« Grande Dépression » : différence entre les versions
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{{Autre|la crise économique de 1873 à 1896|Grande Dépression (1873-1896)}}
{{confusion|Dépression (psychiatrie){{!}}Dépression majeure}}{{Sources secondaires|date=avril 2024}}{{Infobox Événement historique
| nom =Grande Dépression
| image=Crowd outside nyse.jpg
| légende= La foule se presse devant la [[New York Stock Exchange|Bourse de New York]], après le [[Krach de 1929|Krach]].
| upright=2
| résultat = Bouleversement politique poussant certains pays à gauche ou à droite de l'[[échiquier politique
| evt1 titre = Chronologie
| evt1-1 date={{date|24 octobre 1929}}
| evt1-1=[[Krach de 1929]]
| evt1-2 date={{date|
| evt1-2=[[Franklin Delano Roosevelt|Franklin D. Roosevelt]] devient [[président des États-Unis]] et lance une nouvelle politique [[interventionnisme|interventionniste]], le {{Langue|en|[[New Deal]]}}
| evt1-3 date={{date|
| evt1-3=Adolf Hitler devient [[chancelier du Reich|chancelier du Reich allemand]]
| evt1-4 date={{date|1 septembre 1939}}
| evt1-4=Début de la [[Seconde Guerre mondiale]]
}}
La '''Grande Dépression''' (
Précédée par la [[Roaring Twenties|puissante expansion des années 1920]], c'est la plus importante [[dépression (économie)|dépression économique]] du {{s-|XX}}
== Chronologie ==
=== Jeudi noir et conséquences directes ===
{{Article connexe|Krach de 1929}}
[[Fichier:PIB 1929-1939.gif|thumb|Évolution du PIB de quelques pays entre 1929 et 1939.]]
* attendre le plus possible avant d'acheter : la [[consommation]] chute
* garder leurs biens sous forme de [[monnaie]] plutôt que d'[[Actif (comptabilité)|actif]]s productifs : l'[[investissement]] chute.
L'effet du
=== Crise boursière et bancaire ===
[[Fichier:Lange-MigrantMother02.jpg|right|
La
Les manifestations de la faim se multiplient. En mars
=== Diffusion de la crise au plan mondial ===
La diffusion de la crise se
Les réactions gouvernementales en Europe ne sont pas plus adéquates qu'aux États-Unis. En France la crise est aggravée par les mesures [[déflation]]nistes (baisse des [[prix]] et des [[salaire]]s) des gouvernements [[André Tardieu|Tardieu]] et [[Pierre Laval|Laval]], malgré le lancement de grands travaux (dont l'[[Réseau électrique|électrification]] des campagnes). En [[Allemagne]], le taux de [[chômage]] atteint plus de 25 % de la population active en
En [[Amérique du Sud]], en [[Asie]] et en [[Afrique]], se produit la « [[crise des produits de dessert]] » liée à la forte baisse du [[pouvoir d'achat]] en Europe et en Amérique du Nord. Au [[Brésil]], pour limiter les transports d'invendus et maintenir les [[cours (économie)|cours]], du [[café]] est brûlé dans les [[locomotive]]s. Si le monde occidental entier est touché, l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] de [[Joseph Staline|Staline]] reste à l'écart de la crise en raison de son système économique [[autarcique]] et de la non-convertibilité du rouble.
== Causes ==
{{Article connexe|Causes de la Grande Dépression|}}
Plusieurs explications concurrentes s'opposent au sujet des causes de la Grande Dépression<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Bernard|nom1=Gazier|titre=La crise de 1929|collection=Que sais-je ?|numéro dans collection=2126|date=2016-06-08|isbn=978-2-13-074992-9|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=7whODAAAQBAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2022-08-07}}</ref>. La plus célèbre est celle proposée par [[Milton Friedman]] et [[Anna Schwartz]] dans ''[[Une histoire monétaire des États-Unis, 1867-1960]]'', que l'on appelle généralement la [[Grande contraction]]. La Grande Dépression n'aurait été à l'origine qu'une crise économique classique, mais elle aurait été amplifiée par la politique monétaire de la [[Réserve fédérale des États-Unis|Réserve fédérale]] (Fed). Peu interventionniste, souhaitant laisser libre cours aux marchés, la Fed a laissé la [[masse monétaire]] chuter de plus d'un tiers. Cela a exercé une pression à la baisse sur les échanges économiques<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Dockès|titre=Le Capitalisme et ses rythmes|tome=1|titre volume=Sous le regard des géants|éditeur=Classiques Garnier|date=2019|isbn=978-2-406-09173-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=8_PHxwEACAAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2022-08-07}}</ref>.
Cette explication est en concurrence, quoiqu'en partie compatible, avec celle avancée par [[John Maynard Keynes]] dans la ''[[Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie]]''. La crise de 1929 se serait transformée en Grande Dépression par le biais d'une sous-consommation chronique. Le chômage et les anticipations négatives des entreprises et des ménages ont conduit à une contraction de la demande, et donc à un cercle vicieux par lequel les entreprises ont mis à l'arrêt leurs usines, licenciant plus encore de salariés<ref name=":1" />. Il s'agit de l'[[explication keynésienne de la Grande Dépression]].
Une troisième explication pointe du doigt l'endettement excessif que connaît l'Amérique en 1929. L'économie américaine avait connu une décennie de croissance reposant en partie sur l'endettement. Le surendettement des ménages et des entreprises s'est traduit par des [[Effet de levier|effets de levier]] dangereux. La crise provoque une incapacité des agents économiques à rembourser leurs emprunts, ce qui cause des faillites en série tant des ménages que des entreprises, dont des banques<ref name=":1" />.
Il existe également une explication [[géopolitique]] à la Grande Dépression. Il s'agit de l'explication de [[Charles Kindleberger]] : selon la [[théorie de la stabilité hégémonique]], les crises économiques mondiales ne peuvent être stabilisées que dans le cas où une puissance dominante, l{{'}}''hegemon'', prend à sa charge la fourniture de [[Bien public mondial|biens publics mondiaux]], dont le soutien face à des crises économiques fait partie. Or, les années 1920 sont marquées par la perte de statut d'''hegemon'' du Royaume-Uni, et un refus latent des États-Unis d'endosser ce rôle. L'Amérique n'a ainsi pas pris la crise en main en tant que ''leader'' mondial, alors que c'est le seul pays qui disposait de la puissance économique et financière pour redresser la situation à la racine.
En termes monétaires, certains auteurs mettent en avant le poids des tensions déflationnistes sur l'économie mondiale dès 1928. Le rôle de l'accumulation de masses d'or importantes par la France est à ce titre tout particulièrement pointé du doigt ([[responsabilité de la France dans la Grande Dépression]]). En thésaurisant de l'or, la France aurait réduit les masses monétaires des autres pays, et serait ainsi responsable d'environ 30 % de la déflation de 1930-1931<ref>{{Article|prénom1=Douglas A.|nom1=Irwin|titre=Did France Cause the Great Depression?|périodique=National Bureau of Economic Research Publications|numéro=16350|éditeur=National Bureau of Economic Research|date=2010-09|lire en ligne=https://www.nber.org/papers/w16350|consulté le=2022-08-07}}</ref>.
Enfin, certains économistes se sont intéressés au rôle joué par le [[protectionnisme]] dans le déclenchement de la crise.
== Politiques mises en place pour sortir de la crise ==
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[[Fichier:FDR in 1933.jpg|thumb|upright|Franklin Delano Roosevelt en 1933.]]
==== Une politique interventionniste ====
[[Herbert Hoover]], président [[Parti républicain (États-Unis)|républicain]] des États-Unis de {{date-|mars 1929}} à {{date-|mars 1933}}, tenta sans grand succès de remédier à la crise. Ses adversaires [[parti démocrate (États-Unis)|démocrate]]s le surnommaient le ''{{Langue|en|Do nothing}}''. {{Langue|en|[[Wall Street]]}} ayant perdu trois quarts de sa valeur, il faut d'urgence lancer les [[Histoire des bourses de valeurs|grandes réformes financières et boursières de son successeur Roosevelt]]. Reposant sur le crédit à la consommation, l'économie américaine est alors étranglée par l'effondrement de ses banques. En {{date-|novembre 1932}}, les [[États-Unis]] élisent [[Franklin Delano Roosevelt]] (démocrate) pour remplacer Hoover à la tête de l'[[État]]. Le taux de chômage approchait alors les 25 % de la population active. Roosevelt prit ses fonctions en [[mars 1933]] et lança plusieurs programmes nationaux afin d'accroître le volume de liquidités et de réduire le chômage (c'est ce que l'on nomma le {{Langue|en|''[[New Deal]]''}}). Cet [[interventionnisme]] économique très fort conduit la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]] à des arrêts négatifs, immédiatement présentés par le gouvernement comme une opposition politique ;cependant, à partir de 1937, par l'arrêt {{lien|West Coast Hotel Co. v. Parrish}}, la cour adapte sa [[jurisprudence]] et n'essuie plus guère cette critique.
Le Congrès envisagea de réduire la semaine de travail à trente heures afin de créer des emplois. Roosevelt mit en œuvre des mesures d'urgence impliquant un contrôle étatique du fonctionnement du capitalisme. Celles-ci incluaient la garantie des fonds bancaires par le système de la Réserve fédérale (Fed), l'utilisation de l'argent public pour acheter et détruire des récoltes afin de faire monter les prix, un programme de travaux d’intérêt général employant dans des chantiers {{nombre|2.3|millions}} de jeunes chômeurs, une forme limitée d'autorégulation de l'industrie au moyen de cartels pour contrôler les prix et les niveaux de production, des quantités limitées de production étatique directe sous le contrôle de la {{Langue|en|[[Tennessee Valley Authority]]}}, ainsi que des mesures permettant aux travailleurs de former des syndicats et d'obtenir des hausses de salaire afin
==== La force des syndicats====
L'amélioration de la situation économique et des droits syndicaux entraîna chez une partie des travailleurs un sentiment nouveau de confiance en leur capacité à lutter. Des syndicats, tels que le [[Congrès des organisations industrielles]] (CIO), recrutent des millions de nouveaux membres. Dans les six premiers mois du {{anglais|New Deal}}, au moins quinze ouvriers grévistes furent tués, deux cents blessés et des centaines incarcérés. En 1934, les grèves des ouvriers de l'industrie automobile, des chauffeurs routiers de Minneapolis et des débardeurs de San Francisco furent victorieuses, malgré les attaques de briseurs de grève et de la police. Les grèves se multiplièrent au cours des années 1935-1937, permettant dans bien des cas d'obtenir des améliorations salariales. Ces mouvements sociaux, qui favorisaient la solidarité entre travailleurs blancs et noirs, permirent de faire reculer le racisme. Le CIO était alors la seule grande institution de la société américaine où les ouvriers noirs avaient une possibilité de « participation authentique » aux côtés des travailleurs blancs. Ce syndicalisme reflua en 1937, notamment lorsque dix-huit grévistes furent tués par la garde nationale et des centaines d'autres arrêtés lors d'une grève en mai. Dans plusieurs États, les gouverneurs renforcèrent la législation anti-syndicale. Dix grévistes sont également tués à Chicago par la police. En 1939, le nombre de grèves fut deux fois moins élevé qu'en 1937<ref name=":0" />.
==== L'assainissement du secteur bancaire ====
{{Article détaillé|Glass-Steagall Act{{!}}''Glass-Steagall Act''}}
Les États-Unis tentèrent également d'assainir les pratiques bancaires en leur donnant un cadre légal plus strict, afin de protéger et rassurer les clients. En 1933, le {{anglais|Banking Act}} appelé ''[[Glass-Steagall Act]] '' est voté dans ce but. Il instaure une séparation entre les banques de dépôt (épargne et prêt) et les banques d'investissement (vente de valeurs mobilières diverses).
Après avoir été largement contourné par l'ensemble de la profession bancaire, il est abrogé en 1999 par Bill Clinton. Mais la [[Crise économique mondiale des années 2008 et suivantes|crise économique de 2008]] entraîne sa remise en place sous la présidence de [[Barack Obama]].
==== Un bilan controversé ====
Le ''[[New Deal]]'' voulut offrir une réponse politique aux attentes sociales nées du désastre humain de la crise dont témoigne par exemple le roman ''[[Les Raisins de la colère]]'' de Steinbeck. Il entend redonner espoir aux Américains. Roosevelt sera réélu en 1936, 1940 et 1944. Il fournit aussi aux [[États-Unis]] des infrastructures {{incise|[[route]]s, aménagements [[hydroélectrique]]s}} encore partiellement utilisées à l'heure actuelle.
Le ''New Deal'' est souvent crédité d'avoir permis de surmonter la crise. Ce point de vue, généralement admis jusque vers les {{nobr|années 1960}}, est aujourd'hui contesté par {{référence nécessaire|certains économistes|date=4 octobre 2023}}. Lorsque survint la [[Seconde Guerre mondiale]], en 1939, soit huit ans après les débuts du ''New Deal'', les [[États-Unis]] étaient encore en pleine crise. Une personne sur sept était encore sans emploi à la fin des années 1930<ref name=":0" />.
{{référence nécessaire|Certains affirment}} que l'instabilité inhérente des marchés économiques causa une crise si profonde que même les interventions du {{anglais|New Deal}}, aussi pertinentes qu'elles fussent, n'auraient pas pu rétablir rapidement la situation. D'après eux, la crise de 1929 correspondant à la période de l'[[histoire américaine]] où l'intervention du gouvernement fut la plus forte, on pourrait raisonnablement penser que l'action du gouvernement n'a fait qu'accentuer la dépression, plutôt que d'y remédier. Ils tirent, entre autres, argument du fait qu'après un redressement initial, l'économie a replongé à partir de 1937, à peu près au moment où la Cour suprême a permis au ''New Deal'' de prendre plus d'ampleur.
{{Refnec|La thèse défendue par l'école autrichienne d'économie (Hayek, Mises) est que la crise fut en fait causée par les interventions politiques ayant permis le développement d'une bulle spéculative qui éclata le « jeudi noir ». Selon les monétaristes comme Friedman, elle aurait été aggravée par la politique monétaire trop restrictive de la Fed, et elle prit fin lorsque cette politique cessa, pour redevenir plus accommodante. La Fed elle-même s'est ralliée à cette thèse et gère maintenant toutes les crises comparables en conséquence : elle fait largement crédit par des taux bas, crédit qu'elle résorbe ensuite par des taux croissants.|date=29 avril 2024}}
===
{{Refnec|L'
=== Absence de plan de relance italien ===
En [[Italie]], où l'exemple allemand n'est suivi que très partiellement, les aventures coloniales extérieures absorbent une partie importante de l'énergie nationale et l'économie restera faible pendant toute la période.
=== Hésitations françaises ===
La [[Grande Dépression en France]] ne commence qu'à l'automne 1931, lorsque les exportations s'arrêtent, à la suite de la dévaluation de la livre. La France se replie sur son Empire et ne parvient pas à élaborer une politique constante. Au lieu de relancer la demande d'investissement public comme en Allemagne, on s'oriente vers une [[Malthusianisme économique|politique malthusienne]] sur l'offre de travail, avec les congés payés et surtout les « quarante heures », qui selon le démographe français [[Alfred Sauvy]], dans son ''Histoire économique de la [[France]] entre les deux guerres'', bloque la reprise qui commençait à se manifester. L'effort de production militaire est tardif et n'a qu'une influence marginale sur l'activité.
=== Autres ===
{{Refnec|La situation est peu ou prou la même au Royaume-Uni, qui a tenté de revenir à un taux de change en or intenable pour la Livre avant même 1929, et qui a connu une stagnation plus longue que les autres pays. La politique d'armement ne commence vraiment que très peu de temps avant la guerre et ne peut être considérée comme la méthode qui a permis de sortir de la crise. Le Japon connaît une période d'avant-guerre très différente des démocraties du fait de son expansionnisme militaire et de l'encadrement rigoureux de la population. Il manque de pétrole pour ses entreprises. La guerre avec les États-Unis sera largement provoquée par l'embargo (l'interdiction d'exporter) décidé par ce pays sur les exportations pétrolières vers le Japon.|date=29 avril 2024}}
=== Économie de guerre ===
{{Refnec|En outre, tous ces pays furent ruinés par la guerre. Les États-Unis connurent une période de forte activité pendant la Seconde Guerre mondiale avec le retour au plein emploi, la mobilisation des hommes jeunes étant compensée par le recours massif à la main-d'œuvre féminine dans les usines d'armement. D'énormes investissements furent faits dans beaucoup de domaines qui, après-guerre, donnèrent un avantage technologique au pays. Lorsque la guerre arriva à son terme, le retour des millions de soldats dans leurs foyers imposa une période de réajustement de l'économie. C'est cette transition qu'était censée faciliter la G.I. Bill. En fait, ce fut le seul pays (en l'occurrence les États-Unis) important à ne pas sortir ruiné de la guerre. La guerre avait également permis à des économistes keynésiens, sous l'influence de Hansen, de peupler l'administration qui, pendant la période, se dote des moyens en hommes, en idées et en droit, de son action. La paix retrouvée, ils mirent en place une politique de dépense publique qui ne faiblira plus. Ces exemples montrent que la montée vers la guerre ne sera nulle part le secret de la fin de la crise de 1929. La guerre marquera une rupture dans les mentalités, provoquera un besoin de reconstruction intense pendant une dizaine d'années, provoquera une concentration du pouvoir économique dans l'État qui est désormais partout chargé du droit au travail et à la sécurité sociale. La nouveauté keynésienne devient la nouvelle orthodoxie et tous les gouvernements deviennent alors « keynésiens ».|date=29 avril 2024}}
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{
=== Références ===
{{
== Annexes ==
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}}
{{catégorie principale}}
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Binoche|titre=Histoire des États-Unis|lieu=Paris|éditeur=Ellipses|année=2003|isbn=978-2-7298-1451-9}}
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* {{en}} D.E Moggridge, {{citation|Policy in the Crises of 1920 and 1929}} in ''Financial Crises : Theory, History, and Policy'', édité par [[Charles Kindleberger]] et Jean-Pierre Laffargue, Cambridge University Press, 1982.
* {{en}} [[Paul Samuelson]], 1979, {{citation|Myths and Realities about the Crash and depression}}, ''Journal of Portfolio Management 6 {{n°|1}}'', automne 1979, {{p.|7–10}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Maurice Lacoin]]|titre=La crise économique mondiale|date=1932}}
=== Articles connexes ===
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* [[Histoire des bourses de valeurs]]
* [[Grande compression]]
* [[Depression cake]], [[tarte à l'eau|tarte de la dépression]]
=== Liens externes ===
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{{Palette|Histoire des États-Unis|Périodes de récession économique majeures}}
{{Portail|économie|États-Unis
[[Catégorie:Entre-deux-guerres]]
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