« Utilisateur:Olimparis/Brouillon/Algérie française » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Olimparis (discuter | contributions)
Olimparis (discuter | contributions)
Résumé automatique : blanchiment.
Balises : Blanchiment Révoqué
Ligne 1 :
Une [[Ordonnance royale|ordonnance]] de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]] en date du {{date|1|décembre|1831}}, venant après {{citation|les premiers temps qui ont suivi l'[[occupation]] du {{souligner|pays d'Alger}}}}, organise l'administration {{citation|{{souligner|en Alger}}}}<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65288288/f643.image Ordonnance du {{1er}} décembre 1831] qui confie à un intendant civil, en Alger, la direction et la surveillance des services civiles et financiers et de l'administration de la justice, ''[[Bulletin des lois]] du royaume de France'', {{IXe}} série, {{t.|3}}, {{2e}} partie, [[Paris]], [[Imprimerie nationale|Imprimerie royale]], {{date||février|1832}}, bulletin {{numéro|126}}, texte {{numéro|3607}}, {{p.|603-604}}.</ref>. L'ordonnance du {{date|22|juillet|1834}}, considérée comme l'acte d'annexion par la France, emploie l'expression {{citation|{{souligner|possessions françaises du nord de l'Afrique}} ({{souligner|ancienne [[régence d'Alger]]}})}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=K6VCAAAAcAAJ&pg=RA1-PA121#v=onepage&q&f=false Ordonnance du 22 juillet 1834] relative au commandement et à la haute administration des possessions françaises dans le nord de l'Afrique, ''[[Bulletin des lois]] du royaume de France'', {{IXe}} série, {{t.|9}}, {{2e}} partie, [[Paris]], [[Imprimerie nationale|Imprimerie royale]], bulletin {{numéro|324}}, texte {{numéro|5450}}, {{p.|121-122}}.</ref>. En {{date||décembre|1837}}, [[Sylvain Charles Valée]] est nommé « [[Liste des gouverneurs d'Algérie|gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l'Afrique]] »<ref>[https://books.google.fr/books?id=V2VFAQAAMAAJ&pg=PA444#v=onepage&q&f=false Ordonnance de décembre 1837] qui nomme M. le maréchal comte Valée gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l'Afrique, ''[[Bulletin des lois]] du royaume de France'', {{IXe}} série, [[Paris]], [[Imprimerie nationale|Imprimerie royale]].</ref>. L'appellation « [[Algérie]] » aurait été utilisée, pour la première fois {{souligner|dans la correspondance officielle}}<ref name="Oulebsir 2004">{{ouvrage|langue=fr|prénom=Nabila|nom=Oulebsir|lien auteur=|titre=Les usages du patrimoine|sous-titre=monuments, musées et politique coloniale en Algérie (1830-1930)|préface=Daniel Nordman|lieu=[[Paris]]|éditeur=[[Fondation Maison des sciences de l'homme|Maison des sciences de l'homme]]|date={{date|||2004}} ({{1re}} éd.)|format={{unité|27|cm}}|pages totales=411|isbn=2-7351-1006-0|oclc=55805516|bnf=391796122}}, introduction, {{p.|9}}, {{n.|1}} ([https://books.google.fr/books?id=kv8-7vKP9PMC&pg=PA9#v=onepage&q&f=false lire en ligne], consulté le 26 août 2015) {{commentaire biblio|L'ouvrage est le texte remanié d'une thèse de doctorat en histoire soutenue en 2000 à l'[[École des hautes études en sciences sociales]], sous le titre : ''La construction du patrimoine en Algérie, de la conquête au centenaire (1830-1930)''.<br />L'ouvrage a été publié avec le concours du Centre culturel français d'Alger, de l'[[ambassade de France en Algérie]] et de l'[[Académie des inscriptions et belles-lettres]].}}</ref>, dans une lettre de Valée au ministre de la guerre, datée du {{date|29|décembre|1837}}<ref>''Lettre du maréchal comte Valée au ministre de la Guerre'', Alger, 29 décembre 1837, copie du 24 janvier 1838.</ref>, puis dans une lettre du ministre de la guerre au maréchal Vallée, du {{date|10|janvier|1838}}<ref>''Lettre du ministre de la Guerre au maréchal comte Valée, gouverneur général des possessions françaises dans l'Afrique du nord'', Paris, 10 janvier 1838.</ref>. Elle est ensuite été employée dans les discussions parlementaires<ref name="Oulebsir 2004" /> et figure dans la traduction de la [[bulle pontificale]] érigeant le [[Archidiocèse d'Alger|diocèse d'Alger]] pour {{citation|la province de ''{{langue|la|Julia Cæsarea}}'', {{souligner|vulgairement dite ''Algérie''}}}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=owJHAAAAcAAJ&pg=PA257#v=onepage&q&f=false Ordonnance du 25 août 1838] relative à l'établissement d'un évêché à Alger, ''[[Bulletin des lois]] du royaume de France'', {{IXe}} série, {{t.|17}}, [[Paris]], [[Imprimerie nationale|Imprimerie royale]], {{date||février|1839}}, bulletin {{numéro|597}}, texte {{numéro|7555}}, {{p.|255-267}}.</ref>. L'appellation est reprise dans l'ordonnance du {{date|31|octobre|1838}} sur l'administration civile de l'Algérie<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486419c/f576 Ordonnance du 31 octobre 1838] sur l'administration civile de l'Algérie, ''[[Bulletin des lois]] du royaume de France'', {{IXe}} série, [[Paris]], [[Imprimerie nationale|Imprimerie royale]], {{tome|17}}, [[Paris]], [[Imprimerie nationale|Imprimerie royale]], {{date||février|1839}}, bulletin {{numéro|530}}, texte {{numéro|7654}}, {{p.|553-556}}.</ref>. Officiellement, l'ordre n'est donné de l'adopter qu'en 1839<ref name="Oulebsir 2004" />, dans une lettre du général [[Virgile Schneider]], ministre de la guerre, à Valée, datée du {{date|14|octobre|1839}}. L'ordre est ensuite transmis par Valée aux troupes françaises dans le nord de l'Afrique le {{date|28|novembre|1839}}<ref name="Oulebsir 2004" />{{,}}<ref>Ordre de la division d'Oran {{numéro|524}} du {{date|28|novembre|1839}}.</ref>. En 1840, Valée démissionne. Le {{date|29|décembre|1840}}, [[Thomas-Robert Bugeaud]] est nommé « [[Liste des gouverneurs d'Algérie|gouverneur général de l'Algérie]] »<ref>[https://books.google.fr/books?id=gaNCAAAAcAAJ&pg=PA954#v=onepage&q&f=false Ordonnance du 29 décembre 1840] qui nomme M. le lieutenant général Bugeaud gouverneur général de l'Algérie, ''[[Bulletin des lois]] du royaume de France'', {{IXe}} série, {{t.|21}}, [[Paris]], [[Imprimerie nationale|Imprimerie royale]], {{date||février|1841}}, texte {{numéro|9108}}, {{p.|954}}</ref>. L'appellation est consacrée sous la [[Deuxième République (France)|{{IIe}} République]] par la [[Constitution française de 1848|Constitution du 4 novembre 1848]]<ref>[[Constitution française de 1848|Constitution du 4 novembre 1848]], {{nobr|art. 21}}, {{nobr|46 (al.3)}}, {{nobr|64 (al. 2}}) et 109.</ref> et est reprise, après le [[coup d'État du 2 décembre 1851]], par la [[Constitution française de 1852|Constitution du 14 janvier 1852]]<ref>[[Constitution française de 1852|Constitution du 14 janvier 1852]], {{nobr|art. 27 (1°)}}.</ref>. La [[Troisième République (France)|{{IIIe}} République]] maintient l'appellation : bien que les trois [[lois constitutionnelles de 1875]] « ignorent » l'Algérie, une loi du {{date|19|décembre|1900}} confère à l'Algérie la {{citation|[[Personne morale en droit français|personnalité civile]]}}<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6261140h Loi du 19 décembre 1900] portant création d'un budget spécial pour l'Algérie, ''[[Journal officiel de la République française]]'', {{32e}} année, {{numéro|345}} du {{date|20|décembre|1900}}, {{p.|8369-8370}}.</ref>. Sous la [[Quatrième République (France)|{{IVe}} République]], la loi {{numéro|47-18531}}, portant [[Statut de 1947|statut organique de l'Algérie]], définit celle-ci comme {{citation|un groupe de départements doté de la personnalité civile, de l’autonomie financière et d’une organisation particulière}}<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19470921&numTexte=&pageDebut=09470&pageFin= Loi {{numéro|47-1853}}] portant statut organique de l’Algérie, ''[[Journal officiel de la République française]]'' du {{date|21|septembre|1947}}, {{p.|9470-9474}}, art. {{1er}}.</ref>. Sous la [[Cinquième République (France)|{{Ve}} République]], Algérie est notamment employée dans la question posée aux Français lors du [[Référendum sur l'autodétermination en Algérie|référendum sur l'autodétermination]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr:80/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19601209&pageDebut=11043&pageFin=&pageCourante=11043 Décret {{numéro|60-1299}} du 8 décembre 1960] décidant de soumettre un projet de loi au référendum, ''[[Journal officiel de la République française]]'' du {{date|9|décembre|1960}}, {{p.|11043}}.</ref>ainsi que par les [[Accords d'Évian]] du {{date|19|mars|1962}}<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr:80/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19620320&pageDebut=03019&pageFin=&pageCourante=03019 Déclarations gouvernementales du 19 mars 1962] relatives à l'Algérie, ''[[Journal officiel de la République française]]'' du {{date|20|mars|1962}}, {{p.|3019}} et s.</ref>.
 
De 1902 à 1947, des expressions telles que « Algérie du nord » ou « Algérie proprement dite » pour désigner les trois départements d'Alger, d'Oran et de Constantine et les distinguer des [[territoires du Sud]].
 
== Annexion ==
Le {{date|22 juillet 1834}} est présenté comme la date à laquelle l'Algérie a été annexée par la France<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom=Louis-Augustin |nom=Barrière |titre=Le statut personnel des musulmans d'Algérie de 1834 à 1962 |nature ouvrage=thèse de doctorat en histoire préparée sous la direction de Nicole Dockès-Lallement et soutenue en 1990 à l'université Jean-Moulin – Lyon-{{III}} |lieu=Dijon |éditeur=Presses de l'[[université de Bourgogne]] |collection=Publications du Centre Georges-Chevrier pour l'histoire du droit |numéro dans collection=12| année=1993 |numéro d'édition=1 |pages totales=490 |format livre={{unité|24|cm}} |isbn1=2-901074-12-X |isbn2=978-2-901074-12-0 |oclc=466548489 |bnf=36671174r |sudoc=003121097 |consulté le=6 octobre 2016}}.</ref>. La date est celle de la signature par le [[roi des Français]], [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]], de l'[[Ordonnance du 22 juillet 1834|ordonnance relative au commandement général et à la haute administration des possessions françaises dans le nord de l'Afrique]]. La date peut surprendre car au 22 juillet 1834, la France n'occupe que quelques territoires discontinus {{incise|[[El Kala|La Calle]], [[Annaba|Bône]], [[Béjaïa|Bougie]], Alger, [[Mostaganem]], [[Arzew]] et Oran}} qui ne communiquent entre eux que par la mer<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom=Jean-louis |nom=Marcot |titre=Comment est née l'Algérie française (1830-1850) |sous-titre=la belle utopie |nature ouvrage=thèse de doctorat en anthropologie sociale préparée sous la direction de François Pouillon et soutenue en 2009, sous le titre ''La belle utopie : la France, son avant-garde et l'Algérie (1830-1848)'', à l'École des hautes études en sciences sociales |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions de la Différence|la Différence]] |collection=Les Essais |numéro dans collection=77 |mois=octobre |année=2012 |numéro d'édition=1 |pages totales=951 |format livre={{unité|21|cm}} |isbn1=2-7291-1988-4 |isbn2=978-2-7291-1988-1 |oclc=816634421 |bnf=42760963k |sudoc=164836578 |présentation en ligne=https://www.ladifference.fr/comment-est-nee-l-algerie-francaise-1830-1850 |consulté le=6 octobre 2016}}.</ref>.
 
La date de l'annexion de l'Algérie par la France a été débattue, le juge<ref>C. Paris 2 février 1839, Nathan Bacri c. héritiers Bacri</ref> et la doctrine retenant parfois le {{date|10 août 1834}}<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom1=Frantz |nom1=Despagnet |prénom2=Charles |nom2=de Boeck |titre=Précis de droit international privé |lieu=Paris |éditeur=L. Larose et L. Tenin |année=1909 |numéro d'édition=5 |pages totales={{XII}}-1250 |format livre=in-8{{o}} |bnf=32023376v |consulté le=6 octobre 2016}}.</ref>.
 
== Notes et références ==
{{Références}}