Robert Gruslin
Robert Gruslin né à Rochefort le , mort à Profondeville le est un homme politique belge et un militant wallon.
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Biographie
modifierLicencié en sciences administratives de l'Université libre de Bruxelles, auditeur à la Cour des comptes (1921-1935), il est directeur au Ministère de l'Instruction publique (1935-1945), il est chef de cabinet de François Bovesse en 1935 et d'Auguste Buisseret en 1944-1945), puis devient gouverneur de la Province de Namur en 1945 succédant ainsi à François Bovesse assassiné par les rexistes en 1944. Il demeurera gouverneur jusqu'en 1968.
Il a eu des contacts avec le mouvement wallon pendant l'entre-deux-guerres, sera membre du Conseil culturel d'expression française créé par Jules Bordet. En , ces Conseils reprennent leur dimension consultative par un Arrêté royal pris par Pierre Harmel qui leur conseille de travailler dans le cadre des provinces.
Gruslin défendra la Wallonie notamment à l'occasion de l'ouverture des sessions du conseil provincial de Namur comme en 1947 où il affirme que :
« le problème wallon ne peut que s'aggraver avec le temps si on se contente de le nier et d'en minimiser la portée réelle. Ce problème est à la fois social, économique et politico-admlinistratif[1]. »
En 1955, peu avant l'ouverture d'un Congrès culturel wallon, il lance un vibrant appel à l'éveil de la conscience régionale. Dans les années 1960 il plaidera pour l'idée suivant laquelle la formation de l'Europe plaide en faveur d'une décentralisation au cœur de ses Etats. À l'occasion de la Fête de Wallonie à Uccle en 1969, il plaide pour un rapprochement avec la France.
Distinctions
modifier- Grand officier de l'ordre de Léopold (Belgique).
- Prix Camille Engelmann pour la défense de la culture française et de la Wallonie en 1968.
Notes
modifier- Discours cité par l'Encyclopédie du Mouvement wallon, p. 769.
Bibliographie
modifier- Luc Hiernaux, "Gruslin, Robert Joseph, Ghislain", dans la Nouvelle biographie nationale, t. 4, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1997, pp. 204-206 [1].