Rocamadour
Rocamadour est une commune du sud-ouest de la France, située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle appartient à la micro-région touristique de la Vallée de la Dordogne. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Rocamadour | |||||
La cité médiévale, campée sur une falaise abrupte, domine la vallée de l'Alzou. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Gourdon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne | ||||
Maire Mandat |
Dominique Lenfant 2020-2026 |
||||
Code postal | 46500 | ||||
Code commune | 46240 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
611 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 01″ nord, 1° 37′ 07″ est | ||||
Altitude | 279 m Min. 110 m Max. 364 m |
||||
Superficie | 49,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gramat | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.mairierocamadour.fr | ||||
modifier |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ouysse, le ruisseau de Rignac et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne et le « géoparc des causses du Quercy », la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »), un espace protégé (les « falaises lotoises (rapaces) » et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Rocamadour est une commune rurale qui compte 611 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 695 habitants en 1800. Ses habitants sont appelés les Amadouriens et Amadouriennes[1].
Au cœur du Haut-Quercy, comme accrochée à une puissante falaise dominant de 150 mètres la vallée encaissée de l'Alzou, cette cité mariale est un lieu de pèlerinage réputé depuis le XIIe siècle, fréquenté depuis le Moyen Âge par de nombreux « roumieux », anonymes ou célèbres (Henri II d'Angleterre, Simon de Montfort, Blanche de Castille et Louis IX de France, saint Dominique et saint Bernard, entre autres figures illustres)[2], qui viennent y vénérer la Vierge noire et le tombeau de saint Amadour.
Rocamadour, « citadelle de la Foi », est également un site touristique naturel réputé du causse de Gramat.
La cité médiévale, aux ruelles tortueuses, est gardée par une série de portes fortifiées (portes Salmon, Cabilière, de l'Hôpital, du Figuier). Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient (et gravissent parfois encore) à genoux, conduit à l'esplanade des sanctuaires, où se côtoient la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour (classées au patrimoine mondial de l'humanité[3]), les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame – où se trouve la Vierge noire – Saint-Louis et Saint-Michel. L'ensemble est dominé par le palais des Évêques de Tulle[2]. Un chemin de croix conduit au château et à la croix de Jérusalem, où a été aménagé un belvédère.
La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Géographie
modifierLocalisation et accès
modifierRocamadour est située dans le département du Lot à l'extrême nord de la région Occitanie. Proche du Périgord et de la vallée de la Dordogne, Rocamadour s'inscrit au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy.
On y accède en voiture, par l'autoroute A20, ou par le train : gare de Rocamadour - Padirac sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac.
Hameaux
modifierLe territoire de la commune de Rocamadour regroupe plusieurs hameaux : l'Hospitalet, les Alix, Blanat, Varagne, Mas de Douze, Fouysselaze, Magès, la Fage, la Gardelle, Chez Langle, la Vitalie, Mayrinhac-le-Francal[4].
Communes limitrophes
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 925 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].
La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[13]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[14],[15]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[16],[17].
La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[18],[19].
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[20].
Réseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »[22], d'une superficie de 3 009 ha, un territoire très riche en entomofaune, comprenant notamment, outre les insectes répertoriés de l'annexe II, nombre d'espèces remarquables d'orthoptères (Omocestus raymondi, Sphingonotus caerulans), de lépidoptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Euchloe tagis) et de coléoptères (Acmaedora pilosellae, Barypeithes pyreneus, Carabus hispanus, Sphenoptera parvula)[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[24] :
- les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » (517 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
- les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » (466 ha)[26] ;
- les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[27] ;
- les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » (32 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
- les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » (3 030 ha), couvrant 5 communes du département[29] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[24] : le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[30].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Rocamadour est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (24,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Rocamadour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouysse, l'Alzou et le ruisseau de Rignac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1994, 1999 et 2001[35],[32].
Rocamadour est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[37]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 442 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 234 sont en aléa moyen ou fort, soit 53 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1993 et 1999[32].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[42]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[43].
Projets d'aménagement
modifierDes travaux, planifiés depuis 2013 sur 6 ans pour une enveloppe de 6 millions d'Euros, ont permis d'améliorer l'accessibilité, la mise en valeur et la sécurité du site de Rocamadour. ils ont été réalisés dans le cadre du Projet Grand Sites réunissant la commune, le département du Lot et la région Occitanie. Ces travaux démarrés en 2015 comprennent, entre autres : des trottoirs le long de la route de Gramat (D36) et vers les restaurants, des parkings, la réalisation d'un chemin piétonnier tout le long de la corniche reliant l'Hospitalet au-dessus du canyon de l'Alzou, la création d'un giratoire sur la route de Lacave (D673) pour l'accès des véhicules au château, la création de belvédères surplombant la cité et de toilettes publiques en fond de la vallée. Cela a permis de réduire de 10 % la surface imperméabilisée par suppression du revêtement routier, la plantation de 160 arbres et deux kilomètres de massifs végétaux. L'ensemble de l'éclairage public a été rénové pour réduire la consommation d'électricité et la pollution lumineuse. Environ deux kilomètres de murets maçonnés ou en pierre sèche ont été bâtis dans un style local[44].
Toponymie
modifierLes formes anciennes de Rocamadour sont Rocamador en 968, Rupis Amatoris en 1186. D'après Dauzat, le toponyme viendrait du nom d'un saint, Amator[45].
Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Rocamadour serait une forme médiévale qui a pour origine Rocamajor. Roca désignait un abri sous roche et major évoquait son importance. Ce nom aurait été christianisé à partir de 1166 avec l'invention du faux hagiotoponyme saint Amadour ou saint Amateur. En 1473, d'après la monographie d'Edmond Albe, le lieu fut nommé la roque de Saint Amadour. En 1618, sur une carte du diocèse de Cahors de Jean Tarde, apparut le nom de Roquemadour[46].
En 1166, les reliques de saint Amadour auraient été découvertes : un corps parfaitement conservé se trouvait enfoui au cœur du sanctuaire marial, devant l'entrée de la chapelle miraculeuse. Le corps de saint Amadour fut sorti de terre puis exposé aux pèlerins. Le corps fut brûlé durant les guerres de Religion et il ne subsiste aujourd'hui que des fragments d'os, bientôt réexposés dans la crypte Saint-Amadour.
Le lieu-dit l'Hospitalet, surplombant Rocamadour, a un nom issu de espitalet qui signifie petit hôpital en occitan et a pour origine latine hospitalis. Ce lieu d'accueil fut fondé en 1095 par dame Hélène de Castelnau[46].
La commune reçoit d'autres appellations : en occitan Ròcamador[47] ou Ròc Amadori.
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[48].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierRocamadour et ses nombreuses grottes abritaient déjà des hommes au Paléolithique comme le montrent les dessins de la grotte des Merveilles. La grotte de Linars et son porche ont servi de nécropole souterraine et d'habitat à l'âge du bronze. Les vestiges sont déposés au musée de Cabrerets et dans le hall de la mairie de Rocamadour.
À l'âge du fer, la région était habitée par le peuple des Cadurques. Les restes d'un village, dans la vallée de la Salvate près de Couzou, ont été retrouvés lors de travaux. Un oppidum perché sur les hauteurs de la vallée de l'Alzou, en aval de Tournefeuille, est peut-être lié à la lutte des Gaulois contre les troupes romaines lors de la guerre des Gaules[49].
Moyen Âge
modifierLes débuts et le rayonnement
modifierLes trois étages du village de Rocamadour datent du Moyen Âge, ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.
De rares documents mentionnent qu'en 1105, une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu-dit Rupis Amatoris, à la limite des territoires des abbayes bénédictines Saint-Martin de Tulle et Saint-Pierre de Marcilhac.
En 1112, Eble de Turenne, abbé de Tulle, s'installe à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, comte de la Marche. En 1148, un premier miracle est annoncé. Le pèlerinage à Marie attirait les foules. La statue de la Vierge noire est datée du XIIe siècle. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dons des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du XIIe siècle.
Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le Livre des Miracles du XIIe siècle[50] écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux pèlerins. En 1159, Henri II, époux d'Aliénor d'Aquitaine vint à Rocamadour remercier la Vierge pour sa guérison.
En 1166, en voulant inhumer un habitant, on découvrit un corps intact, présenté comme celui de saint Amadour. Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre récits, plus ou moins teintés de légende, présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de Jésus. En 1183, Henri le Jeune et son frère Geoffroy, en rébellion contre leur propre frère Richard Cœur de Lion, pénètrent en Poitou et saccagent tout sur leur passage. Henri pille alors le sanctuaire de Rocamadour et est emporté par une maladie foudroyante en quelques jours peu après son méfait[51].
En 1211, le légat pontifical pendant la croisade des Albigeois, Arnaud Amalric, vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape Nicolas IV accorda trois bulles d'indulgence d'un an et quarante jours aux visiteurs du site. La fin du XIIIe siècle voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs[49].
Le déclin
modifierEn 1317, les moines quittent Rocamadour. Le site est alors administré par un chapitre de chanoines nommés par l'évêque.
Au XIVe siècle, un refroidissement climatique, des famines, des épidémies comme la peste noire ravagent l'Europe.
En 1427, une reconstruction est amorcée mais sans moyens financiers ni humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Notre-Dame qui est reconstruite, en 1479, par Denys de Bar, évêque de Tulle[52].
Par la suite, lors des guerres de Religion, le passage iconoclaste de mercenaires protestants en 1562 provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques[53]. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape Pie IV en 1563, les dégâts causés : « Ils ont, ô douleur ! tout saccagé ; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin… ». Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, le capitaine protestant Bessonie le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : « Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler ». Les capitaines Bessonie et Duras tireront, au profit de l'armée du prince de Condé, la somme de 20 000 livres de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le XIIe siècle[54].
Le site fut une nouvelle fois pillé sous la Révolution.
Les reconstructions du XIXe siècle
modifierAu début du XIXe siècle, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis[49]. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour, chapelle Notre-Dame), deux étaient en mauvais état (Saint-Michel et Saint-Blaise), les deux autres étaient en ruines (Sainte-Anne et Saint-Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint-Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats[55]. En 1831, Jacques-Antoine Delpon écrivait : « Tout annonce que cet oratoire célèbre ne subsistera pas longtemps »[56].
Une volonté politique pour la conservation des monuments historiques se fit jour en France. Le , M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'Intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à 8 500 francs, établi en 1822 par l'abbé Caillaux. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le Lot, la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'État ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.
Début 1855, Jean-Jacques Bardou, évêque de Cahors, eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'Intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à 318 819,71 francs. Trois tirages eurent lieu : le , le et le . 600 000 billets de 1 franc furent émis mais la loterie ne rapporta que 84 624,63 francs, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.
L'abbé Jean-Baptiste Chevalt, prêtre architecte et archéologue du diocèse de Montauban, fut chargé par Jean-Jacques Bardou de la conduite des travaux, qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la commission des monuments historiques, d'où d'importantes tensions que tempéra le préfet du Lot.
Les travaux concernèrent toute la cité religieuse et le château. L'abbé Chevalt dut faire face à de nombreuses difficultés pendant le déroulement du chantier :
- terrain en forte pente (60 degrés) et d'accès difficile, qui nécessita l'installation d'une grue et de deux voies ferrées en va-et-vient sur le plan incliné ;
- embauche d'ouvriers et concurrence du chantier de chemin de fer ;
- approvisionnement difficile en machines et produits provenant de Toulouse ;
- négociations houleuses avec les propriétaires et boutiquiers pour l'achat de terrains ;
- blessure d'un riverain et d'ouvriers ; l'abbé Chevalt fut lui-même blessé lors de l'effondrement d'un échafaudage élevé en août 1872 et qui coûta la vie à un de ses employés ;
- épuisement des revenus de la loterie le ; les revenus provinrent alors du magasin de Marie (vente d'objet pieux), des offrandes des troncs et des donations ;
- instabilité des terrains de la combe au nord des églises (actuel chemin de croix). En 1865, l'abbé Chevalt signala aux autorités des fissures importantes en haut de la combe au nord des églises. L'ingénieur Billard étudia la question et montra que les eaux de la fontaine municipale n'étaient plus canalisées et détrempaient la couche de terrain argileuse en aval. La municipalité de Rocamadour ne réagit pas jusqu'à l'éboulement du qui écrasa la grange et la cave de l'aubergiste Lafon et entraîna le petit chemin de fer et les murs du chantier. Un procès fut engagé contre la municipalité et l'administration du pèlerinage. Le , malgré les arguments techniques, les religieux furent condamnés, à Gourdon puis en appel à Agen le , à indemniser la victime et à effectuer les travaux de soutènement.
À la fin de l'été 1872, les gros travaux de restauration furent terminés.
Le pèlerinage de Rocamadour
modifierL'épreuve finale du pèlerinage consistait à gravir à genoux les 216 marches conduisant à la cité religieuse (qui comprend sept églises, et douze autres que les restaurations du XIXe siècle n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle aux XIXe siècle et XXe siècle. L'insigne des pèlerins est la sportelle.
Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la Vierge noire dont la cloche miraculeuse signalait par son tintement le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec. L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'indulgences plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles du Grand Pardon de Rocamadour, lorsque la Fête-Dieu arrive, assez exceptionnellement, le jour de la Saint Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins 30 000 personnes peuvent se presser à Rocamadour.
Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, dont le manuscrit daterait de 1172, renferme nombre de renseignements sur la vie au Moyen Âge, mille traits de mœurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font l'histoire. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn. Il existe une réédition du Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour présentée et annotée par Jean Rocacher (professeur émérite à l’Institut catholique de Toulouse), avec une préface de Régine Pernoud, chez l'éditeur Le Pérégrinateur.
Les tribunaux ecclésiastiques, et parfois les tribunaux civils, ont fréquemment imposé le pèlerinage de Rocamadour. C'était une grande pénitence, infligée surtout aux hérétiques albigeois qui passaient pour haïr la Mère de Dieu. Mais les pèlerinages n'étaient pas toujours un but d'actions pieuses : les seigneurs, les consuls des villes aimaient à se placer sous la protection de Notre-Dame pour conclure un traité ou signer une charte.
Rocamadour possède un pèlerinage très ancien à la Vierge Marie sous l'apparence d'une Vierge noire dont le corps était autrefois couvert de plaques d'argent, puis d'un manteau, comme Notre Dame du Puy ou Notre Dame de la Daurade à Toulouse. Cette statue est dans l'une des chapelles dans les sanctuaires à pic, sur les gorges de l'Alzou
C'est aussi ici que selon une version, l'épée de Roland, Durandal, aurait été transportée par l'archange saint Michel.
En août 2016, le sanctuaire fêta les 850 ans de la découverte du corps intact de saint Amadour. Après le pèlerinage annuel qui se tient du 22 au 25 août, les fidèles pourront de nouveau se recueillir devant les reliques du saint de façon permanente[57].
Politique et administration
modifierDepuis le 1er janvier 2015, la commune de Rocamadour a rejoint la Communauté de communes Causses et vallée de la Dordogne.
En mars 2001, la ville s'est singularisée en élisant au conseil municipal, en tête de tous les candidats, le producteur et présentateur de télévision Patrick de Carolis, qui a des attaches dans la commune, avec pour intention d'en faire son nouveau maire. Toutefois, Patrick de Carolis, qui n'était pas candidat à l'élection municipale, a décliné l'offre qui lui était faite mais fut conseiller municipal pendant quelques années.
Liste des maires
modifierFinances locales
modifierCette section est consacrée aux finances locales de Rocamadour de 2000 à 2018[Note 5].
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2 000 habitants de 500 à 2 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.
Budget général
modifierPour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Rocamadour s'établit à 1 018 730 € en dépenses et 1 179 010 € en recettes :
- les dépenses se répartissent en 848 630 € de charges de fonctionnement et 170 100 € d'emplois d'investissement ;
- les recettes proviennent des 951 190 € de produits de fonctionnement et de 227 820 € de ressources d'investissement.
Fonctionnement
modifierRocamadour (€/hab.) |
Strate (€/hab.) | ||
---|---|---|---|
Résultat comptable | 158 € | 146 € | |
Charges de personnels | 627 € | 274 € | |
Achats et charges ext. | 308 € | 198 € | |
contingents | 242 € | 45 € | |
subventions versées | 17 € | 26 € | |
charges financières | 16 € | 18 € | |
Impôts locaux | 570 € | 307 € | |
dotation globale de fonctionnement | 237 € | 147 € | |
Autres impôts | 73 € | 51 € | |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 % |
Pour Rocamadour en 2018, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 848 630 € de charges (1 304 € par habitant) pour 951 190 € de produits (1 461 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 102 560 € (158 € par habitant) :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour 408 000 € (48 %), soit 627 € par habitant, ratio supérieur de 129 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (274 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 546 € par habitant en 2016 et un maximum de 627 € par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 8] pour 24 %, des contingents[Note 9] pour 19 %, des subventions versées[Note 10] pour 1 % et finalement celui des charges financières[Note 11] pour 1 % ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 12] pour une valeur totale de 371 000 € (39 %), soit 570 € par habitant, ratio supérieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307 € par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio augmente de façon continue de 492 € à 569 € par habitant. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 13] pour 16 % et des autres impôts[Note 14] pour 19 %.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.
Évolution des produits et charges de fonctionnement de 2000 à 2018
modifierValeurs en millier d'euros (k€) Rocamadour, Valeur totale : Impôts Locaux autres impôts et taxes dotation globale de fonctionnement |
Valeurs en millier d'euros (k€) Rocamadour, Valeur totale : Charges de personnel achats et charges externes |
Valeurs en millier d'euros (k€) Rocamadour, Valeur totale : charges financières subventions versées |
Fiscalité communale
modifierRocamadour (%) |
Strate (%) | ||
---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 9,26 | 12,34 | |
Taxe foncière sur le bâti | 25,20 | 15,41 | |
Taxe foncière sur le non bâti | 149,04 | 43,70 | |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 % |
Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Rocamadour. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :
- la taxe d'habitation égale 9,26 % ;
- la taxe foncière sur le bâti égale 25,20 % ;
- celle sur le non bâti égale 149,04 %.
Investissement
modifierRocamadour (€/hab.) |
Strate (€/hab.) | ||
---|---|---|---|
Remboursements d'emprunts | 155 € | 68 € | |
Dépenses d'équipement | 102 € | 307 € | |
Nouvelles dettes | 42 € | 70 € | |
fctva | 20 € | 36 € | |
subventions reçues | 19 € | 81 € | |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 % |
Cette section détaille les investissements[Note 15] réalisés par la commune de Rocamadour.
Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :
- des remboursements d'emprunts[Note 16] pour une somme de 101 000 € (59 %), soit 155 € par habitant, ratio supérieur de 128 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68 € par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 154 € par habitant en 2018 et un maximum de 233 € par habitant en 2015 ;
- des dépenses d'équipement[Note 17] pour une valeur totale de 66 000 € (39 %), soit 102 € par habitant, ratio inférieur de 67 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307 € par habitant).
Les ressources en investissement de Rocamadour se répartissent principalement en :
- nouvelles dettes pour une valeur de 27 000 € (12 %), soit 42 € par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 41 € par habitant en 2018 et un maximum de 185 € par habitant en 2015 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 13 000 € (6 %), soit 20 € par habitant, ratio inférieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36 € par habitant).
Évolution de l'investissement de 2000 à 2018
modifierValeurs en millier d'euros (k€) Rocamadour, Valeur totale : Dépenses d'équipement Remboursements d'emprunts |
Valeurs en millier d'euros (k€) Rocamadour, Valeur totale : Nouvelles dettes subventions reçues Fonds de compensation pour la TVA |
Endettement
modifierRocamadour (€/hab.) |
Strate (€/hab.) | ||
---|---|---|---|
Encours de la dette | 865 € | 615 € | |
annuité de la dette | 171 € | 86 € | |
Capacité d'autofinancement | 173 € | 156 € | |
Écart par rapport à la moyenne de la strate : de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 % |
L'endettement de Rocamadour au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20] :
- l'encours de la dette pour une valeur de 563 000 €, soit 865 € par habitant, ratio supérieur de 41 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (615 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio diminue de façon continue de 1 202 € à 864 € par habitant ;
- l'annuité de la dette pour un montant de 111 000 €, soit 171 € par habitant, ratio supérieur de 99 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86 € par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 170 € par habitant en 2018 et un maximum de 279 € par habitant en 2015 ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 112 000 €, soit 173 € par habitant, ratio supérieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (156 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 139 € par habitant en 2014 et un maximum de 241 € par habitant en 2017. La capacité de désendettement est d'environ 5 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum d'environ 3 années en 2017 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2008.
Évolution de la capacité d'autofinancement (CAF) et de l'encours de la dette de 2000 à 2018
modifierLes courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Rocamadour.
Valeurs en euros Rocamadour, Par habitant : CAF Encours total de la dette |
Valeurs en années Rocamadour, : Ratio = Encours de la dette / CAF |
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].
En 2021, la commune comptait 611 habitants[Note 21], en évolution de −2,71 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierFestivals
modifierFestival « Les éclectiques ».
modifierCe festival a été créé par Patrick de Carolis en 2001, dans le cadre de l'association « Les Amis de Rocamadour »[65],[66],[67].
Festival de Rocamadour
modifierDepuis 2006 a lieu chaque année pendant l'été le « Festival de Cantica Sacra de Rocamadour », devenu « Festival de Rocamadour » et consacré à la musique sacrée. Plusieurs concerts sont organisés à cette occasion au sein de la basilique Saint-Sauveur[68] ainsi que des visites musicales de la ville[69] et un stage de chant choral.
Santé
modifierÉconomie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 261 ménages fiscaux[Note 22], regroupant 558 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 590 €[I 5] (20 740 € dans le département[I 6]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 4,6 % | 6,2 % | 6,8 % |
Département[I 8] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 374 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 23],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 511 emplois en 2018, contre 517 en 2013 et 536 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 263, soit un indicateur de concentration d'emploi de 194,7 %, et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[I 11].
Sur ces 263 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 190 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 62,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,6 % s'y rendent à deux-roues, à vélo ou à pied et 29,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier177 établissements[Note 24] sont implantés à Rocamadour au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteurs d'activités et compare les ratios avec ceux du département[Note 25],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 177 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
22 | 12,4 % | (14 %) |
Construction | 8 | 4,5 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
107 | 60,5 % | (29,9 %) |
Information et communication | 1 | 0,6 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 1,1 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 13 | 7,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
13 | 7,3 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
4 | 2,3 % | (12 %) |
Autres activités de services | 7 | 4 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60,5 % du nombre total d'établissements de la commune (107 sur les 177 entreprises implantées à Rocamadour), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal et qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[70] :
- Entreprise Luc Delnaud : travaux de menuiserie bois et PVC (2 642 k€)
- B4Camp : terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (577 k€)
- Biscuiterie Chocolaterie De Rocamadour : fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation (548 k€)
- Etablissements Sirieys : commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (268 k€)
- La Noyeraie : hôtels et hébergement similaire (20 k€)
Agriculture
modifierLa commune est dans les causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[71]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 26] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 46 | 47 | 30 | 26 |
SAU[Note 27] (ha) | 1 364 | 2 553 | 2 439 | 2 222 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 46 lors du recensement agricole de 1988[Note 28] à 47 en 2000 puis à 30 en 2010[73] et enfin à 26 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[74],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1 364 ha en 1988 à 2 222 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement, la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 85 ha[73].
Gastronomie
modifierRocamadour a donné son nom à un petit fromage de chèvre, le rocamadour, AOC depuis 1996. Le rocamadour est également appellation d'origine protégée (AOP), l'équivalent européen de l'AOC, depuis 1999.
Secteur tertiaire ou activités de service
modifierRocamadour possède un bureau de poste et de nombreux commerces.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'un des plus beaux villages de France ;
- 2e site de France ;
Monuments
modifierPatrimoine religieux
modifierL'ensemble des édifices religieux de la Cité religieuse[75],[76] ont été classés au titre des monuments historiques le [77],[78] ;
- La basilique Saint-Sauveur de Rocamadour[79]. La basilique offre une représentation murale du Dit des trois morts et des trois vifs : trois jeunes gentilshommes sont interpelés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme ;
- Chapelle Notre-Dame de Rocamadour[80] ;
- Chapelle Saint-Michel de Rocamadour[81] ;
- Chapelle Sainte-Anne de Rocamadour[82] ;
- Chapelle Saint-Blaise de Rocamadour[83] ;
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Rocamadour[84].
Autres édifices religieux :
- Église Saint-Jean-Baptiste de l'Hospitalet. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1912[85].
- Église Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2003[86]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[86].
Patrimoine civil
modifier- Le moulin du Saut ;
- Hameau de l'Hospitalet : ruines de l'ancien hôpital, chapelle ;
- Hameau de Mayrinhac-le-Francal : ancienne possession de l'abbaye de Tulle où on peut voir l'église prieurale Saint-Martin et des maisons médiévales[87] ;
- La vue de tout en haut de la falaise.
Dolmens
modifier- Dolmen de la Rue appelé aussi Dolmen Les Plantoux.
- Dolmen de Magès (appelé aussi Pierre-Levée de La Pannonie) : dolmen à vestibule dont la table est cassée en deux morceaux, dont un qui a basculé. Classé MH (1971) Notice no PA00095197 44° 47′ 12″ N, 1° 36′ 48″ E
- Dolmen du Pech de Gourbières
- Dolmen du Pouget : 44° 49′ 41″ N, 1° 37′ 35″ E
Patrimoine environnemental
modifier- La grotte des Merveilles : dessins préhistoriques ;
- La grotte de Linars : abri de l'âge du bronze ;
- Les résurgences de l'Ouysse ;
- Le canyon de l'Alzou ;
- Le gouffre du Saut de la Pucelle : cavité souterraine située à la limite des communes de Rignac, Rocamadour et Gramat dans lequel se perd le ruisseau de Rignac ;
-
Vue sur Rocamadour.
-
Église Saint-Jean-Baptiste de l'Hospitalet
-
Église Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal
-
Os humains calcifiés dans la grotte de Linars.
Sentiers de grande randonnée
modifierRocamadour se situe sur quatre sentiers de grande randonnée :
- le sentier de grande randonnée GR 6 allant d'Arcachon (Gironde) à Saint-Paul-sur-Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) ;
- le sentier de grande randonnée GR 46 allant de Tours (Indre-et-Loire) à Toulouse (Haute-Garonne);
- le sentier de grande randonnée GR 64 démarrant près de Rocamadour et se terminant aux Eyzies (Dordogne) ;
- le sentier de grande randonnée GR 652 allant de Laroquebrou (Cantal) à La Romieu (Gers)
Musées
modifierMusée d'art sacré Francis Poulenc
modifierUn premier musée consacré à la présentation des objets de culte du sanctuaire a ouvert en 1968 dans le palais épiscopal rénové au XIXe siècle. L'intérêt de la collection conservée a conduit à la décision de rénover le musée en 1990. Le musée rénové a ouvert en juin 1996. Le musée est un témoin de l'histoire du pèlerinage à la Vierge de Rocamadour. Il présente sur cinq niveaux une centaine d'œuvres d'art sacré offertes au sanctuaire et qui ont pu être sauvegardées malgré les pillages du sanctuaire[88].
Musée La maison des abeilles
modifierLieu d'exposition sur la vie des abeilles domestiques et le métier d'apiculteur. Le musée présente les instruments et les techniques de l'apiculteur d'hier et d'aujourd'hui avec une exposition de ruches anciennes[89][réf. à confirmer].
La Féerie Autour du Rail (disparu)
modifierLa Féerie Autour du Rail était un grand spectacle d'automates miniatures animés. Après 22 ans d'activité, un incendie ravagea les lieux et détruisit 30 années de travail.
Parcs zoologiques
modifier- Les parcs zoologiques :
- la Forêt des singes héberge des macaques de Barbarie qui sont menacés d'extinction en Algérie et au Maroc depuis 2008. Ce parc de 20 hectares permet l'étude éthologique de ces singes qui évoluent en liberté. Il est ouvert au public de mars à novembre[90]. 154 431 visiteurs l'ont fréquenté en 2017[91];
- le rocher des aigles : parc ornithologique;
Salle de spectacle
modifierLe Café Théâtre Côté Rocher présente des spectacles d'humour, des comédies, des seuls-en-scène (« One-man-shows »). Il est parrainé depuis 2008 par l'acteur Patrick Sébastien qui y joue régulièrement ses propres pièces[92].
Personnalités liées à la commune
modifier- Georges-Émile Lebacq (1876-1950), peintre belge impressionniste, post-impressionniste (1876-1950) illustra plusieurs Bulletins de Notre-Dame de Rocamadour par de nombreux dessins et bois. Il réalisa aussi de nombreuses peintures des personnages de l'histoire de France : Roland, Saint Louis, Jean le Bon, Charles le Bel, Philippe d'Alsace, Henri II, Blanche de Castille, Louis XI, Marie de Luxembourg, toujours visibles dans la basilique de Rocamadour. Sa palette de peintre est accrochée à la roche de la paroi de la Chapelle miraculeuse.
- Francis Poulenc (1899-1963), compositeur et pianiste français, vécut à Rocamadour sa célèbre conversion à la foi catholique. En 1936, après avoir appris le décès du compositeur Pierre-Octave Ferroud, il composa les Litanies à la Vierge Noire de Rocamadour dont le texte était encore proposé aux pèlerins à cette époque. Chaque année, le festival de musique sacrée « Cantica Sacra Rocamadour » et sa session de chant liturgique lui rendent hommage en interprétant plusieurs de ses œuvres.
- Patrick de Carolis, élu conseiller municipal en 2001 sans s'être présenté, avec le meilleur score de la commune. Il a refusé le mandat de maire mais, très impliqué dans la vie culturelle de cette cité, il y crée la même année le festival « les Éclectiques de Rocamadour ».
- Patrick Sébastien, imitateur, humoriste, acteur, réalisateur, chanteur, auteur-compositeur, écrivain, producteur-animateur d'émissions de divertissement de télévision français, parraine le Café Théâtre Côté Rocher[92].
Quelques pèlerins célèbres : Roland de Roncevaux - Charles le Bel - Saint Louis - Blanche de Castille - Louis XI - Aliénor d'Aquitaine - Henri II Plantagenêt - Jacques Cartier - Sœur Emmanuelle.
Anecdote
modifierRock Amadour est le titre d'une chanson écrite, composée et interprétée par Gérard Blanchard, ayant connu un grand succès en 1982.
Héraldique
modifier
Les armoiries se décrivent :
|
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Gaston Vuillier, « Rocamadour », Le Tour du monde, vol. 63, , p. 401-416 (lire sur Wikisource)
- Ernest Rupin (préf. Robert de Lasteyrie, membre de l'Institut), Roc-Amadour : Étude historique et archéologique, Paris, le Livre d'histoire, coll. « Monographie des villes et villages de France », (réimpr. 2001), 416 p. (ISBN 2-84373-076-7, ISSN 0993-7129)
- Le Livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, traduit par Edmond Albe, présenté par Jean Rocacher et préfacé par Régine Pernoud, Toulouse, 1994. leperegrinateurediteur.com
- José Júlio Gonçalves Coelho (préf. Edmond Albe), Notre-Dame de Roc-Amadour en Portugal : Son Culte, Hôpitaux et Hôtelleries, Imprimerie Roche, , 124 p. (lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Cité religieuse de Rocamadour
- Réseau des Grands Sites de France
- Sentier de grande randonnée GR 6
- Sentier de grande randonnée GR 64
- Sentier de grande randonnée GR 46
- Le rocher des aigles
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[41].
- Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Rocamadour. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
- Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
- Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
- Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
- Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
- Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
- Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Rocamadour.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[72].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rocamadour ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rocamadour » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Rocamadour » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rocamadour » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rocamadour » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
modifier- « Définition de Amadourien | Dictionnaire français », sur La langue française (consulté le ).
- Didier Poux, Rocamadour, haut-lieu de pèlerinage, Apa-Poux, Albi, 1992
- Liste des sites classés : http://whc.unesco.org/fr/list/868/multiple=1&unique_number=1019
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rocamadour et Lunegarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lunegarde » (commune de Lunegarde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lunegarde » (commune de Lunegarde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parc-causses-du-quercy.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parc-causses-du-quercy.fr (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « le géoparc des Causses du Quercy »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le ).
- « Géoparc des Causses du Quercy - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
- « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « les « falaises lotoises (rapaces) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Rocamadour », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7300902 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Rocamadour », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Rocamadour », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Rocamadour », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « barrage de Bort-les-Orgues », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Rocamadour. De nouveaux points de vue grâce à la promenade piétonne », sur ladepeche.fr (consulté le )
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 569..
- Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN 2-910540-16-2, BNF 40220401), p. 11950.
- Loïs Alibèrt, Gramatica occitana segon los parlars lengadocians, Segonda edicion, Centre d'Estudis occitans, Montpelhièr, 1976, Vocabulari ortografic, pagina 471, «Ròcamador».
- (en) Susanne Schwenzer, [1], NASA Science, Mars Exploration Program, , consulté le .
- Michelle Cheveau (dir.) (préf. André Jallet), Rocamadour : Une cité en équilibre, Concots, Richesse du patrimoine orale, coll. « Carnets de notes », , 430 p. (ISBN 2-9510050-6-7)
- Moine du sanctuaire de Rocamadour (trad. Edmond Albe, préf. Régine Pernoud), Le livre de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, Toulouse, Le Pérégrinateur, coll. « Monographie des villes et villages de France » (réimpr. 1996) (1re éd. 1172) (ISBN 978-2-910352-04-2 et 2-910352-04-8).
- Stéphane William Gondoin, « Richard Cœur de Lion : La jeunesse d'un prince rebelle », Patrimoine normand, no 119, octobre-novembre-décembre 2021, p. 53 (ISSN 1271-6006).
- Y. et F. Cranga, « L'escargot dans le midi de la France, approche iconographique », sur gireaud.net, Société Archéologique du Midi de la France, (consulté le ).
- Eugène Rosary, Les Pèlerinages de France, , 192 p. (lire en ligne), p. 99.
- Henry Montaigu, Rocamadour ou la pierre des siècles, Paris, Éditions SOS, coll. « Haut lieux de spiritualité », , 774e éd., 269 p. (ISBN 2-7185-0774-8), « La guerre civile », p. 108-109
- Jean Rocacher, Les restaurations des sanctuaires de Rocamadour, Toulouse, Institut Catholique de Toulouse, coll. « Bulletin de littérature Ecclésiastique », , 318 p. (ISSN 0495-9396, présentation en ligne)
- Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, t. 1, Cahors, Bachelier, (réimpr. 1979), 554 p. (ISBN 2-902422-00-8), « De l'Église de l'abbaye de Rocamadour », p. 540.
- Du 22 au 25 août, participez au grand pèlerinage de Rocamadour !
- « Les maires de Rocamadour », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- . J.-L.G., « Rocamadour. André Jallet est décédé », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- « Lot. Dominique Lenfant a été élue maire de Rocamadour », sur actu.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les Ecclectiques les 10, 12 et 14 juillet », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « Portrait : Patrick de Carolis », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- « Patrick de Carolis : un professionnel de la culture à la tête de France Télévisions », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Site officiel du Festival de Musique Sacrée
- Tous au Festival de musique sacrée de Rocamadour !
- « Entreprises à Rocamadour », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Rocamadour - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot » (consulté le ).
- Jean Rocacher - La cité religieuse de Rocamadour - p. 437-456, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
- Marguerite Vidal, Jean Maury et Jean Porcher, Quercy roman, La Pierre-qui-vire, Éditions Zodiaque, coll. « La nuit des temps » (no 10), , 3e éd. (1re éd. 1959), 336 p. (ISBN 2-7369-0143-6, ISSN 0768-0937, OCLC 489892065, SUDOC 011528664), p. 165-194.
- « Cité religieuse », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Classement des édifices religieux sur le site « Patrimoine de France »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Eglise Saint-Sauveur et crypte Saint-Amadour », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Chapelle Saint-Michel », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Chapelle Sainte-Anne », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Chapelle Saint-Blaise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Chapelle baptismale Saint-Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Eglise du hameau de l'Hospitalet », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Eglise Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Valérie Rousset, « Deux maisons jumelles médiévales à Mayrignac-le-Francal (Lot), et autres exemples en milieu rural », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2002, tome 62, p. 91-115 (lire en ligne)
- Diocèse de Cahors : Musée d'art sacré Francis Poulenc
- « Musée la maison des abeilles »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Forêt des Singes », Forêt des Singes, (consulté le ).
- « Les activités de découverte culturelle ou de plein air dans le Lot », sur tourisme-lot-ressources.com, Lot Tourisme, (consulté le ).
- « Café Théâtre Côté Rocher » (consulté le ).
- Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, (réimpr. 1980), 58 p., p. 38
- Henry Montaigu, Rocamadour ou la pierre des siècles, Paris, Éditions SOS, coll. « Haut lieux de spiritualité », , 774e éd., 269 p. (ISBN 2-7185-0774-8), « Les armes de Rocamadour », p. 261.