Personnalités liées à Villard-de-Lans

Cet article liste les personnalités qui sont nées, décédées ou ont vécu, sinon fortement influencé la ville de Villard-de-Lans, en France. De nombreuses célébrités sont ainsi présentes[Note 1], artistique, culturel et sportif[Note 2].

Personnalités historiques modifier

Zita de Bourbon-Parme
Zita de Bourbon-Parme en 1915.
Plaque Avenue Impératrice Zita
...et la plaque de rue de son avenue.

Personnalités culturelles et scientifiques modifier

Hugues Aufray en 2009
Hugues Aufray en 2009
Boris Cyrulnik
Boris Cyrulnik en 2011
  • Joseph Belmont (1928 - 2008), architecte, ancien élève du collège privé Stella-Matutina à Villard-de-Lans. il fut le concepteur du bâtiment de l'Ambassade de France au Japon.
  • Hugues Aufray (né en 1929), auteur-compositeur-interprète et guitariste français. Le chanteur a passé de nombreux hivers à Villard-de-Lans, invité par sa tante, Geneviève Aufray, directrice du Collège du Clocher ("Stella Matituna") et il y fut même scolarisé durant toute une année[7].
  • Françoise Sagan (1935 - 2004), écrivaine française née à Cajarc, dans le Lot. En raison de sa maigreur maladive, les parents de la future auteure de « Bonjour Tristesse » l'inscrivent à Villard-de-Lans dans un collège climatique dénommé « collège de l'Île-de-France », établissement associé avec la pension « La Clarté ». Son séjour de quelques mois semblera lui être bénéfique car elle retrouvera sa famille à Paris en meilleure forme[8].
  • Georges Perec (1936 - 1982), écrivain et verbicruciste français, détenteur du Prix Renaudot en 1965, passa une partie de son enfance à Villard-de-Lans qu'il évoque dans deux de ces romans[9].
    En novembre 1941, Cyrla Peretz, la mère du petit Georges, alors âgée de 5 ans, afin de le préserver des rafles antisémites organisées par la milice et la Gestapo sous l'occupation allemande, l’envoie en zone libre à Villard-de-Lans, via un train de la Croix-Rouge. C'est donc dans ce village que le futur écrivain va traverser la guerre, caché au sein de familles locales qui francisent son nom sous le patronyme de Pérec qu'il gardera en tant que romancier. Le petit Georges Perec sera tout d'abord accueilli à la villa des Frimas, puis, ensuite, il sera hébergé au pensionnat le Clocher ("Stella Matituna"), où il passera, seul, le Noël de l'année 1943[10]. Il s'inspira de cette période pour écrire, plus tard, un livre intitulé, « W ou le Souvenir d'enfance ». Georges Perec ne reverra jamais sa mère, qui sera déportée à Auschwitz le 11 février 1943[11].
  • Boris Cyrulnik (né en 1937), psychiatre et psychanalyste français a été hébergé à Villard-de-Lans durant la Seconde Guerre mondiale, à l'instar du jeune Georges Pérec, en tant que jeune enfant réfugié pour fuir les armées d'occupation. Il a été hébergé, à ce titre, durant une courte période dans le home d'enfants dénommé le « Gai logis »[12].
  • Serge Papagalli (né en 1947) auteur, metteur en scène et comédien dauphinois, préside le festival de Villard-de-Lans vit l'art de rire, ensemble de spectacles d'humour local organisé dans la commune.

Personnalités sportives modifier

Tony Parker en 2011

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. notamment sur le plan historique (haut lieu de la résistance intérieure française lié à la création du Maquis du Vercors
  2. La commune héberge une station de ski
  3. Lecteur, puis maître de conférences associé, Wenceslas Jean Godlewski a enseigné la langue et la littérature polonaises à la faculté des lettres de Lille (Lille III) et aux facultés catholiques de Lille, avant et après la Seconde Guerre mondiale, puis à l’École supérieure de journalisme de Lille. Pendant l’occupation, il était professeur au lycée polonais de Villard-de-Lans, dont il était aussi codirecteur. Auteur de poésies en polonais et en français, traducteur de chefs-d’œuvre de la littérature polonaise, il fut déporté à Mauthausen.

Références modifier