Parc de l'Arrou
Le parc de l’Arrou est un parc urbain public situé dans l’ouest de Blois, dans le Loir-et-Cher, en France.
Parc de l’Arrou | |
Géographie | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Commune | Blois |
Altitude | env. 100 m |
Superficie | 44 ha |
Cours d'eau | lac de la Pinçonnière l'Arrou |
Histoire | |
Création | 1976 |
Caractéristiques | |
Type | Parc urbain |
Gestion | |
Propriétaire | Ville de Blois |
Accès et transport | |
Bus | B S11 (arrêt Lorjou) F H S10 S12 (arrêt Lac) |
Localisation | |
Coordonnées | 47° 35′ 09″ nord, 1° 18′ 14″ est |
modifier |
Grand de 44 ha, le parc constitue le plus grand parc urbain de l'agglomération de Blois[Note 1], suivi par le parc des Mées (43 ha) et le parc de la Bouillie (35 ha).
Géographie
modifierCe parc de 44 hectares[1] se trouve au carrefour des lieux suivants :
- à l’ouest, le lac de la Pinçonnière et la forêt domaniale de Blois ;
- au nord, les quartiers de la Pinçonnière et de la ZUP[2] ;
- à l’est, de la rue Fénelon ;
- au sud, par la route de Château-Renault.
D’ouest en est, le parc constitue le vallon de l’Arrou, une petite rivière blésoise dont le cours n’est à l’air libre que dans cet espace vert[3]. Aussi, le parc constitue un corridor biologique entre le quartier de la Gare et la forêt de Blois[4].
Le parc est muni de jeux pour enfants.
Dans le parc, se trouve également la ferme pédagogique de Brisebarre, depuis 2007[5].
Histoire
modifierL’aménagement du parc est relativement récent, puisqu’il date de 1976. En effet, deux ans plus tôt, la municipalité de Blois a décidé, avec la création du lac de la Pinçonnière, l’établissement d’un poumon vert depuis la forêt de Blois pour faire face à la croissance des zones pavillonnaires aux alentours[6].
Les plaines du val de l'Arrou ont pendant longtemps été consacrées à l'agriculture. La dernière ferme ayant existé est celle de Brisebarre, que la municipalité a rachetée dans les années 1980. L'ancienne ferme de Brisebarre a été rénovée en 2007 en tant que ferme pédagogique du nom de Maison du Parc[5],[7].
Environnement
modifierIntérêt environnemental
modifierFaune et flore présente
modifierFaune identifiée
modifierFlore identifiée
modifierPlusieurs colonies de tulipes sauvages ont été identifiées sur le territoire du parc[4]. Il s'agit d'une espèce protégée au niveau national, toute cueillette est donc interdite et passible d'amende.
-
Tulipe sauvage
(tulipa sylvestris)
Activités et pratique sportive
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Hormis les diverses forêts du Blésois (voir Liste des forêts en Loir-et-Cher).
Références
modifier- Adrien Planchon, « Des balades pour porter un autre regard sur la ville », La Nouvelle République, (lire en ligne )
- « Quartier Prioritaire Kennedy - Coty - Croix Chevallier - Sarrazines - Quartier prioritaire de la politique de la ville de la commune: Blois - SIG Politique de la Ville », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le ).
- Blois de Vienne-lez-Blois, « Le ravin de l'Arrou » , sur Google (consulté le )
- « Plan local d'urbanisme (PLU) : Dossier de présentation – Modification no 1 » [PDF], sur le site de la Ville de Blois, (consulté en ), p. 36, 40
- « Maison du Parc (ferme de Brisebarre) » , sur le site de la Ville de Blois (consulté en )
- Archives municipales de la Ville de Blois et d’Agglopolys, « Le lac de la Pinçonnière » , sur archives.blois.fr (consulté en )
- « Unanimité pour la ferme de Brisebarre », La Nouvelle République, (lire en ligne )