Peillac
Peillac [pɛjak] Écouter est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Peillac | |||||
Vue aérienne de la place de l'église. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Vannes | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Philippe Jégou 2020-2026 |
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Code postal | 56220 | ||||
Code commune | 56154 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peillacois, Peillacoise | ||||
Population municipale |
1 857 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
52 758 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 51″ nord, 2° 13′ 05″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 82 m |
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Superficie | 24,20 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Redon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guer | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.peillac.fr/ | ||||
modifier |
Géographie
modifierLocalisation et communes limitrophes
modifierPeillac se trouve à l'est du Morbihan, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Redon. La commune est située en Haute-Bretagne, la partie gallaise de la Bretagne.
Géologie et relief
modifierLa géologie de Peillac est marquée par la présence de l'anticlinal de Lanvaux, orienté de l'ouest-nord-ouest à l'est-sud-est, et les terrains affleurants sont organisés en bandes parallèles respectant cette orientation. Les formations schisteuses attribuées au Briovérien (b-02) (fin du Précambrien) se rencontrent au sud du territoire de Peillac mais également plus au nord, au niveau des Fougerêts. Des formations sédimentaires ordoviciennes, grès armoricain de l'Arénigien (O2), schistes d'Angers du Llanvirnien-Llandellien (O3-4) ou grès du Châtellier du Caradocien (O5) les recouvrent. Cet ensemble est structuré lors de l'orogénèse hercycienne qui se caractérise ici par la présence du granite des landes de Lanvaux (γ1). Des failles recoupent le banc de granite. Les alluvions de terrasse du Pléistocène (Fx-y) ou celles fluviatiles de l'Holocène (Fz) qui se déposent dans la vallée de l'Oust sont les plus récentes formations affleurantes du secteur[2].
Le territoire communal de Peillac affecte sensiblement la forme d'un rectangle allongé dans le sens de l'anticlinal de Lanvaux et mesurant 7,2 × 4,1 km dans ses plus grandes dimensions. Les points les plus hauts de la commune se rencontrent sur la crête de cet anticlinal qui s'abaisse progressivement de l'ouest vers l'est. Le chef-lieu communal, bâti sur cette crête, se trouve à une altitude d'environ 65 m. Les points les plus bas (au niveau de la mer) se trouvent dans les vallées de l'Oust et de l'Arz[3].
Avec 2 420 ha, quand la surface moyenne d'une commune française est de 1 488 ha, Peillac est une commune de grande taille[4].
Hydrographie
modifierPeillac se trouve intégralement dans le bassin versant de la Vilaine.
L'Oust, principal affluent de la Vilaine, longe et constitue la frontière nord du territoire de la commune. L'Oust est canalisé et forme une partie du canal de Nantes à Brest. L'Arz, affluent de l'Oust, limite le territoire de Peillac au sud. Ces deux rivières coulent d'ouest en est.
Paysages naturels
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins à 3 km à vol d'oiseau[8], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 947,8 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Risques naturels
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Peillac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), terres arables (34,5 %), prairies (13,2 %), forêts (11,2 %), zones urbanisées (4,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierLogement
modifierLieux-dits et hameaux
modifierMaubran
modifierLa construction des bâtiments les plus anciens commence à la fin du XVIe siècle et se poursuit pendant le XVIIe siècle. Au cœur du village s'élève la chapelle Notre-Dame de Liesse.
Aménagements récents et en projet
modifierToponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Poliac en 849, Puliac en 850, Poilac en 867, Pellac en 1371, Peillac en 1387, Peilac en 1494[17].
Le nom de la localité en gallo, la langue régionale locale, est Peya[18].
En 1944, Théophile Jeusset crée un nom en breton pour la localité : Paolieg-Gwened[19].La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Paolieg[17].
Histoire
modifierDe la Préhistoire à l'Antiquité
modifierDes lec'hs marquent les premiers sites d'habitat dans l'ensemble du territoire des Vénètes, notamment dans les clairières ou en hauteur, par exemple dans les Landes de Lanvaux[20]. L'emplacement de Peillac est au nord-est de ce territoire vénète, entre l'Oust et l'Arz[20]. À l'époque gallo-romaine, un ensemble d'habitats gaulois et une villa gallo-romaine forment une petite agglomération[20]. Celle-ci est située à proximité de sources, et surtout entre deux gués sur une voie romaine reliant deux cités[20].
Saint Sabulin serait ainsi le fondateur de la paroisse de Peillac, vers le Ve siècle[réf. souhaitée].
Moyen Âge
modifierPeillac connaît comme le reste du territoire une période de paix puis de guerres[20]. La paix est provisoirement rétablie en 939[20].
Le déplacement des gués entraîne celui des voies de communication[20]. Celles-ci sont utilisées par des pèlerinages[20].
Site de défense, c'est aussi un lieu de pouvoir judiciaire[20].
Époque moderne
modifierEn 1532, la Bretagne est rattachée à la France[20].
Pendant les guerres de Religion de la fin du XVIe siècle, le bourg est incendié. Il est reconstruit avec les pierres du château de Cranhac, ruiné[20].
À la Révolution française, la paroisse devient une commune, chef-lieu de canton[20]. Elle conserve néanmoins les fonctions agricoles, d'artisanat et de commerce plus que sa fonction administrative[20].
Époque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierÉlection présidentielle de 2017
modifierÉlection municipale de 2014
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierIntercommunalité
modifierPolitique environnementale
modifierEau potable et assainissement
modifierDéchets ménagers
modifierFinances locales
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2021, la commune comptait 1 857 habitants[Note 2], en évolution de −0,21 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLes écoles sont situées dans l'académie de Rennes, elles suivent le calendrier scolaire de la zone B.
Enseignement primaire
modifier- École primaire publique la Marelle, située Rue de la Cité des Fleurs
À la rentrée de , l'école primaire La Marelle accueille 112 élèves de classes maternelles et élémentaires, répartis en cinq classes[26].
- École primaire privée Saint Pierre, située 13 rue du Stade
Elle accueille 106 élèves de classes maternelles et élémentaires[27].
Enseignement secondaire
modifierLes collégiens dépendent du collège de Malansac[28] et les lycéens sont rattachés au lycée Marcelin Berthelot de Questembert[29].
Santé
modifierCultes
modifierCulte catholique
modifier- Église Saint-Sabulin
Culte protestant
modifier- La commune est rattachée au secteur Vannes-Morbihan-est, de l'Église protestante unie de France. Les cultes hebdomadaires et cérémonies religieuses ont lieu au temple de Vannes[30].
Médias
modifierPresse écrite
modifierLa presse écrite quotidienne régionale est représentée par Le Télégramme, qui propose des pages locales dédiées à Vannes et au Morbihan[31] et Ouest-France qui dédie une page à Peillac[32].
Télévisions
modifier- France 3 Bretagne est présente sur Vannes et propose des éditions du 12/13 et du 19/20 en langue bretonne. Elle est diffusée sur Vannes et tout le Morbihan grâce à la tour hertzienne TDF du Moustoir-Ac.
- Enfin, la chaîne de télévision locale TébéSud (anciennement Ty Télé) diffuse des émissions sur le Morbihan et un décrochage d'une heure par jour permet de s'informer de la vie locale du bassin vannetais et du reste du département. Elle est basée à Lorient.
Activités sportives et culturelles
modifier- Médiathèque Le Grand Logis est créée en 1995 dans un bâtiment, datant du XVIIe siècle. Son nom provient du fait que ce bâtiment était la maison du Sénéchal, siège administratif de la famille des Rohan[33].
- Pendant plus de 140 ans, la médiathèque actuelle a été pour la population Peillaçoise : la maison des religieux ou maison des sœurs
- François Nael, recteur de la paroisse de Peillac (1772-1848) achète en 1836 aux demoiselles Hervieu, la maison le Gand-Logis pour y installer les sœurs de Saint Jacut dans le but d’y créer une école de filles[34].
- Tir à l'arc : les Archers de Cranhac
- Basket : les clubs de la Jeanne d'Arc de Peillac et l'entente de l'Oust de Les Fougerêts ont fusionné de matière équitable.
- Football : le club de la Jeanne d'Arc Peillac, fondé en 1941 et dont les matchs se déroulent au stade du Cormier.
Équipements collectifs
modifier- Piscine
Vie associative
modifierLa commune accueille des associations.
- Dans le secteur des animations, la ferme des Écotais organise des ateliers dans le pays de Redon à destination des jeunes, comme des ateliers relatifs au numérique et à la robotique[35] ainsi que des ateliers tout public, notamment des ateliers de taille et de greffage[36].
- Sur le cours principal de l’Oust l’Association Agrée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique Pêches Loisirs de l’Oust a créé un parcours de pêche labellisé au niveau national, avec cinq postes de pêches dont un pour les personnes à mobilité réduite. L’Oust à cet endroit est une succession de zones de pêches diversifiée dont celle de certains poissons migrateurs (alose, lamproie, anguille)[37],[38].
- Le Yoling Club de Peillac[39], créé en 2007, développe la navigation en yoles de Ness et favorise la sauvegarde et l'animation du patrimoine maritime et fluvial.
Festivals, spectacles et manifestations
modifierÉconomie
modifierRevenus et fiscalité
modifierEmploi
modifierTissu économique
modifierAgriculture
modifierIndustrie et artisanat
modifier-
M.C. Rouet, relieur d'art
-
Sean Miller, artisan potier
-
Bruno Lesteven, tisserand
-
Catherine Gerbeaux, décoratrice
-
Eric Moine, tailleur de pierre
-
Nicole Charpentier, artiste textile
Activités de service
modifier- Camping municipal du Pont de l'Oust
Culture et patrimoine
modifierPatrimoine bâti
modifierÉglise Saint-Sabulin
modifierElle est aussi connue comme église Saint-Pierre.
- Une statue polychrome dite de saint Sabulin ou saint Aubin, datant du XVIe siècle, propriété de la commune, classée le [40] ;
- Deux vantaux en bois peint, de la porte dite de la Balay, du XVIIIe siècle[41] ;
- Une statue dite de la Vierge à l'Enfant ;
- Deux retables, 4e quart du XIXe siècle ;
- Des confessionnaux, 4e quart du XIXe siècle ;
- Des lambris de revêtement (boiseries du chœur), attribués au menuisier Le Brun, 4e quart du XIXe siècle ;
- Deux statues de Saint Vincent Ferrier et de Saint Louis, XIXe siècle ;
- Un retable du maître-autel et deux statues de Saint Pierre et Saint François de Sales 3e quart du XVIIIe siècle.
Chapelle Notre-Dame de Liesse
modifierNotre-Dame de Liesse est une chapelle située dans le village de Maubran, à l'est du bourg de Peillac. Elle est reconstruite sur un édifice antérieur à la fin du XVIe siècle[42] (en 1586 par Jan Jouan selon le linteau de la porte d'entrée latérale sud). Sa voûte est consolidée en 1691 par Julien Méaude et son clocher est du XVIIIe siècle[43].
Mobilier intérieur
modifierElle abrite cinq objets mobiliers inscrits au titre des monuments historiques :
- un autel avec peinture polychrome du XVIIIe siècle, représentant Notre-Dame-de-Liesse au milieu d'un décor de fleurs, ainsi que diverses statues, des stalles. Il a été inscrit le [44] ;
- une statue de Vierge à l'enfant en bois polychrome du XVIe siècle, inscrite le ;
- un autel en bois polychrome du XIXe siècle, inscrit le [45] ;
- un gradin tabernacle et baldaquin en bois doré du milieu du XVIIIe siècle, inscrit le [46] ;
- une croix d'autel en bois polychrome du XVIIIe siècle, inscrite le [47].
Cet espace accueille parfois des expositions. Des offices y sont célébrés chaque année au moment des rogations.
-
Façade ouest de la chapelle Notre-Dame de Liesse.
-
Vue sud-ouest.
-
Autel du XVIIIe siècle.
-
Statue de Notre-Dame de Liesse.
-
Voûte en planches de châtaignier.
Autres bâtiments remarquables
modifierBâtiments inventoriés
modifier- Chapelle Saint Julien, appelée aussi chapelle des Landes : elle est située sur la rue du Bois du Plessis et date du XVIIIe siècle.
- Château du Bignon, construit en 1602[48],[49].
- Écluse de garde de Limur, la vingtième du canal de Nantes à Brest[50] et sa maison éclusière[51] construite entre 1838 et 1841.
Autres bâtiments
modifier- Le lavoir de Maubran, situé au milieu du village et entouré de trois fontaines dont l'une est appelée Fontaine de Notre Dame de Liesse.
- Les ruines du château de Cranhac ( Site classé (1908))
-
Lavoir de Maubran (2012).
-
Fontaine de Notre Dame de Liesse
-
Fontaine des communs
Culture populaire
modifierLa fête des fruits de l'automne se déroule chaque année le troisième week-end du mois d'octobre[52].
Costume traditionnel
modifierLe costume traditionnel des femmes de Peillac est composé de différents éléments :
- la coiffe, relativement plate, aux ailes repliées sur le dessus, est posée sur un bonnet de tulle ou au crochet, lui-même posé sur les cheveux réunis en chignon ;
- la taille aux manches amples est boutonnée sur le côté ; elle peut être recouverte de la guimpe, une pièce noire ou blanche en dentelle, et constitue le haut du costume ;
- le tablier recouvre une jupe ample nommée cotillon ; il peut être noir ou coloré, et indique le statut de sa porteuse : en étoffe simple et avec des poches pour les costumes plus modestes ; en velours ajouré ou brodé pour les personnes plus aisées[53].
Langues régionales
modifierLa commune est engagée depuis 2023 dans la promotion du gallo à travers la signature de la charte « du Galo, dam Yan, Dam Vèr ! ». L'unique école publique de la commune accueille une filière bilingue breton-français[54].
Héraldique
modifierLes armoiries de Peillac se blasonnent ainsi : |
Les armoiries de la famille de la Landelle du château de la Grae en Peillac étaient similaires, elles avaient un « au franc canton de même » en plus[55].
Personnalités liées à la commune
modifier- François-Marie Trégaro (1824-1897) , évêque de Sées (Orne) et aumônier de l'armée des Indes, né à Peillac[56] ;
- Marcel Callo (1921-1945), militant de la JOC, mort en camp de concentration, béatifié en 1987, un de ses parents était Peillacois ;
- Jean Prouff, joueur et entraîneur du Stade rennais, est né et a vécu à Peillac dans sa jeunesse ;
- Jacques Francini (1926-2012), clown « Auguste » de La Piste aux étoiles, a choisi Peillac pour sa retraite ;
- Patrice Martin, multiple champion du monde de ski nautique, a des attaches familiales à Peillac ;
- Yann Sohier, instituteur, militant de la langue bretonne et père de l'historienne Mona Ozouf, y a habité plusieurs années ;
- le groupe de musique bretonne Plantec.
- Anne-Marie Boudaliez, résistante née en 1920 à Peillac
- Christophe Coué (1982-), footballeur originaire de Peillac.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Carte géologique de Peillac », sur Géoportail (consulté le ).
- « Carte géologique de la France au 1/50 000 - Redon » [PDF], sur le site Ficheinfoterre du BRGM (consulté le ).
- « Carte topographique de Peillac », sur Géoportail (consulté le ).
- Christophe Meunier, Géographie : Professeur des écoles : Oral, admission - CRPE 2017, Dunod, , 256 p. (ISBN 978-2-10-075579-0, lire en ligne), p. 73.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Peillac et Saint-Jacut-les-Pins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Jacut-les-Pins » (commune de Saint-Jacut-les-Pins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Peillac ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Redon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- EOLAS, « La base de données KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne », sur fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
- (br) Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 132
- (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV, , p. 85 (lire en ligne [PDF])
-
- Titre non indiqué (bande dessinée sur l'histoire de Peillac), Peillac
Scénario : Jean-Bernard Vighetti - Dessin : Lucien Rollin - Couleurs : Jean-Jacques Chagnaud.
- Titre non indiqué (bande dessinée sur l'histoire de Peillac), Peillac
- « Municipales à Peillac. Philippe Jégou élu maire pour un second mandat », sur Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « École maternelle et élémentaire », sur education.gouv.fr, (consulté le ).
- « École primaire privée St Pierre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur education.gouv.fr, (consulté le ).
- Secteurs de recrutements des collèges [PDF] [1]
- Carte des secteurs de recrutement des lycées morbihannais [PDF] [2]
- Site officiel de l'Église protestante unie de Vannes-Morbihan-est
- http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/
- Ouest-France, commune de Peillac
- Bulletin municipal 2017, p. 24.
- Bulletin paroissial [réf. incomplète].
- « Animations scientifiques à la ferme des Ecotais », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « La ferme des Ecotais reprend ses activités », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Les infos du pays de Redon p. 26 no 2051.
- Ouest-France, 23 février 2015.
- « Historique de l'association ».
- Notice et photographie Notice no PM56000731, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM56005683, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Cabinet Dubost, ZPPAUP de la commune de Peillac : Rapport de présentation, , 50 p., p. 18.
- Paroisse de Peillac sur le site du doyenné d'Allaire
- Notice no PM56005267, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM56005403, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM56005404, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM56005405, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IA56005518, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. et [3]
- Mentionné p. 160 dans Charles Floquet, Dictionnaire historique, archéologique et touristique des châteaux et manoirs du Morbihan Mayenne, Yves Floch, 1991.
- Notice no IA56006177, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
- Notice no IA56006630, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
- « Fête des fruits de l’automne | Comité d'animation peillacois », sur culturepeillac.fr (consulté le ).
- Jean Michel et Yves Dubost, Dastum n°8 : Chants et traditions Pays d’Oust et de Vilaine, , 102 p., p. 65-67.
- Ouest-France, « Peillac. La commune s’engage pour la langue gallèse », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, vol. tome 2, (lire en ligne), p. 360.
- François-Marie Trégaro sur peillac.fr
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie de Peillac
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Ressource relative à la musique :
- Peillac sur le site de l'Institut géographique national