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== Histoire ==
Selon l'érudit local [[Albert Boudon-Lashermes]] (1882-1967), le vallon du Crouzas, au sud-ouest de Vals, aurait été colonisé quelque mille ans avant J.-C. par les [[Ligures]]. Les cabanes en pierre sèche, ou ''[[chibotte]]s'', rencontrées sur le site seraient leur œuvre. Ces affirmations furent réfutées dès 1928 dans un numéro exceptionnel de la revue ''Vie à la campagne'' consacré aux ''Maisons et meubles du Massif Central'' et dirigé par le professeur d'horticulture [[Albert Maumené]]<ref>Albert Maumené, ''Maisons et meubles du Massif Central'', Hachette, Paris, série exceptionnelle, vol. 54, 15 décembre 1928, 58 p., en part. pp. 4-16 (« Aspect rustique des constructions auvergnates ») : {{Citation|Un auteur du pays à l’imagination vive leur attribue une origine ligure.}}</ref>{{,}}<ref>Jean Pestre, ''Le vignoble du Puy-en-Velay'', Le Puy-en-Velay, 1981, p. 201 (« Vals-près-le-Puy ») : {{Citation|Il y a là un site étrange, envoûtant et si mystérieux que Boudon-Lashermes y voyait une citadelle ligure}}.</ref>{{,}}<ref>Cependant, en [[1998]] fut découvert un complexe religieux dans la vallée du Dolaizon : un [[tumulus]] renfermant les squelettes d'un homme et d'un cheval datés du [[néolithique]] (le site fut très certainement pillé en des temps très anciens, car ne furent retrouvés aucun objet, ni aucune trace. Les datations ont été faites au Carbone 14, avec le concours du musée Crozatier du Puy-en-Velay). Partant de cette sépulture, un mur en arc de cercle se termine par une ''chibotte''. Au centre de cette forme "en fer à cheval" se trouve une source et un petit bassin, connus depuis l'antiquité, selon des écrits moyenâgeux, sous le nom de "Source sacrée". Il est à noter que le mur forme la partie avant du tumulus, et s'inbrique "naturellement" dans la chibotte, le tout ne formant qu'un vaste ensemble, ce qui laisse à penser que les ''chibottes'' sont beaucoup plus anciennes que ce qu'on a cru ou imaginé jusqu'à présent. Sources : visite particulière du site en compagnie de son propriétaire.</ref>.
 
Avant 1195, la [[léproserie]] Sainte-Madeleine, destinée aux lépreuses, est fondée sur la paroisse Saint-Vosy. Elle est dirigée par les Sœurs de la Pénitence ou de Sainte-Madeleine puis par les Augustines<ref>Pierre Cubizolles, [https://books.google.fr/books?id=QLu1_3U7UOgC&pg=PA167&dq=%22vals-pr%C3%A8s-le-Puy%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj87qDo5aXmAhVRJBoKHQQkAhMQ6AEIPTAD#v=onepage&q=%22vals-pr%C3%A8s-le-Puy%22&f=false ''Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours''], éditions CREER, 2005, p. 167.</ref>.
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