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Depuis sa création, ''The Epoch Times'' soulève la question de l'industrie chinoise du transplant d'organes [[Prélèvements forcés d'organes en Chine|provenant de condamnés à mort ou de prisonniers]] mis à mort dans ce but, suscitant des démentis des autorités chinoises. ''Epoch Times'' a notamment publié en mars 2006, selon Davis Ownby, un article en première page intitulé « ''Shocking Inside News: Shenyang Concentration Camp Has Body Crematorium'' » provoquant une contre-enquête de [[Harry Wu]] démentant l'existence de camps de concentration à Sujiatun<ref>{{en}} David Ownby, ''Falun Gong and the Future of China'', Oxford University Press, 2008, p. 224 ([https://books.google.fr/books?id=Bwqkwx4SWS0C&pg=PA224& aperçu en ligne]).</ref> et mettant en doute les affirmations d{{'}}''Epoch Times''.
Cependant, de nombreux observateurs font état de la réalité de ces prélèvements qui seraient de plus pratiqués à grande échelle : l’étude la plus remarquable à ce sujet est celle menée en 2009 par [[David Matas]] et [[David Kilgour|David Kilgour.]] Deux personnalités canadiennes ont mené une enquête complète validant la réalité du crime perpétré sur les pratiquants de Falun Gong<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=|titre=David Matas and David Kilgour|passage=109-122|lieu=Woodstock (Canada)|éditeur=Seraphim|date=2009|pages totales=233|isbn=978-0-9808879-7-6|lire en ligne=https://endtransplantabuse.org/wp-content/uploads/2017/09/BloodyHarvest.WEB_.pdf}}</ref> . Cela a amené le parlement Européen en 2013 <ref>{{Lien web |titre=Textes adoptés - Jeudi 12 décembre 2013 - Prélèvement d'organes en Chine - P7_TA(2013)0603 |url=https://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7-TA-2013-0603+0+DOC+XML+V0//FR |site=www.europarl.europa.eu |consulté le=2020-08-06}}</ref>, puis Américain en 2016<ref>{{Lien web |prénom=Ileana |nom=Ros-Lehtinen |titre=Text - H.Res.343 - 114th Congress (2015-2016): Expressing concern regarding persistent and credible reports of systematic, state-sanctioned organ harvesting from non-consenting prisoners of conscience in the People's Republic of China, including from large numbers of Falun Gong practitioners and members of other religious and ethnic minority groups. |url=https://www.congress.gov/bill/114th-congress/house-resolution/343/text |site=www.congress.gov |date=2016-06-13 |consulté le=2020-08-06}}</ref> à adopter des résolutions contre le crime des prélèvements d’organes, en mentionnant, particulièrement, le cas des pratiquants de Falun Gong. Divers médias et ONG d’origine variée continuent à alerter sur la réalité de ce crime : Freedom House détaille cela dans un texte de 2015<ref>{{Article |langue=anglais |auteur1= |titre=The Politbiro's Predicament
Confronting the Limitations of Chinese Communist Party Repression |périodique=Freedom House special report |date=01/2015 |issn= |lire en ligne=https://freedomhouse.org/sites/default/files/12222014_FH_ChinaReport2014_FINAL.pdf |pages= }}</ref>, Reuters sort une publication sur ce sujet en 2019<ref>{{Article |langue=en |titre=U.N. urged to investigate organ harvesting in China |périodique=Reuters |date=2019-09-24 |lire en ligne=https://www.reuters.com/article/us-china-rights-organ-harvesting-idUSKBN1W92FL |consulté le=2020-08-06 }}</ref> et en 2020 Alliance, le premier magazine juif sur le net, évoque « 36 camps de concentration <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=La Chine, découverte de 36 camps de concentration. |url=http://www1.alliancefr.com/actualites/contre-la-desinformation/la-chine-decouverte-de-36-camps-de-concentration-50964 |site=AlianceFR.com |consulté le=2020-08-06}}</ref> ».
En 2019, un tribunal indépendant de Londres, mandaté pour juger l’affaire des prélèvements d’organes en Chine, fait état d’un crime contre l’humanité dans sa conclusion abrégée<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Judgment |url=https://chinatribunal.com/final-judgment/ |site=China Tribunal |consulté le=2020-08-06}}</ref>.
Lors des élections du contrôleur des finances de New York en 2009, ''The Epoch Times'' a dévoilé que le candidat démocrate, né à Taïwan, {{lien|John Liu}}, faisait partie de la politique du « Front uni » du [[Parti communiste chinois]] (PCC) pour infiltrer les États-Unis et renverser son gouvernement, sa [[démocratie]] et les [[Droits de l'homme|droits humains]] en général. Le journal a allégué que « le PCC travaillait avec ténacité pour systématiquement placer ses gens […] à des postes clés des entreprises, universités et dans le gouvernement des États-Unis et des autres pays ». ''The Epoch Times'' a alors publié une édition spéciale de huit pages pour dévoiler ces événements sur son site Internet dans une section axée sur la couverture des liens de John Liu avec les fonctionnaires du PCC.
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