Simone d'Herlys

artiste de music-hall de la Belle Époque


Jude Simone Marie Daudirac dite Simone d'Herlys[1], née le à Tarbes (Hautes-Pyrénées)[2] et morte le dans le 16e arrondissement de Paris[3], est une artiste de music-hall française.

Simone d'Herlys
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jude Simone Marie DaudiracVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
La Belle d'HerlysVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité

Surnommée la Belle d'Herlys, elle était surtout connue pour ses tenues de scènes se réduisant souvent à quelques rangs de perles[4]. Elle a été membre de la troupe américaine des Ziegfeld Follies de 1916 à 1919.

Biographie

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Avant la Première Guerre mondiale, elle est la principale danseuse nue de toutes les revues, créées chaque été par les directeurs de music-hall parisiens pour satisfaire la curiosité des touristes américains, aux Folies-Marigny, au Moulin Rouge ou au Théâtre Femina.

En juillet 1914, elle est inculpée, ainsi que Mlle Dracy[5] et les directeurs de l'Olympia et du Moulin Rouge, d'outrage aux bonnes mœurs[6].

Simone d'Herlys fait la connaissance et entretient une relation avec Tod Sloan (en), ancien jockey américain et propriétaire du New York Bar, 5 rue Daunou[4]. Fin 1915, ils sont arrêtés à Londres pour tenue de maison de jeu clandestine et sont expulsés du Royaume-Uni comme « étrangers indésirables »[7],[8],[9],[10]. Elle revient en France.

En , Simone d’Herlys part aux États-Unis et Florenz Ziegfeld lui offre une place dans son spectacle Midnight Frolic, au New Amsterdam Theatre de New-York. Elle est l'une des nombreuses figurantes de The Century Girl[11].

En 1919, dans Ziegfeld Follies of 1919, un tableau vivant de Ben Ali Haggin, intitulé « Melody Fantasy and Folly of Years Gone By », montre Simone D’Herlys en Lady Godiva sur un grand cheval blanc et vêtue de rien d’autre qu’un serre-tête et ses longues mèches[12],[13].

Simone d'Herlys apparait une dernière fois sur scène dans la revue Paris qui jazz d'Albert Willemetz représentée au Casino de Paris en octobre 1921. Elle avait alors 27 ans. Quelques mois plus tard, en juin 1922, elle épouse à Saint-Raphaël[14] l'auteur dramatique et lyrique Jacques-Charles[15] qui avait produit son dernier spectacle.

Représentations

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La belle d'Herlys dans sa création de Vénus dans l'opéra Quo Vadis au théâtre des Champs-Élysées en mars 1920.

Iconographie

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En dehors des portraits artistiques réalisés par le photographe Jules Sabourin, Simone d'Herlys a également posé pour les peintres Gustave Brisgand et Raphael Kirchner pour son tableau Temptation[11]

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Nom parfois orthographié Dherlys ou Derlys voire Derlyss. L'origine de ce nom de scène est inconnue.
  2. Acte de naissance n° 7 (vue 7/457). Archives municipales de Tarbes, état-civil numérisé, registre des naissances de 1894.
  3. Acte de décès n° 899 (vue 14/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 16e arrondissement, registre des décès de 1977.
  4. a b et c (en) « Paris Theatres More Daring Since the "Curfey Law" », The Washington times,‎ , p. 7 (ISSN 1941-0697, lire en ligne, consulté le )
  5. ou Drassy sur laquelle on ne sait rien.
  6. « L'Echo d'Alger », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Le Petit Parisien », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  9. (en) « Tod Sloan deported », The Advertiser,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) « Todhunter Sloan », NZ Truth, no 559,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le ).
  11. a b et c (en) The Green Book Magazine 1917-03: Vol 17 Iss 3, Out-of-copyright, (lire en ligne)
  12. a et b (en) Ethan Mordden, Ziegfeld, St. Martin's Press, , 341 p. (ISBN 978-0-312-37543-0, lire en ligne), p. 181
  13. (en) Theatre magazine, New York, (lire en ligne), p. 79
  14. Acte de mariage n° 38 (vue 122/151). Archives départementales du Var en ligne, état-civil de Saint-Raphaël, registre des mariages de 1922.
  15. Mardochée Jacques Charles dit Jacques-Charles (Paris 1882-Paris 1971) est le parolier d'environ 700 chansons et le créateur d'une centaine de revues en France et à l'étranger. Il a été fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1932 puis élevé au grade d'officier en 1943.
  16. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Le Bonnet rouge », sur Gallica, (consulté le )
  20. « L'Homme libre », sur Gallica, (consulté le )
  21. Recueil factice de documents concernant les revues de la Cigale, 1915 (lire en ligne)
  22. « La Rampe », sur Gallica, (consulté le )
  23. (en) Charles Higham, Ziegfeld, Chicago, Regnery, , 245 p. (lire en ligne), p. 118
  24. Robert Baral, Revue : a nostalgic reprise of the great Broadway period, New York :, Fleet Pub. Corp., , 291 p. (lire en ligne), p. 13
  25. (en) Theatre magazine, New York, (lire en ligne), p. 81
  26. Norton 2002, p. 179.
  27. Norton 2002, p. 187.
  28. Les premières. Casino de Paris : "Pa-Ri-Ki danse". L'Homme libre, 4 décembre 1919, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  29. « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
  30. Les théâtres. Répétition générale. L'Homme libre, 5 décembre 1920, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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