Sonate K. 466

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 466
fa mineur4/4, Andante moderato, 76 mes.

K.465K.466 → K.467
L.117L.118 → L.119
⋅ — P.501 → P.502
F.409F.410 → F.411
XI 12 ← Venise XI 13 → XI 14
XIII 12 ← Parme XIII 13 → XIII 14
Münster I 1 → I 2
116 ← Cary 117 → 118
17 ← Lisbonne 18 → 19

La sonate K. 466 (F.410/L.118) en fa mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 466 en fa mineur, notée Andante moderato, forme une paire avec la sonate suivante.

L'ouverture présente ce qui deviendra l'accompagnement pour une bonne partie de l'œuvre. L'accompagnement binaire où vient se greffer un motif ternaire, dès la mesure 5, constitue le seul exemple de superposition de trois pour deux[1].


 
Premières mesures de la sonate en fa mineur K. 466, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 13 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme XIII 13 (Ms. A. G. 31418). Les autres sources manuscrites sont Münster I 1 (Sant Hs 3964) et Vienne C 1 (VII 28011 C)[2]. Une copie figure à Lisbonne, ms. FCR/194.1 (no 18) et à la Morgan Library au sein du manuscrit Cary 703 (no 117)[3].


Interprètes modifier

Parmi les plus jouées, la sonate K. 466 est défendue par de nombreux pianistes, parmi lesquels Vladimir Horowitz (1964 et concert 1967, Sony), Emil Gilels (1960, Melodiya et 1984, Ermitage/Aura), Christian Zacharias (1979), Dubravka Tomšič Srebotnjak (1987, Grosse Meister), Inger Södergren (1988, Calliope/Saphir), Mūza Rubackytė (2000), Roland Pöntinen (BIS), Ievgueni Soudbine (2005, BIS), Soyeon Lee (2006, Naxos), Racha Arodaky (2007), Maurizio Baglini (2014, Decca), Maria Walzer 2014, Orlando), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5), Giuseppe Guarrera (Festivaldebüts 2019, Ruhr festival, vol. 38) et Mary Hellmann (2020, Centaur Records).

Au clavecin, elle est interprétée par Colin Tilney (1979, L'Oiseau-Lyre/Decca), Scott Ross (1985, Erato)[4], Kenneth Weiss (2001, Satirino), Alan Curtis (2002, Virgin), Pierre Hantaï (2005, Mirare), Richard Lester (Nimbus, vol. 4), Cristiano Holtz (Hortus, 2016) et Frédérick Haas (2016, Hitasura).

Emilia Fadini l'a enregistrée au piano-forte (Stradivarius) et Tedi Papavrami en a réalisé une transcription pour violon seul (2006, Æon). Alberto Mesirca (2007, Paladino Music), Thibault Cauvin (2013, Vogue) et Stefano Grondona (2017, Stradivarius) l'interprètent à la guitare.

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 225.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  3. Yáñez Navarro 2016, p. 115, 140.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

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Liens externes modifier