Quartier Nantes Erdre
Le quartier Nantes Erdre est un des onze quartiers de Nantes.
Quartier Nantes Erdre | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Pays de la Loire | |
Département | Loire-Atlantique | |
Ville | Nantes | |
Démographie | ||
Population | 26 737 hab. (2011) | |
Densité | 2 247 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 15′ 33″ nord, 1° 31′ 36″ ouest | |
Superficie | 1 190 ha = 11,9 km2 | |
Transport | ||
Tramway | 1 | |
Bus | C1 C6 10 23 75 77 80 85 95 |
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Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
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Description
modifierCe quartier est délimité[1] :
- à l'ouest, par l'Erdre
- au nord, par la commune de Carquefou ;
- à l'est, par la commune de Sainte-Luce-sur-Loire (avec la D 723), devenue la route de Paris à partir de l'Aubinière, puis le boulevard Jules-Verne ;
- au sud, par le boulevard des belges faisant partie du « boulevard de ceinture ».
Composition
modifierSelon l'Insee, il est constitué de 8 micro-quartiers[2].
Beaujoire-Halvêque
modifierLe vocable de Beaujoire vient du terme « bauge » qui désigne notamment la tanière du sanglier, et qui, par extension, qualifiait autrefois ces terres boueuses et les prés marécageux[3], tandis que Halvêque est une contraction du terme « Haie-l'Évêque » qui indique clairement l'appartenance de domaine à l'évêché de Nantes[4].
En 1920, les Batignolles-Châtillon construisent à la Halvêque et la Baratte deux de leurs trois cités ouvrières (avec celle du Ranzay).
Chantrerie-Gachet
modifierLe premier vocable fait référence au terme de chantre puisque les revenus d'une importante ferme qui s'y trouvait servaient à entretenir la chorale de la cathédrale de Nantes, tandis que le nom de « Gachet » désigne le village situé à proximité. Il s'agit du quartier le plus septentrional de la ville, il comprend notamment le campus de la Chantrerie, qui rassemble plusieurs grandes écoles, et le parc de la Chantrerie, l'un des grands espaces verts de la ville.
Eraudière-Renaudière
modifierCes deux vocables désignent chacun une tenure dont les noms sont à rattacher aux patronymes de leurs propriétaires : ainsi, l'« Eraudière » aurait été la propriété d'un certain Raud ou Eraud (patronyme très fréquent dans la région), alors la « Renaudière » est attaché à la famille Renaud[4].
Le Plessis-Tison
modifierLe nom de Plessis-Tison est associé à un ancien domaine seigneurial appartenant à la famille de la Tullaye[5],[6]. Ceux-ci le vendirent à la ville de Nantes en 1926 qui y aménagea le parc du Plessis-Tison.
Port Boyer
modifierComme son nom l'indique, il désigne l'un des nombreux ports naturels qui se trouvent le long du cours de l'Erdre.
Ranzay-Grand Clos
modifierLe premier vocable désigne la seigneurie du « Ranzay » (ou « Clermont-Ranzay ») qui était un domaine déjà connu dans la charte du roi Louis VI le Gros sous le nom de Rantiacum. Celui-ci, planté de vignes fut attribué en 1469 par le duc François II a son secrétaire Jacques Raboceau en guise de récompense et exempta le Ranzay d'impôts[7].
Le second vocable, le « Grand Clos » désigne l'une des premières cités nées de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Élaborée par l’architecte Michel Roux-Spitz, elle fut inaugurée en [4].
En 1920, la Compagnie générale de Construction de locomotives Batignolles-Châtillon construit au Ranzay l'une des trois cités ouvrières (avec La Halvêque et La Baratte) situées à proximité de son usine nantaise.
Saint-Joseph de Porterie
modifierLe bourg de Saint-Joseph de Porterie prend forme en 1846 autour de l'église nouvellement construite, sur le domaine de l'ancienne seigneurie de la Porterie appartenant à la famille Despinoze[4],[7],[8].
Tortière
modifierLe suffixe -ière venant du Latin aria signifiant « propriété de » indique l'existence en ce lieu d'un domaine ou d'une tenure, dont le nom était associé à celui de son propriétaire.
Démographie
modifierLe quartier Nantes Erdre compte plus de 24 000 habitants, et a connu la plus forte progression démographique dans les années 1990 avec + 25,7 %, même si le quartier reste le moins dense de la ville[2].
Administration
modifierLe quartier compte actuellement une mairie annexe située au no 249, route de Saint-Joseph au manoir de Clermont dans le micro-quartier de Ranzay-Grand Clos[9].
Notes et références
modifier- Voir plan du quartier page 9 du guide animation sociale et culturelle Nantes Erdre
- [PDF] « Nantes Erdre », Insee, (consulté le ).
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages - Loire-Atlantique, Saint-Jean-d'Angély, Éditions Boudessoules, , 287 p. (ISBN 2-913471-45-5), p. 19
- La cité du Grand-Clos - Histoire d'un quartier
- Annales de Nantes et du pays nantais - 4e strimestre 1987 - N°226 - Page 21
- « Parcs et jardins : Parc du Plessis-Tison. Création du parc, acquisition du terrain. », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Les annales de Nantes et du pays nantais - n°292 - 2e semestre 2004
- Histoire du quartier Nantes Erdre
- Mairie annexe Ranzay sur le site de la ville de Nantes
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Saint-Joseph de Porterie, coll. « Les Annales de Nantes et du Pays Nantais » (no 292), (ISSN 0991-7179, lire en ligne)
- Louis Le Bail : Histoire de Saint-Joseph de Porterie
- Emmanuel Pavy : Le Parc floral de la Beaujoire
- Xavier Trochu : Le stade de la Beaujoire-Louis Fonteneau
- Michel Launay : Hélène de Chappotin (1839-1904) et la folie du Fort
- Louis Le Bail : Lieux-dits, lieux de mémoire, de Saint-Joseph de Porterie
- Louis Le Bail : Sur les rives de l'Erdre, du halage au sentier
- Louis Le Bail : Une association de Saint-Joseph de Porterie : la Commune libre
- Louis Le Bail : La cité des Castors
- Xavier Trochu : Le champ de manœuvre et de tir du Bêle
- Françoise Leclercq : Saint-Joseph de Porterie et son espace technopolitain