Pierre-la-Treiche

commune française du département de Meurthe-et-Moselle

Pierre-la-Treiche
Pierre-la-Treiche
Église Saint-Christophe.
Blason de Pierre-la-Treiche
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Terres Touloises
Maire
Mandat
Xavier Colin
2020-2026
Code postal 54200
Code commune 54426
Démographie
Gentilé Pierrats [1]
Population
municipale
475 hab. (2021 en diminution de 5,75 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 37″ nord, 5° 55′ 51″ est
Altitude Min. 206 m
Max. 350 m
Superficie 12,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Toul
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Pierre-la-Treiche
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Pierre-la-Treiche
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Pierre-la-Treiche

Pierre-la-Treiche est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie modifier

Communes limitrophes modifier

Le territoire de la commune est limitrophe de quatre communes.

Communes limitrophes de Pierre-la-Treiche
Chaudeney-sur-Moselle Villey-le-Sec
Pierre-la-Treiche Sexey-aux-Forges
Bicqueley

Localisation modifier

Le village de Pierre-la-Treiche est situé sur la rive gauche de la Moselle, qui coule d'ouest en est en traversant le ban communal.

Topographie modifier

Situé à 278 mètres d'altitude moyenne (minimum de 206 mètres et un maximum de 350 mètres), le ban communal, d'une superficie de 1 285 hectares, s'étire le long de la Moselle.

Pierre-la-Treiche (territoire communal).

Hydrographie modifier

En plus de la Moselle, le village en reçoit plusieurs affluents.

Le ruisseau de Chaudeau[2] et le ruisseau de l'Arot[3] (autres graphies rencontrées : de Larot (cartes IGN), de Larrot ou de l'Arrot ; prend sa source aux confins nord du massif forestier d'Ochey, commune voisine, au lieu-dit Fontaine de la Deuille) sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Pierre-la-Treiche.

Une résurgence située sur la propriété dite de la Rochotte permet la libération dans le Chaudeau de l'Aroffe dont le cours souterrain débute à Gémonville (30 km) et transite par un vaste système karstique au sud du village[4],[5].

Karstologie modifier

C'est la plus riche commune de Meurthe-et-Moselle sur le plan karstique ; on y trouve 39 grottes, les deux tiers étant sur la rive droite de la Moselle.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Pierre-la-Treiche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,9 %), terres arables (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), eaux continentales[Note 4] (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones urbanisées (2,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Protection modifier

L'arrêté de biotope (AB54073A) du vallon de l’Arot protège sur 367 ha « un vallon forestier froid qui abrite des espèces végétales menacées ». Quatre espèces protégées sont observables dans le vallon :

Toponymie modifier

Le toponyme apparaît en 836 sous la forme latine simple Petra, (Villa quæ dicitur Petra, 836, H LEPAGE) Pierre, en référence au relief qui domine la localité. En 1510 apparaît l'adjonction de Trexe, terme lorrain qui désigna d'abord un terrain en friche, puis une parcelle sans arbre entourée de bois[19].

L'article sur le droit de parcours indique que la treixe, treiche ou trice du domaine lorrain était à l'origine un lieu de connexion ou de confluence de différents parcours de vaine pâture.

Également, ancienne ferme et ermitage, carrières de pierre déjà exploitées au commencement du XVIe siècle[20].

La ferme de Gimeys à Pierre-la-Treiche appartenait à l'abbaye de Clairlieu[21] et la forêt domaniale de Bois l'Évêque rappelle l'existence des possessions temporelles épiscopales (le revenu de ces terres allait à l’évêque de Toul).

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Des indices de présences humaines aux paléolithique, néolithique et protohistorique ont été mis en évidence dans les diverses grottes de la région.

À 1 200 mètres à l'est du village, se trouve une grotte dite le Trou des Celtes, qui a servi de sépulture à l'époque de la pierre polie. MM. Husson père et fils et après eux M. R. Guérin y ont recueilli des pointes de flèches en silex et divers instruments de l'époque de la pierre, accompagnés d'ossements humains ; une partie de ces trouvailles figure au musée lorrain et au musée de Toul.

Antiquité modifier

Au lieu-dit Champ du cercueil, existent des vestiges d'anciennes fortifications, près desquelles furent exhumés[22], en 1835, à un mètre de profondeur, 15 ou 20 squelettes avec épées et poignards, alignés autour d'un cercueil en pierre, scellé d'agrafes de fer. Il contenait un squelette portant un anneau de bronze sur la poitrine, une épée, un poignard, une bague d'argent portant un onyx sur lequel était gravée une tête de Mercure ou d'Apollon[23].

Herminettes découverte à Pierre-la-Treiche (musée de Toul).

Lepage identifiait cette sépulture comme celle d'un chef franc « environné de ses Leudes », morts, selon l'usage, en couvrant de leur corps le maître qu'ils s'étaient donnés et auquel ils ne pouvaient survivre sans honte.

En 1896, des ouvriers, en décapant une carrière, ont trouvé des médailles romaines en argent et en bronze et dans une sorte de cavité des débris de poteries.

On a remarqué sur la colline une enceinte de type éperon barré, mentionnée dans la revue « Recherches Culturelles en Lorraine », à Bois l’Evêque, déjà citée dans Sexey-aux-Forges et qui dut être un castrum gallo romain[24].

Moyen Âge modifier

Dom Calmet indique[25] que le village de Pierre était une annexe de Bicqueley, muni d'une église dédiée à saint Christophe. Lutelphe (Lutolphe), doyen de l’église de Toul y avait fondé le prieuré de la Rochotte[26] au XIe siècle. Il ajoute qu'un ermitage dédié à sainte Anne était également sur le ban de cette commune, creusé dans des grottes, (mais la trace d'une chapelle éponyme (48° 37′ 16″ N, 6° 01′ 33″ E) se trouve aujourd'hui à la source Sainte-Anne, commune de Sexey-aux-Forges).

Renaissance modifier

Jean Forget, au titre d’abbé de Saint-Léon de Toul, a fait remanier la chapelle gothique du prieuré Saint-Nicolas de la Rochotte, et bâtir, en 1541, le château[27], son logis abbatial, dans le style pur de la Renaissance[28].

Époque moderne modifier

Le plateau dominant le village supporte un ouvrage du système Séré de Rivières : le fort Chanot (48° 38′ 08″ N, 5° 56′ 18″ E). Un autre ouvrage est signalé dans le massif forestier à l'est (48° 38′ 15″ N, 5° 59′ 41″ E) et serait lié au lieu-dit Champ de tir à Sexey-aux-Forges.

Le village fut, entre 1886 et 1896, le lieu de production du monocorde à clavier[29], instrument de musique inventé par Joseph Poussot (°1861-†1891) en 1886.

Au début du XXe siècle les frères Mourlon lancent des chantiers navals à Pierre-la-Treiche.

Le ban communal a vu la construction du canal de l'Est, branche sud et, après la canalisation de la Moselle, le déclassement de ce canal à petit gabarit dont les traces se lisent encore dans le paysage de bord à Moselle en dessous d'un chemin sur digue.

Le village a souffert de la crue centennale de 1947, la localité étant recouverte de 1,5 à 2 m d'eau[30].

Industrie fluviale modifier

Au début du XXe siècle les frères Mourlon lancent des chantiers navals à Pierre-la-Treiche. Situés au lieu-dit le Quart de Sable, ils construisent des péniches en bois de type Freycinet dans deux cales sèches. Aujourd'hui l'association « La péniche Pierre-la-Treiche » restaure l'une d'entre elles en préservant le patrimoine industriel local[31].

Plus tard, une usine de moteurs de péniches s'est d'ailleurs installée dans la commune.

Le calcaire extrait du plateau était chargé sur des bateaux pour être dirigé vers les usines Solvay (Dombasle-sur-Meurthe) grâce à un quai de chargement aujourd'hui disparu.

Chargement de sacs de calcaire sur la commune voisine de Bicqueley en 1892.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935 1942 Georges Louis
(1899-1944)
SFIO Chauffeur à l'usine de Neuves-Maisons
Décédé au camp de Natzwiller
mars 1983 mars 2008 Bernard Vosgien   Agriculteur
mars 2008 En cours
(au 25 mai 2020)
Xavier Colin[32],[33]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Conseiller Pôle Emploi

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2021, la commune comptait 475 habitants[Note 5], en diminution de 5,75 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
422370469432441475488513515
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
480512507545512525565623583
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
570584452452452419391440426
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
393359603674607578582535504
2020 2021 - - - - - - -
474475-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Secteur primaire ou Agriculture modifier

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[38]), la commune de Pierre-la-Treiche était majoritairement orientée[Note 6] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 7] d'environ 191 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 64 à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 1 exploitation agricole ayant son/leur siège dans la commune employant 1 unité de travail[Note 8].

Secteur secondaire et tertiaire ou Industrie, commerces et service modifier

Selon l'INSEE, le nombre de postes salariés par type d’activité est le suivant en 2015 :

CEN T2 - Postes salariés par secteur d'activité au [39]

Total % 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 salariés ou plus
Ensemble 17 100,0 17 0 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 0 0,0 0 0 0 0 0
Industrie 5 29,4 5 0 0 0 0
Construction 0 0,0 0 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 9 52,9 9 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 0 0,0 0 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 17,6 3 0 0 0 0

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Édifices civils et militaires modifier

  • Château renaissance de La Rochotte et sa chapelle[40].
  • Fort Chanot et ouvrage du chanot.

Édifices religieux modifier

Chapelle Saint-Nicolas de la Rochotte.
  • Église Saint-Christophe, fin XVIIIe siècle.
  • Ancien prieuré Saint-Nicolas de la Rochotte avec chapelle (classé aux monuments historiques par arrêté du [41]). Fondé vers 1094 par Lutulphe, doyen du chapitre de la cathédrale, le prieuré de Saint-Nicolas dépendait de l'abbaye Saint-Léon de Toul. L'évêque Pibon en fît la dédicace. Relevé en 1537 par Jean Forget, il se compose de deux bâtiments : le logis (1541), et la chapelle de la même époque. Dans la chapelle, présence en soubassement de peintures murales du XIXe siècle, et dans les tympans des arcs figure une œuvre de 1946 exécutée par un prisonnier allemand, Spychalski. Dans le logis, l'escalier est le seul vestige apparent des dispositions du XVIe siècle (cage de plan carré intégrant un escalier en vis au noyau central constitué d'une colonne sur haut socle).
  • L'ermitage de Sainte-Reine bâti sous un rocher sur le bord de la Moselle.

Site spéléologique modifier

Pierre-la-Treiche est la commune de Meurthe-et-Moselle sur le territoire de laquelle se développe le plus grand nombre de cavités souterraines naturelles (39) et avec le plus important développement cumulé du département[42]. Au départ endokarst situé sous le fond de la vallée de la Moselle, celui-ci a été recoupé lorsque la rivière s'est encaissée, présentant aujourd'hui un paléokarst sous-alluvial[43]. Avant sa capture par la Meurthe, la Moselle a participé à la création et à l'élargissement de l'ensemble des grottes puis à leur comblement avec ses alluvions[44]. 3 des 7 plus grandes grottes de la commune ont été découvertes par Christian Chambosse1914 - †2004) dans les années 1930.

Circuits de randonnée pédestre modifier

L'association Les Sentiers des Deuilles, adhérent de la Fédération française de randonnée pédestre, a développé deux circuits sur le territoire communal[46] :

  • Sentier des Bornes (13 km)
  • Sentier des Grottes (7 km)

Personnalités liées à la commune modifier

À Pierre-La-Treiche l'abbé Guyot qui était désireux d'implanter une industrie locale proposa un vaste atelier à J. Poussot et il vint donc s'y établir en 1884. Un nouveau brevet fut déposé le . Plus de mille monocordes ont été fabriqués, de différents modèles. Malheureusement Joseph Poussot se noie à 29 ans dans la Moselle le alors qu'il était promis à un brillant avenir…

Le Chalet Beaurivage, en bord de Moselle, existe depuis 1937. Il a été créé à l'initiative de Pierre et Jeanne Colin (1904-1996). Pendant de longues années l'établissement a constitué un véritable lieu de détente et de loisirs, où l'on pouvait à la fois se restaurer et se baigner ; la canalisation de la Moselle et la destruction de l'ancien barrage ont cependant profondément changé le cadre de cette célèbre « guinguette lorraine », faisant ainsi disparaître les bassins et les plongeoirs.

Le pont sur la Moselle et le barrage avant sa destruction et la canalisation de la Moselle (Carte postale, édition Pique, Toul).

Héraldique, logotype et devise modifier

Blason de Pierre-la-Treiche Blason
Parti d'argent à trois fasces bretessées de gueules et d'argent maçonné de sable au pal d'azur chargé d'une bâton d'or brochant sur la partition.
Détails
Les fasces bretessées symbolisent les galeries des grottes avec leurs différentes chambres. Le maçonné rappelle les carrières de pierre exploitées à Pierre la Treiche depuis le XVIe siècle. Le bâton indique que c'est saint Christophe qui est le patron de la paroisse.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
  7. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
  8. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « Ruisseau de Chaudeau (A5620440) ».
  3. « Sandre Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau | Fiche cours d'eau », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ) : « Ruisseau de l'Arot (A5520300) ».
  4. Kientz A. (2010) - « Les deuilles en pays de Colombey », Études touloises no 135, CELT, Toul, p. 15-32.
  5. Kientz A. (2011) - « Les deuilles en pays de Colombey », Spéléo L no 20 (ISSN 0758-3974), LISPEL, Tomblaine, p. 5-30 (en particulier et notamment « Complexe de l'Aroffe » p. 7-11)
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  10. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
  20. France. Comité des travaux historiques et scientifiques., Dictionnaire topographique de France comprenant les noms de lieu anciens et modernes., Imprimerie nationale, 1861- (OCLC 227035528, lire en ligne).
  21. Benoit de Toul, L'Origine De La Tres Illustre Maison De Lorraine ; Avec Un Abregé De L'Histoire De Ses Princes, Laurent, (OCLC 833132336, lire en ligne), p. 90.
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  24. « Lucien GEINDRE Pistes archéologiques », sur etudes-touloises.fr (consulté le ).
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    « Pierre, le village de Petra, est annexe de Bicquilley... »

    .
  26. V LAMARQUE, « L’inscription épigraphique de la Rochotte, à Pierre-la-Treiche, nous révèle son secret ? », sur etudes-touloises.fr (consulté le ).
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  28. « Etude touloises », sur etudes-touloises.fr (consulté le ).
  29. Ravenel B. (1993) - « Pierre-la-Treiche et le monocorde de Joseph Poussot », Études touloises no 66, CELT, Toul, p. 3-14, p. 15-23
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