Saint-Ségal
Saint-Ségal [sɛ̃segal] (en breton : Sant-Segal) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Saint-Ségal | |||||
Vue du village de Saint-Ségal. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Finistère | ||||
Arrondissement | Châteaulin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Drelon 2020-2026 |
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Code postal | 29590 | ||||
Code commune | 29263 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Ségalais | ||||
Population municipale |
1 140 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
7 203 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ nord, 4° 04′ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 140 m |
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Superficie | 16,20 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pleyben - Châteaulin (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pont-de-Buis-lès-Quimerch | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune de Saint-Ségal | ||||
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Géographie
modifierSaint-Ségal est une commune du Parc naturel régional d'Armorique.
Description
modifierSaint-Ségal se trouve au nord de Châteaulin, son finage est en partie à l'intérieur d'une rive convexe de la rive droite de l'Aulne maritime (un estuaire soumis à l'influence des marées), mais les parties centrale et nord-est de son territoire, au relief accidenté, forment des collines dont l'altitude va jusqu'à 121 mètres en plusieurs endroits. Le bourg, à l'écart de l'estuaire de l'Aulne, en situation relativement centrale au sein de son finage, est vers 110 mètres d'altitude.
Le finage de Saint-Ségal est limité au sud et à l'ouest par l'Aulne maritime ; au sud-est un petit affluent de rive droite de ce fleuve côtier sépare la commune de Port-Launay ; au nord la Douffine (elle aussi affluent de l'Aulne maritime), en amont de Pont-de-Buis, sépare la commune de Lopérec et à l'est un affluent de la Douffine marque la limite avec Pleyben. Ces cours d'eau échancrent assez profondément le plateau et contribuent à donner à Saint-Ségal un relief vallonné.
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L'Aulne maritime (rive droite) à son entrée sur le territoire de la commune de Saint-Ségal.
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Sentier littoral longeant la rive droite de l'Aulne maritime en Saint-Ségal : roselières dans le lit majeur.
En dépit de son voisinage avec l'Aulne maritime, situé au débouché du canal de Nantes à Brest, Saint-Ségal est une commune traditionnellement exclusivement rurale, la rive marécageuse de l'Aulne n'ayant permis aucun aménagement portuaire (par le passé, avant 1840, le port de Port-Launay faisait toutefois partie de Saint-Ségal) et est restée inhabitée. On distingue traditionnellement deux terroirs : au sud-ouest, le "Goulid", autrefois couvert par la mer, correspondant au lit majeur de l'Aulne, aux sols fertiles, propices à l'agriculture et à l'élevage ; au nord-est le "Gorred", le plateau et les collines, zone plus élevée et moins riche.
La fabrication du charbon de bois dans les bois de Kerbriant (à l'extrême nord-est de la commune, rive gauche de la Douffine) a occupé les siècles passés de nombreux ouvriers charbonniers.
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées. Le bourg a connu depuis les années 1970 une urbanisation modérée, notamment le long de la route menant à Pont-de-Buis tout proche, mais l'ensemble de la commune a conservé ses caractéristiques rurales, évitant le mitage et la rurbanisation.
Géologie
modifierDes calcaires fossilifères datant du Viséen supérieur affleurent au Poull Du[1] (ils ont été exploités en carrière, notamment pour la production de chaux, deux fours ovoïdes sont construits en 1911 produisant de 10 à 15 tonnes de chaux par jour ; ils ferment en 1933[2]) ; ils sont intercalés dans les schistes de Châteaulin.
Transports
modifierUn ancien passage empierré permettant de traverser l'Aulne maritime au lieu-dit "Meilh dour" ("Moulin à eau"), reliant Dinéault à Saint-Ségal et permettant notamment de se rendre au pardon de Saint-Sébastien (en Saint-Ségal) le , est visible lors des grandes marées basses. Le passage n'était pas sans risques ; un naufrage, provoqué peut-être par un mascaret, coûta la vie à 11 personnes en 1757[3].
L'Aulne maritime, au débouché ouest du Canal de Nantes à Brest, a longtemps permis l'accès à la Rade de Brest ; mais Saint-Ségal ne dispose plus de port depuis que Port-Launay est devenu une commune indépendante en 1840 ; de toute manière tout trafic commercial a désormais disparu sur l'Aulne. Mais l'activité fluviale et portuaire de Port-Launay a entraîné la construction d'un chemin de halage (désormais sentier piétonnier) sur la rive droite de l'Aulne au début du XIXe siècle sur lequel circulaient de nombreux attelages qui tiraient les bateaux venant de Brest ; les attelages étaient fournis par les fermes voisines, notamment celle de Traon Izella[2].
Le bourg de Saint-Ségal est à l'écart des grands axes de circulation. L'ancienne route nationale 170 (désormais D 770) traverse le centre-ouest du territoire communal, de même que la voie express route nationale 165 désormais (de Nantes à Brest via Quimper et Châteaulin), la commune étant desservie par l'échangeur de Ti Raden.
De l'ancienne voie ferrée du Réseau breton, il subsiste le lieu-dit "La Gare de Saint-Ségal" à la limite est du territoire communal.
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1985 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,7 | 3,4 | 4,5 | 5,2 | 8,2 | 10,4 | 12,4 | 12,3 | 10,2 | 8,7 | 5,5 | 3,9 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 6,6 | 6,8 | 8,5 | 9,8 | 13,2 | 15,6 | 17,4 | 17,5 | 15,3 | 12,7 | 9 | 6,9 | 11,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,6 | 10,2 | 12,4 | 14,4 | 18,2 | 20,8 | 22,5 | 22,8 | 20,5 | 16,7 | 12,5 | 10 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,4 02.01.1997 |
−12,4 09.02.1991 |
−6,6 02.03.04 |
−3,6 10.04.08 |
−2,1 07.05.1997 |
0,9 04.06.1991 |
4,5 07.07.1996 |
2,8 31.08.1986 |
−0,4 30.09.10 |
−4,5 29.10.1997 |
−6,1 29.11.10 |
−7,3 26.12.10 |
−12,4 1991 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,3 24.01.16 |
20,5 27.02.19 |
23,6 19.03.05 |
27,9 15.04.15 |
30,6 25.05.1989 |
33,8 27.06.19 |
35,6 21.07.1990 |
37,7 03.08.1990 |
31,1 06.09.21 |
28,6 02.10.11 |
20,2 01.11.15 |
18 19.12.15 |
37,7 1990 |
Précipitations (mm) | 132,6 | 105,9 | 84,6 | 86,3 | 71,8 | 59 | 63,7 | 63 | 79,9 | 122,6 | 128,1 | 125,4 | 1 122,9 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Ségal est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), forêts (9 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones humides intérieures (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierToponymie
modifierSaint-Ségal était dénommé Sanctus Severinus ou Seint Sengar (vers 1330), Seint Sengar (en 1368), Sainct Segal (en 1535)[16]. Le nom proviendrait de saint Sengar, un saint irlandais peu connu, (peut-être saint Senan[17] ?)[18].
Antiquité
modifierSaint-Ségal a été un carrefour de voies romaines (notamment celle venant de Vorgium et se rendant vers la presqu'île de Crozon). La borne milliaire d'Ar-Groas-Ven en est le témoin ; des traces d'un camp romain (un oppidum) ont été identifiées au nord du bourg sur le plateau du Drénit[19].
Moyen Âge
modifierSaint-Ségal est une paroisse issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Pleyben dont elle a fait partie jusqu'au XVIe siècle[16].
La christianisation de la borne milliaire romaine est probablement liée au passage par Saint-Ségal de pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle[20]
L'enceinte médiévale sub-circulaire de Kerascoët remonterait au XIe siècle[21]. Le "Goulid" aurait été au départ mis en valeur par les moines de l'abbaye de Landévennec (les fermes de Kozkammeg, Kerdraon, Kerveur, etc. sont restées propriété de l'abbaye jusqu'au XVIIIe siècle)[2].
Époque moderne
modifierLa famille de Kerver, seigneur de Kerbriant en Saint-Ségal, était représentée aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1536 et 1562[22] (cette même seigneurie était possédée par François de Carné, baron de Kerliver Kerverziou, vers 1680). La famille de Kergadalan, seigneur du dit lieu en Saint-Ségal et aussi du Drévers en Pleyben, était représentée aux mêmes réformations et montres entre 1481 et 1562[23] et la famille de Trégoazec, seigneur du dit lieu en Dinéault, mais aussi de Garlan en Saint-Ségal aux mêmes réformations et montres entre 1448 et 1562[24]. Les manoirs de Lezaon, des Salles (lequel appartenait à la famille de Tréziguidy) et de Kergadalen ont disparu[25].
Détachée de la paroisse de Pleyben au XVIe siècle, cette commune est connue pour des faits liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675.
Le vicaire perpétuel de Pleyben, Yves Coquet, qui fit construire l'autel du Rosaire à l'Église Saint-Germain de Pleyben en 1698, employa à la chapelle Saint-Sébastien, de 1698 à 1710, les mêmes ouvriers, Jean Cevaër et Jean Le Séven ; ceux-ci auraient ensuite construit les retables de la chapelle Sainte-Marie-du-Ménez-Hom[26].
Une ordonnance royale datée du cite « St-Segal et sa trève nommée Port-Launay »[27].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Ségal de fournir 21 hommes et de payer 137 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[28].
La Révolution française
modifierPar la loi du , la paroisse de Saint-Ségal perd des hameaux annexés par la paroisse de Châteaulin (« le Port Launay et dépendances, les villages de Lauvaidic, Tyraden, Tynévez, Coscannec, Krendraon et K[e]rpleiben »)[29].
Le , durant la Révolution française, des chouans dirigés par Georges Cadoudal et venus de Locoal-Mendon dans le Morbihan pillent de la poudrerie de Pont-de-Buis et sur le chemin de retour assassinent le recteur constitutionnel de Saint-Ségal[30] ainsi que celui de Briec.
L'ancienne chapelle de Saint-They fut détruite à la suite de la Révolution française.
Le XIXe siècle
modifierSaint-Ségal décrit vers le milieu du XIXe siècle
modifierEn vertu de l'ordonnance royale du Saint-Ségal a perdu une partie de son territoire au profit de la commune de Port-Launay, alors créée.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Ségal en 1845 :
« Saint-Ségal : commune formée d'une ancienne annexe de Pleyben, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Lanvélé, Lanmeur, Penarmenez, Kersulou, Kerascoët, Guérigon, Perros, Kergudalen, Penfrat, Lanvaidic. Superficie totale 2 254 hectares dont (...) terres labourables 1 011 ha, prés et pâturages 148 ha, bois 96 ha, vergers et jardins 24 ha, landes et incultes 818 ha (...). Moulins : 4 (de Kerbriant, de Coscamec, à eau). Deux fours à chaux. Jadis Saint-Ségal contenait l'important village de Port-Launay. Une loi de 1840 a érigé cette section en commune. Ses contenances sont encore comprises ci-dessus dans celles de Saint-Ségal. Cette commune renferme les manoirs Neuf, du Drénit et de Kerbriant ; les chapelles Saint-Aubin, Saint-Tey, Saint-Nicoles et Saint-Sébastien. Il y a dans le mois de juillet, à cette dernière, un pardon fameux dans le pays et dit « le pardon des Guignes ». La cerise est très cultivée dans toute cette partie du Finistère, et l'on conçoit que la population ait rattaché la récolte de ce fruit à une assemblée fréquentée. Il y a trois autres pardons, qui sont moins fréquentés, bien qu'importants eux aussi. Cette commune cultive abondamment le trèfle, le panais et la pomme de terre ; et l"agriculture emploie beaucoup de « marles » [?], tant ceux qu'on enlève spécialement que ceux qui sont apportés comme lest par les navires de cabotage, qui les déchargent à Port-Launay. La route de Quimper à Brest traverse cette commune du sud au nord. Géologie : au sud, terrain tertiaire moyen ; au nord grauwacke. On parle le breton[31] »
La construction du Canal de Nantes à Brest, grâce au port de Port-Launay, permet le développement d'une agriculture exportatrice, via la Rade de Brest, notamment de plants de pommes de terre, dès le XIXe siècle.
René-Jean Le Stum[Note 5], soldat au 91e de ligne, fut blessé le lors de la Bataille de Malakoff (pendant la Guerre de Crimée) et dût être amputé d'une jambe[32].
Les carrières d'ardoise
modifierEn 1838, les carrières d'ardoise de Châteaulin, Saint-Coulitz, Lothey et Saint-Ségal sont si multiples qu'elles se touchent « presque l'une à l'autre », mais Camille Vallaux constate en 1905 que ces carrières sont « toutes, sans exception, abandonnées »[33].
L'uromante de Saint-Ségal
modifierDans les années avoisinant 1850 Louis Cloarec[Note 6], surnommé "Louis-Philippe", qui avait sa maison à proximité de la chapelle Saint-Sébastien (Saint anti-pesteux), donnait des consultations à son domicile, ainsi qu'à Châteaulin. « Il a une clientèle plus belle que n'importe quel médecin ou pharmacien de l'arrondissement » témoigne le pharmacien de Châteaulin. Il donne à ses patients du « louzoù de saint Sébastien », un mélange d'absinthe et d'anis dans de l'eau, et diverses décoctions. Il se dit uromante (« jugeur d'urines », établissant parfois ses diagnostics à partir des urines des patients) et utilise pour impressionner sa clientèle divers artifices, s'affublant d'un tricorne, d'une robe noire, utilisant des livres mystérieux et des signes cabalistiques. Poursuivi pour exercice illégal de la médecine, il fut condamné en par le tribunal correctionnel de Châteaulin à une peine symbolique[34].
L'école de hameau de Pont-de-Buis
modifierFin XIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :
- Le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
- Le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Saint-Ségal (Pont-de-Buis, qui faisait alors partie de la commune de Saint-Ségal)[35].
Saint-Ségal décrit en 1889
modifierBenjamin Girard décrit ainsi Saint-Ségal en 1889 :
« La commune de Saint-Ségal, située sur la rive droite de l'Aulne, en aval de Port-Launay, est traversée par la route nationale 170. Le bourg, peu important, a une population agglomérée de 129 habitants. L'église paroissiale et la chapelle saint-Sébastien, qui s'élève dans un joli paysage, sur la rive droite de l'Aulne, étaient autrefois deux trèves de Châteaulin [sic, de Pleyben]. Sur le territoire de Saint-Ségal se trouve la poudrière de Pont-de-Buis, établissement très important qui dépend du ministère de la guerre ; il occupe un nombreux personnel ouvrier et fabrique toutes les espèces de poudres. Il possède au Moulin-Blanc, près de Brest, une annexe réservée à la fabrication de coton-poudre[36]. »
Une explosion à la poudrerie de Pont-de-Buis
modifierUne explosion survenue à la poudrerie de Pont-de-Buis en fit 5 victimes, dont trois de Saint-Ségal : Michel Nicolas, Jean Théodore et Joseph Bescond[37].
Le XXe siècle
modifierLa Belle Époque
modifierEn réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Saint-Ségal écrit : « Les instructions [religieuses] se font exclusivement en breton, excepté pour la mission en 1897, où l'on donnait un sermon français le soir pour essayer de faire du bien à quelques employés de la poudrerie de Pont-de-Buis qui ne sont pas du pays et ne comprennent guère la langue bretonne »[38].
La tradition était pour les personnes suicidées de les enterrer en creusant un trou au pied d'un arbre, de jeter le cadavre dedans, même brusquement, puis de l'arroser de chaux vive afin qu'il aille plus vite en enfer ; une exception fut faite pour le sacristain, lui aussi suicidé, car on trouva sur le cadavre un chapelet[39].
Le tronçon entre Pleyben et Châteaulin-Ville de la ligne de chemin de fer à voie métrique entre Carhaix et Châteaulin est mis en service le ; ce tronçon du Réseau breton, exploité par la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest, long de 13 259 mètres comprend les stations intermédiaires de Saint-Ségal et Port-Launay[40].
Un décret en date du attribue à la commune de Saint-Ségal, faute de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Saint-Ségal qui étaient placés sous séquestre[41]. Un bureau de bienfaisance fut créé à Saint-Ségal uniquement en 1946.
La Première Guerre mondiale
modifierLe monument aux morts de Saint-Ségal porte les noms de 59 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 5 sont morts sur le front belge dont 3 dès le (Yves Riou et Jean Teurnier à Maissin et François Pouchoux à Rossignol), un dès le (Jean Goulard à Gilly) et le cinquième Charles Cevaër le à Nieuport) ; un au moins (Jean Moré, disparu le lors du naufrage du vapeur Finistère) est un marin disparu en mer ; Pierre Poulmarch est mort des suites de ses blessures alors qu'il était prisonnier de guerre en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux Jean Jacques Couchouron, soldat au 77e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Esnes (Meuse) et Louis Ménez, maréchal des logis au 28e régiment d'artillerie de campagne, tué à l'ennemi le à Saint-Mard (Aisne) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[42].
Par ailleurs Guillaume Ruppert, marsouin au 1er régiment d'infanterie coloniale du Maroc, a été tué à l'ennemi lors de la Bataille d'Elhri (Maroc) le .
L'Entre-deux-guerres
modifierLe syndicat agricole de Saint-Ségal s'occupe, à partir de 1924, de la sélection de plants de pommes de terre, notamment de la variété "Institut de Beauvais" ; ils peuvent en expédier environ 10 wagons de 10 tonnes chacun à l'époque de l'arrachage ; la Société d'Agriculture de l'Aveyron en recommande l'achat[43].
Yves Morvan, de Saint-Ségal, était étalonnier, c'est-à-dire qu'il disposait d'un haras privé, élevant notamment des étalons postiers bretons[44]. Plusieurs autres agriculteurs de Saint-Ségal élevaient des chevaux de la race postière Norfolk bretonne pendant l'Entre-deux-guerres[45].
La Seconde Guerre mondiale
modifierLe monument aux morts de Saint-Ségal porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean Yvenat, sergent au 58e bataillon de mitrailleurs motorisés, a été tué à l'ennemi le à Valette (Moselle) et décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Jacques Thomin, quartier-maître torpilleur, est disparu en mer lors du naufrage du sous-marin Sfax le ; plusieurs personnes sont des victimes civiles de la guerre[42] tuées lors du repli des Allemands contre lesquels se battaient les résistants de la région pendant l'été 1944 (par exemple Anna Kerzulec, épouse Homo, tuée le par les Allemands après avoir été torturée par les Allemands pendant deux jours, ceux-ci croyant qu'elle ravitaillait les maquisards du secteur)[46] ou victimes d'une rafle, par exemple Louis Morvan[Note 7].
L'après Seconde Guerre mondiale
modifierPar un décret en date du la commune de Saint-Ségal perd une partie de son territoire au profit de la commune de Pont-de-Buis, alors créée[47].
Une étude a décrit l'évolution de l'agriculture à Saint-Ségal entre 1950 et 1984 : en 1950 la pomme de terre de semence reste la première production, fournissant en moyenne 30 % du revenu brut d'exploitation des 151 exploitations agricoles de la commune ; l'auteur note peu de machines modernes qui, de plus, sont assez mal utilisées et les bâtiments agricoles restent traditionnels et souvent vétustes. En 1984 le nombre des exploitations agricoles n'est plus que de 64 (la surface agricole utile passant en moyenne de 15,6 ha en 1950 à 30,1 ha en 1984) ; l'élevage est devenu l'activité la plus importante (53 % du revenu brut moyen d'exploitation provient des élevages de porcs, 22 % des bovins)[48].
Le XXIe siècle
modifierLe Centre de formation des pompiers du Finistère s'installe à partir de 2024 à Kergadalen dans l'ancien centre de formation de la Chambre d'agriculture de Bretagne[49].
Langue bretonne
modifierL’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
Le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 2 a été remis à la commune le .
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].
En 2021, la commune comptait 1 140 habitants[Note 23], en évolution de +8,99 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Commentaire : Le détachement de la commune de Port-Launay en 1840, et celui de Pont-de-Buis en 1948, expliquent les deux pics démographiques que l'on constate en 1836 et 1946, les recensements postérieurs à ces deux dates montrant en conséquence une baisse brutale du nombre des habitants. L'essor de la poudrerie de Pont-de-Buis, alors en Saint-Ségal, explique le gain démographique de la deuxième moitié du XIXe siècle, qui se prolonge jusqu'en 1921. Le minimum démographique est atteint en 1975 en raison de l'exode rural, la commune connaissant depuis un renouveau démographique certain.
Économie
modifierLieux et monuments
modifierL'inventaire du patrimoine architectural de Saint-Ségal a été réalisé en 2009[58].
Monuments
modifier- Chapelle Saint-Sébastien : elle date du XVIe siècle, son porche, sa sacristie octogonale (elle date de 1742), son linteau et sa fontaine de dévotion ; saint Sébastien était invoqué contre la peste et toutes sortes de fièvres. Simple chapelle d'une paroisse essentiellement rurale (Pleyben) dont Saint-Ségal est alors une simple trève), elle est construite à l'initiative d'Yves Coquet, recteur de Pleyben entre 1694 et 1720 avec l'appui financier des seigneurs de Kergoët, seigneurs du Guilly en Lothey[59]. Ses six pardons annuels (dont celui du beurre au printemps, des guignes [cerises] l'été et des perous [poires] à l'automne, de la Saint-Sébastien et de la Saint-Fabien en janvier) étaient très fréquentés et étaient l'occasion de foires importantes), de nombreux pèlerins venant en bateau par l'Aulne. La chapelle est construite en kersanton et pierres de Logonna. Sur le portail extérieur de l'enclos est représenté le martyre de saint Sébastien ; à l'intérieur de la chapelle deux beaux retables du début du XVIIIe siècle (le retable du maître-autel date des environs de 1710[60]) et le retable sud, une chaire à prêcher[61], une poutre de gloire portant une crucifixion, des sablières et blochets provenant de l'atelier du maître de Pleyben (dernier quart du XVIe siècle)[62], des statues anciennes (dont la Vierge à la Démone[63]) et des volets ornementés (avec notamment une iconographie des saints Côme et Damien[64]).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le maître-autel et le retable du chœur (vue d'ensemble).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le retable du chœur (vue partielle, statues de saint Fabien et saint Sébastien).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le retable du chœur (vue partielle, statues de saint Roc'h et saint Maudez).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le retable du chœur (vue partielle, statues de sainte Anne et saint Joachim).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : retable sud, détail (Adoration des Bergers).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : retable sud, détail (Présentation au Temple).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : retable sud, détail (Noli me tangere ou Apparition du Christ à Marie-Madeleine).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : la Poutre de Gloire.
- Calvaire de la chapelle Saint-Sébastien (il date de 1541-1544 et est en kersanton et pierre de Logonna)[65] et l'échalier.
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Saint-Ségal : le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, vue d'ensemble.
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Saint-Ségal : le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, partie sommitale.
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Saint-Ségal : vue partielle du calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, la Flagellation.
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Saint-Ségal, le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, un archer.
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Saint-Ségal, le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, Piéta.
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Saint-Ségal : le socle du calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, masques.
- Fontaine de Saint-They à Lanvélé. Cette fontaine est dédiée à saint They, un saint peu connu du début du IVe siècle qui aurait été un disciple de saint Guénolé à l'abbaye de Landévennec[66].
- Manoir de Kerbriant (il date du XVIe siècle)[67].
- Ancienne borne milliaire romaine de Croaz-Men (stèle christianisée au Moyen-Âge).
- Stèle de l'âge du fer.
- Église paroissiale Saint-Séverin, dédiée à saint Séverin, (de style néoroman, elle a été édifiée en 1896-1897 par l'architecte Armand Gassis en remplacement d'une église datant du XVIe siècle)[68] et le calvaire de la place de l'Église. Saint Séverin aurait été substitué à saint Sengar, un saint irlandais qui était le saint patron originel de la paroisse[16].
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Saint-Ségal : église paroissiale Saint-Sévérin.
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Saint-Ségal : le calvaire du bourg situé face à l'église Saint-Sévérin.
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Atlante près du calvaire du bourg près de l'église Saint-Séverin de Saint-Ségal.
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Saint-Ségal : le calvaire de la rue Saint-Sévérin.
- Le calvaire du bourg (vers 1550 et 1630, en kersanton, atelier Prigent et Roland Doré[69].
- 8 croix et calvaires (dont les deux précités)[70].
- Le monument aux morts a la particularité d'avoir un soldat allongé (gisant).
Autres
modifier- Serres de Penfrat.
- Centre de formation agricole.
- PBK formation. Kergadalen. Formation photographique et infographique (exposition en plein air sur d'immenses bâches de travaux photographiques).
- Une école Julie-Daubié a été ouverte à Saint-Ségal, comprenant 5 classes et 127 enfants. Cette école est réputée « école modèle » depuis septembre 2011 de par ses normes écologiques « basse consommation d'énergie ».
- Le "Musée des champs" (il dépendait du Parc naturel régional d'Armorique) est fermé depuis le début des années 2000. Il présentait l'évolution de la vie paysanne depuis 1945 par la présentation d'outils, d'instruments agricoles, de tracteurs, et de moissonneuses batteuse ; un espace était consacré à la culture du blé noir.
Événements
modifier- Salon du livre rural (il n'est plus organisé).
- Exposition photographique le long des routes.
Personnalités liées à la commune
modifier- André Joseph Emmanuel Massenet, né le à Saint-Ségal, général de brigade en 1916 et général de division en 1918 pendant la Première Guerre mondiale, décédé le à Paris (XIVe arrondissement).
- Jean Yves Cornec, né le à Pen ar Coat en Saint-Ségal, décédé le à La Verrière (Yvelines), instituteur, syndicaliste à la Fédération unitaire de l'enseignement de la CGTU puis au sein du Syndicat National des Instituteurs (SNI)[71], père de Jean Cornec, avocat, président de la FCPE.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- René-Jean Le Stum, né le à Saint-Ségal.
- Jean Louis Cloarec, né le à Saint-Ségal, décédé le à Saint-Sébastien en Saint-Ségal.
- Louis Morvan, né le à Saint-Ségal, pilote dans l'aéronavale, fusillé par les Allemands le à Quimerc'h.
- François Ulliac de Kerleau, né le à Saint-Ségal, décédé le à Saint-Ségal.
- Alexandre Salonne, né le à Pleyben, décédé le à Châteaulin.
- Yves Autret, né le à Saint-Ségal, décédé le à Saint-Ségal.
- Hervé Gourlay, décédé le au bourg de Saint-Ségal.
- Paul Lénez, né le à Châteaulin.
- Peut-être Gabriel Le Marchadour, né le à Saint-Ségal, décédé le à Châteaulin.
- Jean-Marie Nicolas, né le 1er messidor an XI () à Saint-Ségal, décédé le à Saint-Ségal.
- Yves Frabolot, né le à Saint-Ségal, décédé le à Cosquérou en Saint-Ségal.
- Guillaume Guillerm, né le à Hanvec, décédé le au bourg de Saint-Ségal.
- Gustave Émile Tirilly, né le à Saint-Ségal, décédé le à Saint-Ségal.
- François Nédelec, né le à Kergan en Hanvec, décédé le au bourg de Saint-Ségal.
- É mile Brest, né le au Drénit en Saint-Ségal, décédé le à Pont-de-Buis en Saint-Ségal.
- Germain Tirilly, né le à Saint-Ségal.
- Corentin Kerbrat, né le à Kerfeunteun, décédé le à Pont-de-Buis.
- Jean-François Le Guillou, né le à Saint-Ségal, décédé le à Brasparts.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierNotes
modifierCartes
modifierRéférences
modifier- Annick Pelhate, Caractères sédimentologiques des schistes de Châteaulin aux environs de Locmaria-Berrien et Poullaouën, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 1970, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687178z/f13.image.r=S%C3%A9gal?rk=1845502;4
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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- Ordonnance du Roi, portant imposition pour la dépense annuelle de la Garde-côte de Bretagne, du 7 août 1759.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, sous la direction de Jérôme Mavidal et Émile Laurent, première série (1787 à 1799), tome 46, Paul Dupond éditeur, Paris, 1895.
- Journal Le Temps no 15863 du 8 juillet 1903 et no 15864 du 9 juillet 1903
- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj5l6XKmvzsAhWEyIUKHdOAAqYQ6wEwAHoECAMQAQ#v=onepage&q=Saint-S%C3%A9gal&f=false
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- Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 novembre 2020
- Sa famille était d'origine ardennaise (de nombreux ouvriers venus des Ardennes furent employés dans les carrières locales dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle). Source : Léna Gourmelen, Ardoise en Bretagne, Coop Breizh, 2008, [ (ISBN 978-2-84346-383-9)]
- "Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 9 janvier 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6230553c/f8.image.r=S%C3%A9gal?rk=708158;0
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Hélène et Yves Rolland, Entre terre et mer ou la naissance de deux communes au fil de l'Aulne. Port-Launay : 1840 - Pont de Buis : 1949