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{{ébauche|médecine}}
[[Fichier:Tiefe Zahnverfärbung Zahn 11 - 4017.JPG|vignette| Exemple de psalidodontie chez une jeune femme de 16 ans. On note le recouvrement partiel des incisives supérieures sur les incisives inférieures et l’affrontement global apparemment correct des deux arcades dentaires.| alt= sourire d’une bouche de jeune femme montrant un bon affrontement des deux arcades dentaires]]
La '''psalidodontie''' correspond à un type d’affrontement optimal entre les deux {{lien|fr=Arcade dentaire|lang=en|trad=Dental arch|texte=arcades dentaires}} (arcade [[Os maxillaire|maxillaire]] en haut et arcade [[Mandibule|mandibulaire]] en bas). C’est à dire la façon dont elles se positionnent l’une par rapport à l’autre lors de la fermeture de la bouche. Dans l’idéal elles sont dites concordantes lorsqu’elles se positionnent de sorte que l’emboitement entre les surfaces dentaires du haut et du bas soient le plus efficace possible pour la [[mastication]], on parle d’[[occlusion intercuspidienne maximale]] (OIM). Dans cette position les [[cuspide]]s vestibulaires (coté joue) des dents du maxillaire (en haut) surplombent et recouvrent les cuspides vestibulaires de la mandibule (en bas) ce qui est logique puisque l’arcade maxillaire est un peu plus large que l’arcade mandibulaire et l’encercle. Dans ce type de rapport les incisives supérieures recouvrent, ou surplombent, de quelques millimètres les incisives inférieures. C’est ce rapport optimal qui est dénommé psalidodontie par opposition à la [[labidodontie]] dans laquelle les incisives se touchent bout à bout<ref>{{lien web|auteur1=J.D. Orthlieb |et al.=oui |titre=Fonctions occlusales :aspects physiologiques de l’occlusion dentaire humaine |éditeur=EMC |date=2013 |
|url= http://www.occluso.com/offres/doc_inline_src/670/EMC%2Bfonctions%2Boccluales%2B2013.pdf |Doidoi={{DOI|10.1016/S1877-7864(12)53725-0}}|consulté le=26/2/2022}}.</ref>.
 
L’occlusion en bout à bout au niveau incisivo-canin, ou labidodontie, était caractéristique des premières espèces d’hominidés aujourd’hui disparues ([[homo erectus]], [[homme de Néanderthal]], etc.). Au contraire la psalidodontie est récente et caractéristique du seul [[homo sapiens]], elle est due au recul de l’arcade mandibulaire sur l’arcade maxillaire<ref>{{lien web|auteur=Jean Granat |titre= Histoire naturelle des dents humaines |éditeur=Société française d’histoire de l’art dentaire|date=2020 |site=BIUSanté |url= https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhad/actes/histoire-naturelle-des-dents-humaines/|consulté le=26/2/2022}}.</ref>. L'homme moderne, sain, est donc psalidodonte.
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{{références}}
== Bibliographie ==
* ''La dent normale et pathologique'', Etienne Piette, Michel Goldberg, De Boeck Supérieur, 2001 {{ISBN|9782804134891}} {{p.|276}}
 
{{Portail|Médecine}}
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