« Jean-Jacques Charbonier » : différence entre les versions

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À partir de {{date-|septembre 2018}}, Jean-Jacques Charbonier ne pratique plus qu'à mi-temps sa profession de médecin, préférant se concentrer sur ses séances d'hypnose. En {{date-|février 2019}}, il est condamné avec sursis à une interdiction d'exercer la médecine pendant 3 mois<ref name="business sulfureux"/>.
 
== Essai sur « La conscience intuitive extra-neuronale » ==
{{refnec|En 2017, Charbonier a publié aux éditions Guy Trédaniel un essai sur "La Conscience Intuitive Extraneuronale., Le livre "La Conscience Intuitive Extraneuronale" de Jean-Jacques Charbonierlequel explore l'idée selon laquelle la conscience pourrait exister indépendamment du cerveau et de son activité neuronale. Charbonier suggère que la conscience pourrait être un phénomène non localisé dans l'espace et le temps, qui serait capable d'interagir avec le cerveau mais qui ne dépendrait pas de lui. Selon lui, cette conscience intuitive extra-neuronale pourrait expliquer certaines expériences et phénomènes qui ne sont pas facilement explicables par les modèles actuels de la conscience, tels que la télépathie, la précognition et les expériences de mort imminente.
 
Le livre présente également une série d'arguments en faveur de l'existence de la conscience extra-neuronale et tente de répondre aux critiques couramment avancées contre cette idée. Il explore également les implications de cette idée pour la science et la philosophie, notamment en ce qui concerne la nature de la réalité et la place de l'homme dans l'univers.}}
 
La notion de conscience extra-neuronale, telle que développée par Jean-Jacques Charbonier, suggère que la conscience pourrait exister indépendamment du cerveau et de son activité neuronale. Cette idée est souvent considérée comme controversée et suscite de nombreuses critiques de la part de scientifiques et de philosophes. Voici quelques arguments couramment avancés contre cette notion :
 
1. La plupart des preuves scientifiques actuelles suggèrent que la conscience est intimement liée à l'activité cérébrale. Des études<ref name="Laureys">{{auteur=Laureys, S., & Schiff, N. D.|article|titre=Coma and consciousness: Parallel universes.|périodique=The Lancet|année=2012|volume=380(9840)|pages=859-870}}</ref>{{,}}<ref name="Schiff">{{auteur=Schiff, N. D., Victor, J. D., & Ropper, A. H.|article|titre=The role of coma and impaired consciousness in the history of neuroscience|périodique=Nature Reviews Neuroscience|année=2007|volume=8(2)|pages=102-114}}</ref> ont montré que des perturbations dans le cerveau, telles que des lésions ou des changements de niveaux de neurotransmetteurs, ont un impact sur la conscience. Si la conscience existait indépendamment du cerveau, on s'attendrait à ce que ces perturbations n'aient aucun effet sur elle.
 
2. Il est difficile de concevoir comment la conscience pourrait exister indépendamment du cerveau et de son activité neuronale. Le cerveau est responsable de la perception, de la pensée, de l'émotion et de nombreuses autres fonctions mentales qui sont considérées comme caractéristiques de la conscience<ref name="Mesulam">{{auteur=Mesulam, M. M. |article|titre=From sensation to cognition.|périodique=Brain|année=1998|volume=121(Pt 6)|pages=1013-1052}}</ref>. Si la conscience existait indépendamment du cerveau, il serait difficile d'expliquer comment elle interagirait avec lui et comment elle pourrait influencer ses activités.
 
3. Il n'y a aucune preuve empirique de l'existence de la conscience extra-neuronale. Bien que cette idée puisse être attrayante sur le plan conceptuel, il n'y a aucune preuve solide qui la soutienne.
 
4. La notion de conscience extra-neuronale peut être difficile à concilier avec certaines théories de l'évolution. Selon ces théories, les caractéristiques qui confèrent un avantage reproductif tendent à se développer et à se maintenir dans une population. Il est difficile de comprendre comment une conscience indépendante du cerveau pourrait avoir un avantage reproductif et comment elle pourrait être sélectionnée au cours de l'évolution<ref>auteur=Humphrey, N.|année=1998|titre=A history of the mind: Evolution and the birth of consciousness. New York: Simon & Schuster.</ref>.
 
D'autres auteurs ont proposé des théories alternatives de la conscience dans leur travail, tels que Stuart Hameroff et Roger Penrose, qui ont développé une théorie de la conscience basée sur les microtubules cérébraux dans leur livre The Emperor's New Mind: Concerning Computers, Minds, and the Laws of Physics (1989) et David Chalmers, qui a avancé l'idée de la conscience en tant qu'entité non-physique dans son livre The Conscious Mind: In Search of a Fundamental Theory (1996).
 
Il y a de nombreux débats et discussions continuent dans le domaine de la recherche sur la conscience. Les théories alternatives qui ont été proposées pour expliquer la conscience et son origine ont été critiquées par certains scientifiques pour manque de preuves solides en leur faveur et pour ne pas être compatible avec certaines connaissances actuelles sur le fonctionnement du cerveau et de la conscience.
 
== Critiques ==
 
Les thèses de Jean-Jacques Charbonier sur la vie après la mort sont critiquées par la communauté scientifique. Ses détracteurs font valoir que les événements observés lors d'une expérience hors du corps n'ont jamais été objectivés scientifiquement, c'est-à-dire qu'ils ne reposent que sur des témoignages sans pouvoir être réplicables en laboratoire. Il a souvent rencontré l'Ordre des médecins au sujet de ses thèses, mais affirme n'avoir jamais été radié car ses objectifs ne sont pas pécuniaires<ref name="communiquer coma"/>.