Sigmar Rettich
Sigmar Rettich, né le à Waldshut, dans le Grand-duché de Bade, à l'époque dans l'Empire allemand[1] et mort le à Zurich, est un coureur cycliste sur piste allemand de naissance, courant aussi parfois sous la nationalité suisse. Il a remporte de nombreuses victoires en tandem associé à Gabriel Poulain.
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Biographie
modifierSigmar Rettich est né à Waldshut à l'époque dans l'Empire allemand.
En 1901, il est licencié en classe B, par la fédération allemande (Verband Deutscher Radrennbahnen)[2]. Il s'installe à Paris en 1901 et court sous la nationalité suisse[note 1],[1],[3]. Il s'aligne sur Toulouse-Luchon-Toulouse en 1902[4]. Il court le Derby d'Allemagne en 1903[5]; Il prend le départ des six jours de New York en 1903[6], associé à Beaugendre[7] qui abandonne, Rettich continue avec Gougoltz[8], mais abandonne à la suite d'une chute[9],[10]. La question de sa nationalité fait débat[11]. Il participe au Grand Prix de Paris 1904[12].
Il court pour l'Allemagne aux championnats du monde de cyclisme sur piste 1905 à Anvers[13]. Il est éliminé en série[14] et court l'épreuve de tandem avec Gabriel Poulain. Il participe au Grand Prix de Paris 1906 où il remporte le Prix de l'Espérance, cette année là[15],[16]. Il arrive en demi-finale du championnats du monde de vitesse 1906[17]. Il court en tandem avec Gabriel Poulain, lors du Grand Prix de Paris 1907 et finit 2e du Prix de l'Espérance[18].
En 1908, il s'entraine sur route et court Paris-Roubaix où il est mis hors course. Il prend le départ de Bordeaux-Paris 1908[19],[20]. Il abandonne 20 km avant Ruffec[21]. Le Rad-Welt (de) le considère bien comme un coureur allemand[22].
Il participe aux six jours de Berlin 1910, associé à Albert Schipke[23], mais abandonne et est remplacé par Julius Bettinger (de)[24].
Le 19 octobre 1912, au Parc des Princes, Sigmar Rettich remporte, le prix Dubos, pour un « vol » en aviette (bicyclette volante) sur une distance de plus d'un mètre à une hauteur d'au moins dix centimètres[note 2],[25],[26],[27],[28],[29].
Le 31 juillet 1914, il court encore au Parc des Princes[30]. Le 3 août, il est conduit aux Sables d'Olonne, où il reçoit un laissez-passer pour Barcelone où il vit quelque temps sans travail et dans le plus grand dénuement. Le 2 octobre, son père lui envoie l'argent nécessaire pour rentrer à Bâle où il habite. Pendant son voyage vers Gênes, il est arrêté, le 10 octobre, à bord du navire italien Sibilla, par les autorités françaises et interné à Casabianda en Corse[1], puis à Uzès et finalement à l'Île Longue de 1916 à 1919.
En 1928, L'Auto indique que Sigmar Rettich a demandé une licence pour recourir[31].
Palmarès
modifierChampionnat national
modifier- 2e du championnat de Suisse de demi-fond : 1900[32]
Championnat régional
modifier- Champion de Zurich : 1905[33]
Grand-Prix
modifier- Grand Prix de Cannes : 1903[34],[35]
- Grand Prix de Saint-Etienne (demi-fond) : 1903[36]
- Grand Prix d'Amiens : 1904[37]
- Grand Prix de Genève : 1904[38],[39]
- Grand Prix du Conseil général à Tours: 1908[40]
- Grand Prix de Lyon : 1906[41]
- Grand Prix de Bordeaux : 1906
- Grand Prix d'Angers : 2e en 1906, 3e en 1904 et 1907
- Prix de l'Espérance : 1906, 2e en 1907 et 3e en 1910
- Grand Prix d'Eté à Buffalo : 1911[42]
Autres
modifierVie privée
modifierIl se marie en septembre 1905 à Paris, avec Emma Muller (1875-1922)[50], la secrétaire de Choppy Warburton, le manager de Tom Linton et Jimmy Michael[51].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Son père est chef du bureau des télégraphes à la gare badoise de Bâle où il habite depuis 1897.
- Prix d'une valeur de 500 francs offert par Bernard J. Dubos. Gabriel Poulain a remporté le premier, le prix Peugeot de 1000 francs, pour un vol de plus de 1 mètre, le 4 juillet 1912
Références
modifier- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
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- « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
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- « Le Monde sportif », sur Gallica, (consulté le )
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- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Ouest-Éclair », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
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- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Humanité », sur Gallica, (consulté le )
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- « L'Aéro », sur Gallica, (consulté le )
- « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
- (de) Wiener Luftschiffer-Zeitung, (lire en ligne)
- « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « Cyclette revue », sur Gallica, (consulté le )
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- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Écho de la Riviera », sur Gallica, (consulté le )
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Liens externes
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