de Nissan : sans reproche mais ne procurant aucun plaisir.

Mais le Tino n'arrivera jamais à se faire une vraie place dans le segment et mènera une carrière plutôt discrète en raison de sa présentation austère et du manque d'agrément de ses moteurs.

Phase 1 (2000 - 2002) modifier

À sa sortie, le Tino était disponible avec 2 moteurs essence de 114 et 136 ch et un nouveau Diesel VDi de 112 ch (tous rodés sur l'Almera) et la gamme s'articulait autour de 5 finitions : Ambition, Confort, Ambiance, Luxe et Plaza épaulées courant 2002 par la série limitée Haribo.

L'équipement de série se révèle très complet et comprend entre autres :

Les principaux reproches faits aux premiers Tino portent essentiellement sur ses moteurs, manquants de souffle et creux à bas régime même sur le VDi affichant pourtant une forte cylindrée (2200 cm3).

Phase 2 (2002 - 2006) modifier

Almera Tino Phase 2 3/4 AR

Le Tino a connu son seul et unique restylage en 2002. Même si ces retouches son minimes, elles permettent d'identifier assez facilement les nouveaux Tino :

  • Intégration du nouveau logo de Nissan
  • Nouveaux feux AV et AR
  • Nouveaux coloris et jantes
  • L'antenne quitte l'arrière du pavillon pour prendre place à l'avant. Mesure permettant de faire des économies de fabrication, l'antenne à l'avant nécessitant moins de câblage qu'à l'arrière.
  • Nouveau volant
  • La planche de bord accueille l'écran multifonctions N-Form qui regroupe toutes les informations et commandes (kilométrage, commandes de climatisation et d'autoradio, ordinateur de bord...)
  • Les sièges sont désormais dotés d'appuie-têtes pleins et reçoivent de nouvelles sellerie.

La gamme est désormais déclinée en 4 nouvelles finitions : Visia, Opio, Acenta et Tekna à l'équipement toujours généreux.

Le restylage a permis aussi une mise à niveau des motorisations : le 1.8 essence constitue désormais l'unique offre en essence et le 2.2 VDi (rebaptisé dCi) se décline en deux versions de 112 et 136 ch et se voit désormais doté du système Common rail. Cet ajout n'a pour effet que de diminuer un peu la consommation et le volume sonore, le 2.2 dCi se révélant toujours creux à bas régime.

Motorisations modifier

Moteur Type Suralimentation Cylindrée Puissance Couple Boîte de vitesses Vitesse
maxi.
CV
Moteurs Essence
1.8 4 cylindres en ligne, 16 soupapes Aucune 1 769 cm3 114 ch à 5 600 tr/min 16,3 mkg à 4 000 tr/min Manuelle 5 vitesses 173 km/h 7
auto. 4 vitesses 167 km/h
2.0 1 998 cm3 136 ch à 5 800 tr/min 17,5 mkg à 4 800 tr/min 180 km/h 9
Moteurs Diesel
2.2 VDI 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 1 Turbo + Intercooler 2 184 cm3 114 ch à 4 000 tr/min 23,5 mkg à 2 000 tr/min Manuelle 5 vitesses 180 km/h 7
2.2 dCi 1 Turbo + Intercooler
Common rail
112 ch à 4 000 tr/min 24,8 mkg à 2 000 tr/min 180 km/h
136 ch à 4 000 tr/min 30,4 mkg à 2 000 tr/min Manuelle 6 vitesses 187 km/h 8

Notes et références modifier