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En 1973, Marcel Seurat, un importateur [[Ossa]], met son réseau de concessionnaires au service de la marque villefranchoise qui deviendra '''BPS'''. Cette association ne durera qu'un temps, mais le '''S''' restera jusqu'au bout<ref>https://www.centrepresseaveyron.fr/2014/06/02/motos-bps-une-nostalgie-positive-a-villefranche-de-rouergue,3952817.php</ref>. C'est à partir de cette année que débute la fabrication en série. A ce moment-là, les motos '''BPS''' sont totalement inconnues du public. Le salon de la Moto 1973 (qui était commun à l'automobile) sera la première grande occasion de présenter la marque BPS et les premières machines : 125 cross, 125 Élan<ref>https://fr.scribd.com/document/151850235/bps-125-elan-motoverte-5-septembre-1974-pdf</ref> (enduro) et 125 Okapi (une élan avec un moteur 125 Morini).
 
Souhaitent développer l'activité commerciale et proposer aux concessionnaires une gamme complète de machines Enduro, Trial et Cross de 50 à 250cc<ref>Moto Revue, N°2300, 64e année : Essai 250 BPS Enduro .. Broché – 1 janvier 1977 </ref>, Jacques et Henri Boudet décident alors de distribuer en France des vélomoteurs et motos fabriqués à l'étranger. Cette stratégie, peu appréciée par les frères Portal, marque le début de la séparation.
 
C'est ainsi que vont commencer des relations commerciales avec ASPES, située à [[Gallarate]], au nord de Milan, qui fabrique des cyclomoteurs et vélomoteurs route et tout terrain. Sous la marque BPS sont donc distribuées en France Mini-cross, Cheyenne, Navaho 4 et 6 (à moteur [[Minarelli]]) ainsi que des 125 YUMA, machines redoutables en championnat de France Promosport (BPS sera champion de France en 76 et 77).
 
En 1974, quelques 1 100 machines sont alors commercialisées par BPS. Le 7 juillet 1976 est inaugurée la nouvelle usine BPS à la zone industrielle de Villefranche de Rouergue. C'est ce même jour qu'est officiellement présentée – en démonstration par Claude Coutard (le père de Charles) - la première moto de trial BPS, la YAK 125, équipée d'un moteur italien de marque Morini. D'abord de couleur blanche, elle sera aussi déclinée en rouge. Un peu plus de 350 YAK 125 vont être fabriquées. Elles seront suivies par la YAK 50 (moteur Minarelli), puis plus tard par 2 machines qui resteront à l'état de prototypes :
 
- une TX 235 équipée d'un moteur Morini réalésé, avec chemise et piston d'un moteur de voiture très courante à l'époque.
 
- une 345 équipée d'un moteur [[Cagiva]].
 
Dans le cadre du partenariat, ASPES distribue en Italie sous sa marque quelques YAK 125 et de nombreux YAK 50.
 
Toujours soucieux de poursuivre l'expansion de BPS, Jacques Boudet concrétise un partenariat avec une jeune marque italienne, SWM, rencontrée au cours des ISDT à Camérino en septembre 1974. Avec SWM, BPS va développer une large gamme de machines tout terrain, au départ avec les moteurs Sachs puis ensuite les moteurs [[Rotax]], un excellent moteur moderne à admission rotative. Commercialisés sous le label BPS, enduro Elan 125, Silver Vase 125 et 240, RS 125, 175 et 240 GS, Cross RS125 et 240 MC, et Trial 125 TL, 280 TL, 320 TL seront les fleurons de la marque. À la recherche de nouveaux moteurs et de nouveaux produits, Jacques décide de rencontrer au Japon les dirigeants d'Hodaka (compagnie devenue depuis taïwanaise). C'est ainsi que sont essayés quelques moteurs et motos de cette marque. Essais qui ne seront pas suivi de réalisations concrètes.
 
D'autres machines sont importées par BPS (sous leur marque d'origine, les Casal et les Cagiva). Casal est une compagnie portugaise (d’Aveiro) qui fabrique des cyclomoteurs (K187 S) et vélomoteurs très ressemblants aux [[Zündapp|Zundapp]] (les moteurs Zundapp équipaient les Casal avant que ceux-ci ne les copient avec leur propre moteur). Ces machines doivent être équipées de pédales pour être en conformité avec la loi française.
 
En 1978, avec 5 000 machines commercialisées, plus de 200 concessionnaires, 35 salariés, BPS est au sommet de sa réputation.
 
À partir de 1979 les relations avec SWM se détériorent. Les dirigeants de SWM souhaitent que leurs machines soient commercialisées sous leur marque, BPS perd la distribution de cette marque. Puis ce sont les règles concernant la conduite des cyclomoteurs et vélomoteurs qui sont modifiées, les cyclomoteurs à vitesses sont interdits (ou alors il faut posséder le permis vélomoteurs) ; Le marché s'effondre et pour BPS, qui commercialise de nombreux 50 et 125 cc, tout est remis en cause.
 
Malgré une nouvelle marque importée d'Italie – Gori – Jacques Boudet se lasse de toutes ces contraintes et va décider de stopper l'activité, en février 1981.
 
=== BPS et la compétition ===
 
Dés la création de la marque, BPS investit les diverses compétions motocyclistes. Entre 1972 et 1980, les pilotes officiels d'une part, et les pilotes privés - souvent assistés par la marque dans le cadre du Challenge BPS Enduro - d'autre part, contribuent à la notoriété de la marque grâce aux succès qu'ils rencontrent dans les diverses épreuves. Participation des pilotes BPS à de nombreuses épreuves :
 
Championnat de France d'enduro National et Inter - Championnat d'Europe d'enduro - Championnat du Monde d'enduro - Championnat de France de Cross - ISDT - Enduro des sables - Championnat Promosport (vitesse) - Championnat de - France de Trial
 
== Notes et références ==
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