Prosper Chubert
Prosper Chubert, né le à Acigné (Ille-et-Vilaine) et décédé le au camp de Neuengamme, près de Hambourg (Allemagne)[1], est un avoué, un administrateur et un résistant français.
Biographie
modifierChubert étudia le droit à Rennes puis s'installa à Vannes comme avoué. Il s'impliqua dans de nombreuses activités en assumant des responsabilités au sein d'organismes comme le Véloce vannetais, le syndicat d'initiatives et l'orchestre la Lyre vannetaise. Au titre de la vice-présidence de la commission des hospices, il s'investit grandement dans la fondation du nouvel hôpital de Vannes, dont la construction débuta en 1932[2].
Résistance
modifierProsper Chubert entra en résistance dans l'armée secrète du Morbihan, commandée par le général Guillaudot. Après l'arrestation de celui-ci, fin 1943, il présida le premier Comité départemental de la libération, en janvier 1944[2].
Dénoncé peu après, il fut arrêté le par la Gestapo, et transféré de Rennes à Compiègne le , puis déporté le 28 juillet vers le camp de Neuengamme (Matricule 40520), où il décéda en novembre de la même année[3],[4].
Honneurs
modifierEn 1946, l'hôpital de Vannes, qu'il avait contribué à construire et auquel il avait légué la totalité de ses biens, fut baptisé de son nom[3].
Dans sa commune natale, une rue porte son nom[2].
Références
modifier- Fondation pour la mémoire de la déportation
- L'Acignolais (bulletin municipal d'Acigné): «Prosper Chubert, un grand patriote», février 2010
- Fédération hospitalière de France: «Prosper Chubert, héros de la libération»
- Liste de 1413 déportés politiques et raciaux nés en 35, résidents ou arrêtés dans le département