Sonate K. 474

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 474
mi bémol majeur
, Andante è cantabile, 54 mes.

K.473K.474 → K.475
L.202L.203 → L.204
P.501P.502 → P.503
F.417F.418 → F.419
XI 20 ← Venise XI 21 → XI 22
XIII 20 ← Parme XIII 21 → XIII 22
I 9Münster I 9 → I 10
32 ← Lisbonne 33 → 33a

La sonate K. 474 (F.418/L.203) en mi bémol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate K. 474, en mi bémol majeur, notée Andante è cantabile, forme une paire avec la sonate suivante[1].

Malipiero trouve dans les mesures 4 à 7, un écho dans le nocturne en si majeur de Frédéric Chopin, qui offre un exemple frappant de l'habitude de Scarlatti de « distinguer un certain passage à considérer en modifiant brusquement le rythme des phrases, syntaxe et texture logique pour créer quelque chose de particulier, puis ramène le passage relativement inchangé à un moment ultérieur » (Chris Willis). Le cas est ici la courte section avec une octave staccato qui bondit à la main gauche, contre une figure à consonance espagnole à la main droite. Rita Benton considère cette façon de traiter une section comme « partie du mouvement général de la pièce, pas un segment entièrement indépendant ou contrasté de celui-ci »[2].


 
Première section de la sonate en mi bémol majeur K. 474, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

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Le manuscrit principal est le numéro 21 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 21 (Ms. A. G. 31418), Münster I 9 (Sant Hs 3964) et Vienne C 9 (VII 28011 C) et G 45 (VII 28011 G)[3] et Q 15114 (no 1)[4]. Une copie figure à Montserrat, ms. AM 656[5] ; une à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 110[6] ; une à Lisbonne, ms. FCR/194.1 (no 33)[7].

Interprètes

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Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonate K. 474
noicon
interprétée au piano par Marcelle Meyer (1954)

La sonate K. 474 est défendue au piano, notamment par Marcelle Meyer (1948 et 1954, EMI), Vladimir Horowitz (1964, Sony), Christian Zacharias (1979, EMI), Fou Ts'ong (1984, Collins/Meridian), András Schiff (1987, Decca), Balázs Szokolay, (1988, Naxos), Beatrice Long (1996, Naxos, vol. 4), Racha Arodaky (2007, Zig-Zag Territoires), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5), Angela Hewitt (2017, Hyperion, vol. 2) et Lucas Debargue (2019, Sony) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[8], Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 4), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 10), Carole Cerasi (2010, Metronome), Frédérick Haas (2016, Hitasura), Pierre Hantaï (2016, Mirare, vol. 5) et Lillian Gordis (2018, Paraty). Leo Brouwer en a donné une transcription pour guitare qu'il a enregistrée pour le label Erato (1974), parmi une douzaine de sonates, Narciso Yepes (1985, DG) et Fábio Zanon (2006, Musical Heritage).

Le Quatuor de saxophones italien en donne une transcription (2017, Da Vinci Classics).

Notes et références

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  1. Chambure 1985, p. 226.
  2. Grante 2017, p. 14–15.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  4. Yáñez Navarro 2016, p. 173.
  5. Yáñez Navarro 2016, p. 127.
  6. Yáñez Navarro 2016, p. 140.
  7. Yáñez Navarro 2016, p. 115.
  8. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources

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Articles connexes

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Liens externes

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