« Henri d'Artois » : différence entre les versions
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{{Redirect|L’enfant du miracle|homonymie=L'Enfant du miracle}}
{{Voir homonymes|Chambord|Henri V}}
{{Infobox Politicien
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| légende = Le comte de Chambord dans les [[années 1840]] ([[palais ducal de Modène]]).
| fonction1 = [[Liste des prétendants au trône de France depuis 1792|Prétendant légitimiste<br />aux trônes de France et de Navarre]]
| à partir du fonction1 = {{date|3|juin|1844}}
| jusqu'au fonction1 = {{date|24|août|1883}}<br /><small>({{durée|03|06|1844|24|08|1883}})</small>
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| successeur 1 = [[Philippe d'Orléans (1838-1894)|Philippe d’Orléans]] ([[Orléanisme|orléaniste]]) <br /> [[Jean de Bourbon (1822-1887)|Jean de Bourbon]] ([[Légitimisme|légitimiste]])
| fonction2 = [[Liste des monarques de France|Roi de France et de Navarre]]
| à partir du fonction2 = Non proclamé <br /> [[2 août|2]]
| jusqu'au fonction2 = {{date|7|août|1830}}<br /><small>({{durée|02|08|1830|07|08|1830}})</small>
| prédécesseur 2 = [[Charles X de France|Charles X]] <br /> [[Louis de France (1775-1844)|Louis XIX]] (non proclamé)
| successeur 2 = [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe I<sup>er</sup>]], roi des Français
| titres = [[Liste des comtes et ducs de Bordeaux|Duc de Bordeaux]]<br />Comte de Chambord
| dynastie = [[Maison capétienne de Bourbon|Maison de Bourbon]]
| nom de naissance = Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné d'Artois, <br />''duc de Bordeaux''
| date de naissance = {{date de naissance|29|septembre|1820}}
| lieu de naissance = [[Paris]] ([[Restauration (histoire de France)|France]])
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| sépulture = [[Kostanjevica (Görz)#Histoire|Crypte du couvent de Kostanjevica]] ([[Slovénie]])
| nationalité =
| père = [[Charles-Ferdinand d'Artois|Charles-Ferdinand d’Artois]], ''duc de Berry''
| mère = [[Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870)|Caroline des Deux-Siciles]]
| fratrie =
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| résidence =
| signature =
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| liste = [[Liste des prétendants au trône de France depuis 1792|Prétendants au trône de France]]
}}
'''Henri d'Artois'''
Le nom d'Henri d'Artois, qui est celui qui figure sur son acte de naissance, n'était pas son nom d'usage et n'a été utilisé ni par lui, ni par les Français. Sous la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]], il portait le titre de '''[[Liste des comtes et ducs de Bordeaux|duc de Bordeaux]]''', que lui donna [[Louis XVIII de France|Louis XVIII]] en hommage à la première ville qui se rallia aux Bourbons en [[1814]]. De [[1830]] à sa mort, il prit le titre de « comte de Chambord », du nom du château qui lui avait été offert par une souscription nationale. Ses partisans le considérèrent comme le roi « '''Henri V''' ».
Il est le dernier descendant légitime de [[Louis XV de France|Louis XV]] et de [[Marie Leszczyńska]]. Sa mort sans enfants en 1883 marque l'extinction de la [[Seconde maison d'Artois|branche Artois]] des Bourbons et le début d'une querelle (toujours d'actualité) entre les maisons d'[[Maison de Bourbon en Espagne|Anjou]] et d'[[Quatrième maison d'Orléans|Orléans]] pour savoir laquelle a le plus de légitimité à la [[Couronne de France]].
== Le duc de Bordeaux ==
[[Fichier:
Henri, duc de Bordeaux est le petit-fils du roi de France [[Charles X de France|Charles X]] et le fils posthume de [[Charles-Ferdinand d'Artois|Charles-Ferdinand d’Artois]], duc de Berry, fils cadet du [[Charles X de France|roi]], et de son épouse [[Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870)|Marie-Caroline des Deux-Siciles]]. Le duc de Berry a été assassiné, dans la nuit du 13 au 14 février 1820, par le bonapartiste [[Louis Pierre Louvel|Louis-Pierre Louvel]] qui voulait « détruire la souche » des [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbons]]. La duchesse de Berry, enceinte au moment du drame, accoucha sept mois et demi plus tard d’un fils, que [[Alphonse de Lamartine|Lamartine]] appela l’« enfant du miracle<ref>Alphonse de Lamartine, « Ode pour la naissance du duc de Bordeaux », ''Œuvres poétiques complètes'', Paris, La Pléiade, 1963, {{p.|42-43}}.</ref> ».
[[Fichier:Médaille pour le baptême du Duc de Bordeaux, avers.jpg|thumb|La duchesse de Berry sur la médaille frappée à l'occasion du baptême du duc de Bordeaux]]
[[Fichier:Médaille pour le baptême du Duc de Bordeaux, revers.jpg|thumb|Revers de la médaille]]
Le 11 octobre 1820, les Français donnent au prince le [[château de Chambord]], acheté par une souscription nationale. Henri est baptisé le {{date|1|mai|1821}} à Notre-Dame de Paris ; il a pour parrain et marraine son oncle et sa tante, le [[Louis de France (1775-1844)|duc]] et la [[Marie-Thérèse de France (1778-1851)|duchesse d’Angoulême]]. Il est d’abord placé, comme sa sœur aînée Louise, sous la responsabilité de la duchesse de Gontaut. En 1828, Charles X confie son éducation au [[Ange Hyacinthe Maxence de Damas|baron de Damas]]<ref>''Mémoires du baron de Damas'', publiés par son petit-fils le comte de Damas, Paris, Plon, 1922, tome II, {{p.|289}}.</ref>. Cet éducateur accorde beaucoup d’importance à l’apprentissage religieux<ref>[[René de La Croix de Castries|Duc de Castries]], ''Le Testament de la monarchie (V) Le grand refus du comte de Chambord : La légitimité et les tentatives de restauration de 1830 à 1886'', [Paris], Hachette, 1970, {{p.|28}}.</ref> ; il veille aussi à choisir des précepteurs qui initient le prince aux matières de bases, aux langues vivantes — allemand, italien — aux exercices physiques et au tir au pistolet<ref>Jean-Paul Bled, ''Les lys en exil ou la seconde mort de l’Ancien Régime'', Paris, Fayard, 1992, {{p.|25-26}}.</ref>.
== La révolution de 1830 ==
{{Article détaillé|Dissolution du 16 mai 1830|Ordonnances de Saint-Cloud|Trois Glorieuses|Hésitation de 1830|Lieutenance générale de Louis-Philippe d'Orléans|Charte de 1830}}
Le 25 juillet 1830,
== La monarchie de Juillet (1830-1848) ==
{{Article détaillé|Monarchie de Juillet}}
===De la Grande-Bretagne à l'Autriche===
[[Fichier:Henri V essai 5 francs C des M.jpg|thumb|Pièce en or, de 5 francs, à l'effigie d'« Henri V, roi de France » (1832). [[Département des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France|Cabinet des médailles]], Paris.]]
La famille royale s'installe au château de Holyrood. En avril [[1832]], la duchesse de Berry, mère du comte de Chambord, débarque en France dans l'espoir de provoquer un [[Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832|soulèvement dans l'Ouest de la France]], qui rendrait le trône à son fils. Sa tentative échoue. Arrêtée en novembre 1832, emprisonnée à la [[citadelle de Blaye]], elle y accouche d'une fille qu'elle présente comme le fruit d'un mariage secret avec le [[Hector Lucchesi-Palli|comte de Lucchesi-Palli]]. Discréditée, elle s'exile et le roi Charles X déchu confie l'éducation de ses petits-enfants à son autre belle-fille, la [[Marie Thérèse de France (1778-1851)|duchesse d'Angoulême]], fille des défunts [[Louis XVI de France|Louis XVI]] et [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]].
En octobre [[1832]], la famille royale quitte l'Angleterre pour s'installer au palais royal de Prague, en [[Royaume de Bohême|Bohême]]. L'éducation du duc de Bordeaux est confiée à {{Mgr}} [[Denis Frayssinous|Frayssinous]]. Le 27 septembre 1833, pour sa majorité, fixée à treize ans par les lois du royaume, le comte de Chambord reçoit un groupe de légitimistes français, qui le saluent au cri de « Vive le roi ! ». À leur retour en France, ces derniers sont poursuivis par le gouvernement de Louis-Philippe, mais acquittés par la cour d'assises. Le premier acte que le duc de Bordeaux accomplit à l'occasion de sa majorité est celui d'une « protestation solennelle contre l'usurpation de Louis-Philippe ».
En octobre [[1836]], la famille royale doit quitter Prague pour [[Gorizia|Goritz]], où Charles X meurt le 6 novembre. Son fils, le duc d'Angoulême, qui porte aussi le titre de comte de Marnes, devient en droit Louis XIX, aux yeux des légitimistes.
Le 28 juillet [[1841]], le comte de Chambord est victime d'un accident de cheval, qui le force à une longue convalescence, et lui laisse une claudication. En octobre 1843, il se rend à Londres, où il reçoit à Belgrave Square des légitimistes venus de France, parmi lesquels figure Chateaubriand.
===Chef de la Maison de Bourbon===
La mort du duc d'Angoulême, survenue le 3 juin [[1844]], met le droit en accord avec le fait : le comte de Chambord devient l'aîné de la maison de France et est reconnu sous le nom d'Henri V par ses partisans, les [[Légitimisme|légitimistes]], qui restent dans l'opposition sous la [[Monarchie de Juillet]], la [[Seconde République (France)|Seconde République]] et le [[Second Empire]].
Le premier acte du prétendant au trône de France est d'affirmer ses droits :
:{{citation|Devenu, par la mort du comte de Marnes, chef de la maison de Bourbon, je regarde comme un devoir de protester contre le changement qui a été introduit dans l'ordre légitime de succession à la
[[Image:Schloss Frohsdorf 01.jpg|thumb|Le château de Frohsdorf.]]
En 1844, le comte de Chambord et sa tante, la duchesse d'Angoulême, s'installent au château de Frohsdorf, situé au sud-est de Vienne. Le 15 novembre [[1846]], le comte de Chambord épouse [[Marie-Thérèse de Modène]], avec laquelle il devait former un couple uni. Le père de cette princesse de vingt-neuf ans, le duc [[François IV de Modène]], était le seul souverain européen à n'avoir pas reconnu la [[Monarchie de Juillet]]. La duchesse, née princesse [[Marie-Béatrice de Sardaigne|Marie Béatrice Victoire Joséphine de Sardaigne]], de la maison de Savoie, était l'héritière des [[Maison Stuart|Stuart]] pour régner sur la [[Grande-Bretagne]], mais exclue de la succession à cause de l'[[Acte d'établissement]] anti-catholique de 1701. Quelques années auparavant, le comte de Chambord avait souhaité se marier avec la sœur cadette de son épouse, [[Marie Béatrice de Modène (1824-1906)|Marie Béatrice de Modène]], mais celle-ci s'était déjà promise à un infant d'Espagne, le prétendant [[carlisme|carliste]] [[Jean de Bourbon (1822-1887)|Jean de Bourbon]].
Depuis Frohsdorf, le comte de Chambord se tient au courant des affaires françaises et internationales. « Il lit quotidiennement plusieurs titres de la presse française et étrangère, prend connaissance des brochures et des livres qui lui sont envoyés, reçoit des voyageurs venus de France, entretient des correspondances avec des personnalités légitimistes<ref>Jean-Paul Bled, ''Les Lys en exil ou la seconde mort de l'Ancien Régime'', Paris, Fayard, 1992, {{p.|145}}.</ref>. »
== La Deuxième République (1848-1852) ==
[[Fichier:Comte-de-chambord.jpg|thumb|Le comte de Chambord.]]
En février 1848, la Révolution éclate ; Louis-Philippe doit abdiquer le 24 février ; la République est proclamée. Le comte de Chambord voit dans la chute des Orléans un juste châtiment, mais s'interdit toute manifestation publique de joie. Le prince [[Napoléon III|Louis-Napoléon Bonaparte]] est élu président de la République en décembre 1848. Cependant, en mai 1849, les élections portent une majorité monarchiste à l'Assemblée nationale. Le prince-président entre bientôt en conflit avec elle. Par le [[coup d'État du 2 décembre 1851]], il conserve le pouvoir et, en octobre 1852, laisse entendre le prochain rétablissement de l'Empire. Le comte de Chambord intervient alors par un manifeste daté du 25 octobre 1852, dans lequel il déclare :
:{{Citation|Le génie et la gloire de Napoléon n'ont pu suffire à fonder rien de stable ; son nom et son souvenir y suffiraient bien moins encore. On ne rétablit pas la sécurité en ébranlant le principe sur lequel repose le trône […]. La monarchie en France, c'est la maison royale de France indissolublement unie à la nation. [...] Je maintiens donc mon droit qui est le plus sûr garant des vôtres, et, prenant Dieu à témoin, je déclare à la France et au monde que, fidèle aux lois du royaume et aux traditions de mes aïeux, je conserverai religieusement jusqu'à mon dernier soupir le dépôt de la monarchie héréditaire dont la Providence m'a confié la garde, et qui est l'unique port de salut où, après tant d'orages, cette France, objet de tout mon amour, pourra retrouver enfin le repos et le bonheur<ref>Cité par Jean-Paul Bled, ''Les lys en exil ou la seconde mort de l'Ancien Régime'', Paris, Fayard, 1992, {{p.|156}}.</ref>.}}
Aussitôt après avoir signé ce manifeste, le comte de Chambord précise à ses partisans la ligne de conduite qu'il attend d'eux, si l'Empire se rétablit : ils ne devront pas participer à la vie publique, s'abstenir de voter et de se présenter à des mandats électifs.
Dès juin 1848, le comte de Chambord a pris l'initiative d'un premier geste de réconciliation avec la famille d'Orléans. En 1850, à la mort de Louis-Philippe, il fait célébrer une messe à la mémoire du défunt et écrit à sa veuve, la reine Marie-Amélie. Des démarches sont accomplies entre les deux familles, mais leur union ne se réalise pas<ref>Jean-Paul Bled, ''Les lys en exil ou la seconde mort de l'Ancien Régime'', Paris, Fayard, 1992, {{p.|159-166}}.</ref>.
En 1851, le comte de Chambord hérite le château de [[Frohsdorf]], de sa tante la duchesse d'Angoulême. Il s'y installe défintivement<ref group=Note>Jusqu'en 1866, il passe néanmoins l'hiver à Venise, au palais Cavalli.</ref> et y conserve des souvenirs de la royauté : portraits de la famille royale ; drapeaux blancs remis à Charles X en août 1830 ; cadeaux offerts par des légitimistes. Il fait construire sur le domaine de Frohsdorf deux écoles, pour les enfants du personnel du château et de la paroisse.
Le comte de Chambord quitte parfois le château de [[Frohsdorf]] pour voyager en Suisse, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Allemagne et en Grèce. En 1861, ce catholique convaincu accomplit un périple de deux mois et demi en Orient, qui lui permet de faire un pèlerinage en Terre sainte, dont il a laissé un récit<ref>Comte de Chambord, ''Journal de voyage en Orient (1861), '' Texte présenté et annoté par [[Arnaud Chaffanjon]], Paris, Tallandier, 1984, 391 p.</ref>.
==Élaboration d'un projet politique sous le Second Empire (1852-1870)==
Sous le [[Second Empire]],
===Inspirations===
Parmi ceux qui ont influencé la pensée du comte de Chambord, il faut citer {{Mgr}} [[Louis-Édouard Pie]], évêque de Poitiers, à qui, Henri de Vanssay demandera à l'intention
===Constitution===
Le comte de Chambord souhaite que le roi soit accessible sans distinction de rang social et fasse « concourir tous les talents, tous les caractères élevés, toutes les forces intellectuelles de tous les Français<ref>Lettre au duc de Noailles du 5 octobre 1848, ''Étude politique,''
Le rôle du parlement est un rôle de contrôle qui ne va pas jusqu'à pouvoir renverser le gouvernement : il consiste dans le vote annuel des impôts et du budget et dans la participation à
===Suffrage universel et décentralisation===
Concernant le [[suffrage universel]], le comte de Chambord
La question du suffrage lui paraît indissociable de celle de la [[décentralisation]] dans la mesure où il prône la création de [[collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]] dont les
Concernant la décentralisation,
===Liberté de l'enseignement===
Le comte de Chambord tient la liberté religieuse pour « inviolable et sacrée », il entend la garantir mais n'entend pas que les évêques se mêlent des affaires temporelles, ce qui ne serait « pas moins contraire à la dignité et aux intérêts de la religion elle-même qu'au bien de l'État ». Mais le prince ne précise pas si cela se traduirait pas la négociation d'un nouveau concordat<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 357.</ref>.
Selon
Mais s'il insiste sur la liberté de l'enseignement, dérivant selon lui de la liberté de conscience, il n'en tire aucune conséquence analogue sur la liberté d'expression et de la presse sur lesquelles il ne développe pas sa pensée, s'en tenant à des généralités
===Justice, armée, politique étrangère et coloniale===
Le 6 janvier [[1855]],
Hostile à la politique étrangère de [[Napoléon III
À partir de [[1856]], il étudie minutieusement le dossier algérien et il publie la synthèse de ses réflexions dans sa ''Lettre sur l'Algérie'' le 30 janvier [[1865]], lettre où il souhaite qu'on construise des écoles, développe les travaux publics, qu'on fasse l'expérience des associations agricoles, commerciales, industrielles. Il insiste sur la nécessité de servir les intérêts de la civilisation et du [[christianisme]] en Algérie et reçoit l'approbation du pape [[Pie IX
===Agriculture et paysannerie===
Dans sa ''Lettre sur l'agriculture'', publiée le 12 mars 1866,
===Politique ouvrière===
En 1848, il écrit : « assister des Français qui souffrent, c'est me servir ». Dès le 30 octobre 1846, le prince
Les mémoires des légitimistes français alimentent la réflexion du
Dans sa ''Lettre sur les ouvriers'' du 20 avril 1865, il franchit un pas important en affirmant la nécessité de l'existence d'un dialogue social contradictoire reposant sur les syndicats
== La tentative de Restauration (1870-1873) ==
===De Sedan à la fin de l'exil (août 1870-juillet 1871)===
[[File:Plaque of the declaration by Henri, Comte de Chambord (Henry V).jpg|thumb|Plaque de la déclaration du comte de Chambord en 1871.]]
En août 1870, alors que la France de Napoléon III connaît de graves défaites dans la guerre contre la Prusse, le comte de Chambord quitte Frohsdorf dans l'intention de s'enrôler. Il lance le {{1er}} septembre 1870 un appel à « repousser l'invasion, sauver à tout prix l'honneur de la France, l'intégrité de son territoire<ref>François Laurentie, ''Le Comte de Chambord, Guillaume I{{er}} et Bismarck en octobre 1870, avec pièces justificatives'', Paris, Emile-Paul, 1912, {{p.|11}}.</ref>. »
Le 4 septembre [[1870]], le Second Empire s'effondre après la défaite de Sedan. [[Otto von Bismarck|Bismarck]] exigeant de négocier le futur traité de paix avec un gouvernement issu du suffrage des Français, des élections législatives sont organisées en février 1871. La nouvelle Assemblée compte 240 députés républicains contre 400 monarchistes, divisés entre [[Légitimisme|légitimistes]] et [[Orléanisme|orléanistes]]. Réunie à Bordeaux le 18 février, l'Assemblée nomme [[Adolphe Thiers]] « chef du pouvoir exécutif de la République française ». Elle s'investit en même temps du pouvoir constituant, mais annonce qu'elle ne l'exercera qu'ultérieurement. Elle ne veut envisager la restauration de la royauté que lorsque la France sera libérée de l'occupation allemande.
Le 8 mai 1871, le
Le {{date|8|juin|1871}}, l'Assemblée abolit les lois bannissant de France les Bourbons. En juillet 1871, le comte de Chambord revient pour quelques jours dans cette France qu'il a dû quitter en 1830. Mais en juillet 1871, le comte de Chambord diffère une rencontre avec le comte de Paris, qui déçoit les orléanistes<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 424-425.</ref>. Il reçoit le 5 juillet 1871 une délégation des députés royalistes réunissant les héritiers de trois des plus grandes maisons de la monarchie, Gontaut-Biron, La Rochefoucauld-Bisaccia et Maillé, ainsi que {{Mgr}} Dupanloup, évêque et député d'Orléans, afin de le convaincre d'adopter le drapeau tricolore. Mais le prince reçoit également à Chambord de nombreux représentants de ses partisans de toutes classes sociales et ces entretiens avec eux le persuadent que le peuple de France n'est pas si attaché au drapeau tricolore. Il quitte la France et lance un manifeste publié dans ''[[L'Union]]'' du 8 juillet dans lequel il déclare :
:{{citation|Je ne puis oublier que le droit monarchique est le patrimoine de la nation, ni décliner les devoirs qu'il m'impose envers elle. Ces devoirs, je les remplirai, croyez-en ma parole d'honnête homme et de roi. […] Je suis prêt à tout pour relever mon pays de ses ruines et à reprendre son rang dans le monde ; le seul sacrifice que je ne puis lui faire, c'est celui de mon honneur. […] je ne laisserai pas arracher de mes mains l'étendard d'Henri IV, de François I{{er}} et de Jeanne d'Arc. […] Je l'ai reçu comme un dépôt sacré du vieux roi mon aïeul, mourant en exil ; il a toujours été pour moi inséparable du souvenir de la patrie absente ; il a flotté sur mon berceau, je veux qu'il ombrage ma tombe.}}
Globalement, cette lettre suscite l'incompréhension et Daniel Halévy dit à son propos : « Ce prince, qui faisait écho aux stances d'un poète, faisait-il son devoir de roi ? Les Allemands étaient à Saint-Denis, le trésor était vide, chaque minute avait son exigence. Quel Capétien l'eût compris ? [...] Chambord n'était pas un homme de l'ancienne France, son acte ne se relie en rien à la tradition toute réaliste de nos rois. Chambord est un enfant des émigrés, un lecteur de Chateaubriand. [...] La décision du comte de Chambord est, dans son ordre, un acte révolutionnaire : par elle, un des plus solides appuis des anciennes classes dirigeantes est brisé [...]. Par elle, la Monarchie française quitte terre, devient légende et mythe<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 433.</ref>. » Les légitimistes se divisent, certains publiant une note collective pour affirmer leur attachement au drapeau tricolore<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 435.</ref>. Adolphe Thiers affirme que le comte de Chambord est le fondateur de la république et que la postérité le nommera le « Washington français<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 436.</ref> ». Le vicomte de Meaux affirme dans ses souvenirs que si le comte de Chambord était resté à Chambord, y avait reçu les princes d'Orléans, et s'était dit prêt à s'entendre avec l'assemblée la plus monarchiste que le pays pût élire, la royauté aurait rapidement été restaurée<ref>Vicomte de Meaux, ''Souvenirs politiques, 1871-1877'', p. 128.</ref>.
===Les atermoiements de la présidence Thiers (août 1871-mai 1873)===
Mais les royalistes pensent que la royauté peut être restaurée. Le 18 septembre 1871, les députés discutent d'une proposition de loi visant à ce que l'ensemble des administrations centrales s'installent à Versailles qui est votée le 8 octobre, le prince ayant annoncé à [[Lucien Brun]], alors perçu comme l'éventuel président du conseil des ministres d'Henri V, que la restauration faite, il s'installerait à Versailles<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 448.</ref>. En novembre 1871, le préfet de police nommé par Thiers, Léon Renault déclare qu'avec cent mille francs, il couvrira Paris de drapeaux blancs<ref>Note de Lucien au comte de Chambord du 28 novembre 1871, archives de Lucques.</ref>.
Certains orléanistes comme le [[Alfred de Falloux|comte de Falloux]] veulent obtenir du comte de Chambord une abdication formelle ou amener ses partisans à considérer sa succession comme ouverte, ce qui permettrait d'appeler au trône le comte de Paris<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 451-453.</ref>. Mais le comte de Chambord s'y oppose et précise à nouveau sa pensée le 25 janvier 1872, par un nouveau manifeste, dans lequel il proclame :
:{{citation|Je n'ai pas à justifier la voie que je me suis tracée. [...] Je ne laisserai pas porter atteinte, après l'avoir conservé intact pendant quarante années, au principe monarchique, patrimoine de la France, dernier espoir de sa grandeur et de ses libertés. [...] Je n'arbore pas un nouveau drapeau, je maintiens celui de la France [...]. En dehors du principe national de l'hérédité monarchique sans lequel je ne suis rien, avec lequel je puis tout, où seront nos alliances ? [...] Rien n'ébranlera mes résolutions, rien ne lassera ma patience, et personne, sous aucun prétexte, n'obtiendra de moi que je consente à devenir le roi légitime de la Révolution.}}
Au printemps 1872,
En janvier 1873, les princes d'Orléans font un geste en direction du comte de Chambord en assistant à une messe à la mémoire de Louis XVI à la [[chapelle expiatoire]]<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 463.</ref>.
En mai 1873, le président de la République, [[Adolphe Thiers]], déclare que « la monarchie est impossible » et que la République est préférable. La majorité royaliste de l'assemblée le met alors en minorité, provoquant sa démission le {{date|24|mai|1873}}. Elle le remplace aussitôt par le maréchal de [[Patrice de Mac-Mahon|Mac Mahon]], favorable à la restauration de la royauté.
===L'échec de la troisième restauration (juin 1873-novembre 1873)===
La mort de Napoléon III en janvier, le départ du républicain Thiers en mai, l'évacuation des troupes allemandes en septembre crée un climat propice à la restauration. Le gouvernement, soutenu par l'Église qui multiplie les pèlerinages où on chante en longue processions « Sauvez Rome et la France au nom du Sacré-Cœur ! », entretient ce climat<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 467.</ref>{{,}}<ref group=Note>L’Assemblée déclare d'utilité publique la construction à Montmartre d'une basilique dédiée au Sacré Cœur de Jésus, lancée à la fin de 1871 par une souscription nationale. La mosaïque géante devant orner le plafond du chœur doit faire figurer aux pieds du Christ en majesté, le roi Henri V priant au nom de la France repentante.</ref>. Le 5 août 1873, le comte de Paris, petit-fils de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]], se rend à Frohsdorf pour rencontrer le comte de Chambord et saluer en lui le « seul représentant du principe monarchique. » Il ajoute que si la France veut revenir à la monarchie, « nulle compétition ne s'élèvera dans notre famille. » Cette réconciliation du petit-fils de Charles X et des Orléans doit en principe inciter les députés orléanistes à se joindre à leurs collègues légitimistes pour voter le rétablissement de la royauté. [[Pie IX]] charge alors le nonce apostolique de [[Vienne (Autriche)|Vienne]] de faire savoir au comte de Chambord que le [[Saint-Siège]] attache un grand prix à la restauration en France et que la couleur du drapeau est un sujet sur lequel il faut savoir trouver un terrain d'entente<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 479.</ref>.
Le 4 octobre, les députés royalistes nomment une commission chargée de s'entendre avec le comte de Chambord sur un projet de future constitution, préalable au vote de la restauration de la monarchie. La commission désigne le député des Basses-Pyrénées [[Pierre-Charles Chesnelong|Charles Chesnelong]] pour rencontrer le prétendant. Le 14 octobre 1873, à Salzbourg, le comte de Chambord approuve le projet constitutionnel libéral et parlementaire que lui expose Chesnelong. Le prince ne soulève aucune objection aux lignes déjà esquissées : la reconnaissance du droit royal héréditaire comme partie intégrante du droit national et non placé au-dessus de lui, l'élaboration d'une constitution discutée par l'Assemblée et non octroyée par le roi, la séparation des pouvoirs et le bicaméralisme, la responsabilité politique des ministres, la garantie des libertés civiles et religieuses<ref>[[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, p. 481.</ref>. Au sujet du drapeau, les deux hommes conviennent d'un texte indiquant que le comte de Chambord « se réserve de présenter au pays et il se fait fort d'obtenir de lui par ses représentants, à l'heure qu'il jugera convenable, une solution compatible avec son honneur et qu'il croit de nature à satisfaire l'Assemblée et la Nation. » Le comte de Chambord n'a cependant pas caché à son interlocuteur qu'il n'accepterait jamais le drapeau tricolore<ref>Charles Chesnelong, ''Un témoignage sur un point d'histoire La campagne monarchique d'octobre 1873'', Paris, E. Plon, Nourrit et {{Cie}}, 1895, 555 p.</ref>.
L'accession au trône du comte de Chambord paraît très proche d'aboutir. [[Alphonse Daudet]] écrit : « Qu'il vienne vite, notre Henri… On se languit tant de le voir<ref>[[Alphonse Daudet]], article de ''L'Événement'' du 19 octobre 1873.</ref>. » La commission prépare un texte qui sera soumis au vote dès la première séance de l'Assemblée le 5 novembre et qui affirme dans son ''article premier'' que « la monarchie nationale, héréditaire et constitutionnelle est le gouvernement de la France ». À la fin d'octobre 1873, on commence à préparer le retour du
Le duc [[Gaston d'Audiffret-Pasquier]] entend en informer les Français par un communiqué de presse qui mentionne que des modifications du drapeau ne pourraient être apportées que par l'accord du
Du fait de la déformation des paroles du comte de Chambord par [[Charles Savary]], certains journaux vont jusqu'à dire
Le
== Les dernières années et la mort du comte de Chambord ==
[[File:Comte Chambord Frohsdorf.jpg|thumb|La chambre à coucher du comte de Chambord et le jardin du château de Frohsdorf.]]
Apprenant le vote du septennat, le comte de Chambord rentre à Frohsdorf, pour ne pas être un sujet de troubles. Il ne perd pas espoir, mais les nouvelles qui lui viennent de France ne lui indiquent que l'amenuisement puis la disparition de la majorité royaliste, face aux victoires successives des républicains. La République est instituée en janvier 1875 par l'[[amendement Wallon]], et les lois constitutionnelles de février puis de juillet organisent son fonctionnement. En 1879, avec la démission du président Mac Mahon, tous les pouvoirs appartiennent aux républicains.
En juin 1883, le comte de Chambord est atteint d'une maladie des voies digestives dont il meurt en exil à [[Frohsdorf]] le 24 août [[1883]]. « Henri V » est inhumé auprès de Charles X, du duc et de la duchesse d'Angoulême, à [[Gorizia]] ''(Görz en allemand)'' aujourd'hui [[Nova Gorica]] en [[Slovénie]] (qui se trouvait à l'époque en [[Autriche-Hongrie]]).
== La question dynastique après le comte de Chambord ==
Le
Selon
Pour les
La question avait été posée
À la mort du comte de Chambord, une minorité de légitimistes fidèles, soutenue par la comtesse de Chambord, reconnut comme le « roi de droit » [[Jean de Bourbon (1822-1887)|Jean de Bourbon]], comte de Montizon, descendant du petit-fils de Louis XIV, désormais aîné des Capétiens, également prétendant [[carlisme|carliste]] à la couronne d'Espagne. Pour les légitimistes, la [[maison d'Orléans]] ne pouvait prétendre à la succession que d'un [[roi des Français]], [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]].
Dans les faits, une majorité de royalistes français reporta ses espoirs de restauration sur [[Philippe d'Orléans (1838-1894)|Philippe d'Orléans]], [[Liste des comtes de Paris|comte de Paris]], petit-fils de Louis-Philippe, car il vivait en France et était connu des Français. D'autres abandonnèrent toute espérance politique.
{{Article détaillé|Querelles dynastiques françaises}}
== Musée, monument et iconographie ==
Le château de Chambord, qui appartient à l'État, comporte un musée où plusieurs salles évoquent le
À la fin du {{s-|XIX|e}}, des légitimistes français ont élevé
Le cabinet des arts graphiques du [[musée Carnavalet]] et son cabinet de numismatique conservent plusieurs centaines d'estampes et de médailles de propagande légitimiste à la gloire du duc de Bordeaux puis du comte de Chambord, de sa naissance à sa mort.
== Galerie ==
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Image:Duc de Bordeaux.jpg|Portrait en uniforme, 1833.
Image:Bordeaux, duc de.jpg|Portrait, vers 1833.
Image:Henri dArtois by Adeodata Malatesta.jpg|Portrait par Adeodata Malatesta.
</gallery>
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=
=== Références ===
{{Références|
== Annexes ==
{{Autres projets
| commons = Category:Henri,
| commons titre = Henri d'Artois
}}
=== Articles connexes ===
* [[
* [[Légitimisme]],
* [[Monument du comte de Chambord]].
=== Bibliographie ===
* [[René de La Croix de Castries|Duc de Castries]], ''Le Testament de la monarchie (
* Jean-François Chiappe, ''Le Comte de Chambord et son mystère'', Paris, Perrin, 1990, 350 p.-16 pl.
*
* [[Dominique Lambert de la Douasnerie|Dominique Lambert de La Douasnerie]], ''Le Drapeau blanc en exil. Lieux de mémoire (1833-1883) D'après de nombreux documents et témoignages inédits'', préface d'[[Hervé de Charette]], Paris, édition Guénégaud, 1998, 391 p.
* [[Daniel de Montplaisir]], ''Le Comte de Chambord, dernier roi de France'', Paris, Perrin, 2008, 735 p. {{ISBN|978-2-262-02146-7}}
* Henri comte de Chambord, ''Journal (1846-1883) Carnets inédits'', texte établi et annoté par [[Philippe Delorme]], Paris, François-Xavier de Guibert, 2009, 815 p. {{ISBN|2-7554-0345-4}}
* [[Georges Poisson]], ''Le Comte de Chambord
* {{ouvrage |titre= [[La Prodigieuse Histoire de la Bourse]] |prénom1= Alfred |nom1= Colling |lien auteur1= Alfred Colling | |année= 1949 |plume= oui }}
;Autres
=== Liens externes ===
{{Autorité|VIAF=49223104|ISNI=0000 0001 2131 7937|GND=120033755|NLA=35913969|BNF=11895952g|SUDOC=026776901}}
* [http://www.comtedechambord.fr/ Site consacré au comte de Chambord]
* [http://www.viveleroy.fr/Lettre-sur-les-ouvriers-par-Henri,14 Lettre sur les ouvriers, du 20 avril 1865]
* [http://maurras.net/textes/157.html «
=== Voir aussi ===
{{Début dynastie|étatboîte=uncollapsed}}
{{Insérer dynastie|couleur1=skyblue|couleur2=|couleur3=skyblue
| avant = [[Louis de France (1775-1844)|Louis XIX]]
| nom = [[Image:Grand Royal Coat of Arms of France.svg|50px]] <br /> Henri V <br /> [[Légitimisme|Prétendant légitimiste au trône de France]] <br /> [[1844]]-[[1883]]
| après = [[Jean de Bourbon (1822-1887)|Jean III]]
}}
{{
{{Palette|
{{Portail|royaume de France|France au XIXe siècle}}
Ligne 414 ⟶ 279 :
[[Catégorie:Bourbons de France]]
[[Catégorie:Prince de sang royal français]]
[[Catégorie:Prétendant légitimiste au trône de France
[[Catégorie:Naissance en septembre 1820]]
[[Catégorie:Naissance posthume]]
[[Catégorie:Naissance
[[Catégorie:Décès en août 1883]]
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[[Catégorie:Colonel général (France)]]
[[Catégorie:Décès en Autriche-Hongrie]]
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