« Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Église Saint-Barthélémy}}
{{Infobox Édifice religieux
| nommonument = Église Saint-Barthélemy<br>de Rion-des-Landes
| photo = Église Rion 3.JPG
| légende = Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes
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| ville = [[Rion-des-Landes]]
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| culte = [[Église catholique romaine|Catholique romain]]
| type = [[Église (édifice)|Église]]
| rattachement = Paroisse Notre-Dame-du-Midadour<br>[[Diocèse d'Aire et Dax]]
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}}
L''''église Saint-Barthélemy''' est une [[église paroissiale]] [[Église catholique|catholique]] située dans la commune de [[Rion-des-Landes]], dans le département français des [[Landes (département)|Landes]]. Construite au [[Moyen Âge]], elle est rattachée à la paroisse de Notre-Dame du Midadour et leau [[diocèse d'Aire et Dax]].
 
== Histoire ==
 
=== Moyen Âge ===
L'histoire commence avec une première chapelle dédiée à Notre-Dame construite au {{s-|XI}}<ref sièclename=":1" />.
 
Au début des 300 ans de l'occupation anglaise à la suite du mariage d'[[Aliénor d'Aquitaine]] avec [[Henri II Plantagenêt]], cette chapelle fut remplacée versau 1150tournant du {{sp-|XII|et du |XIII}} par une église forteresse romane dédiéedont àsubsiste saintle Barthélemyportail dontroman dateactuel<ref aujourdname=":0" />{{,}}<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Césaire (1858-1945) Auteur du texte|nom1=Daugé|titre=Rion-des-Landes : son histoire / l'huiabbé leCésaire portailDaugé,...|date=1912|lire romanen actuelligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3346954x|consulté le=2024-06-08}}</ref>.
 
L'Cette église forteresse Saint-Barthélemy édifiéeédifiait sur un tertre naturel, se composait d'uneun enceintevaisseau deunique mursqui crénelésse deprolongeait cinqdu mètreschevet deactuel hautjusqu'à et dl'unemplacement mètredu dportail néo roman bâtie au cours du {{S-|XIX}}. L'épaisseur,ensemble unedu tourvaisseau protégeantétaient lasans porteouverture, surélevés de créneaux et percés par de nombreuses meurtrières. Il était surmonté par un donjon clocher carré de trois étages percée de meurtrières et d'une autre tour servant de prison. LesLe mursportail dese latrouvait nefau etnord duà chœurla étaientbase pleins,du surélevésclocher. deLa créneauxforteresse etétait aussientourée percésd'une parenceinte de nombreusesmurs meurtrières.crénelés Lede portailcinq semètres trouvaitde auhaut Nord-Ouestet àd'un droitemètre ded'épaisseur laavec baseune dutour clocher. La partie Ouestquadrangulaire de latrois nefétages étaitqui uneprotégeait retiradela construiteporte enà demi-luneça base. Le cimetière était à l'intérieur de l'enceinte fortifiée<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Église paroissiale Saint-Barthélemy|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/a236b461-2a91-40c0-aabb-ae690f65bec5}}</ref>{{,}}<ref name=":3">{{Ouvrage|auteur1=Janette Duboscq-Lamarque|titre=Rion des Landes, Regard sur le passé 1900 à 1939, Tome I}}</ref>{{,}}<ref name=":4" />.
 
Vers 1380, une cloche y est attribuée. C'est la plus ancienne cloche recensée dans les Landes<ref name=":4">{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Xavier de (1858-1930) Auteur du texte|nom1=Cardaillac|titre=Églises fortifiées landaises / par Xavier de Cardaillac|date=1926|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9735110m|consulté le=2022-08-28}}</ref>.
 
Rion nomméet son église nommés "«Lo Loc d'Arrion" et sonla égliseGleysia», ont connu de nombreux sièges durant la [[guerre de Cent Ans]] et étaient souvent nommés dans les traités de paix entre la France et l'Angleterre<ref>{{Ouvrage|langue=FR|prénom1=Pierre|nom1=Cuzacq|titre=Les grandes Landes de Gascogne : études historiques et géographiques |date=1893|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784156v|consulté le=2021-09-16}}.</ref>.
 
ArrionRion comptait une deuxième église dédiée à saint Martin fondée aussi au {{XIIes-|XII}} siècle sous le nom latin de ''Sanctus Martinus de Arrione'' selon le cartulaire de la [[cathédrale de Dax]] (le Liber rubeus). Cette église et son cimetière existait encore selon un testament du 5 janvier 1646 trouvé par Pierre Cuzacq, et par lequel un habitant de Rion demande à être inhumé « dans le cimetière de l'église St-Martin du dit Rion. » Elle se trouvait dans le quartier de Saint Martin, il s'étendait à partir du quartier de Pégaoule et toute le long de la route de Beylongue<ref>{{Ouvrage|langue=FR|titre=L'Aquitaine historique et monumentale : monographies locales illustrées. T. 2 / publiées par MM. Dufourcet, Taillebois et G. Camiade|date=1890-1893|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k503804t|consulté le=2021-08-29}}</ref>.
La baronnie était une station sur deux [[Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|chemins secondaires de Compostelle]] dépendant de l'Abbaye de la [[Abbaye de La Sauve-Majeure|Sauve]]. L'un venait du nord, faisait halte au tuc de Pouytauzin où se trouvait une chapelle en bois de la Sainte Vierge, et puis passait par la houn de Sen Yan (la fontaine de Saint-Jean), l'autre venait de l'est depuis Beylongue et passait à l'église St Martin. Les deux chemins traversant le bourg, se rejoignaient et n'en formaient plus qu'un au quartier Cournaou, et puis repartait sur [[Boos]] en faisant halte à la fontaine de Sainte-Clair et l'hôpital adjacent.
 
Arrion comptait une deuxième église dédiée à saint Martin fondée aussi au {{XIIe}} siècle sous le nom latin de ''Sanctus Martinus de Arrione'' selon le cartulaire de la [[cathédrale de Dax]] (le Liber rubeus). Cette église et son cimetière existait encore selon un testament du 5 janvier 1646 trouvé par Pierre Cuzacq, et par lequel un habitant de Rion demande à être inhumé « dans le cimetière de l'église St-Martin du dit Rion. » Elle se trouvait dans le quartier de Saint Martin, il s'étendait à partir de Pégaoule et toute le long de la route de Beylongue<ref>{{Ouvrage|langue=FR|titre=L'Aquitaine historique et monumentale : monographies locales illustrées. T. 2 / publiées par MM. Dufourcet, Taillebois et G. Camiade|date=1890-1893|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k503804t|consulté le=2021-08-29}}</ref>.
 
=== Renaissance ===
Entre le {{XVe|s mini-|XV}} et le {{s-|XVI}}, l'église est reconstruite dans un style gothique, avec trois sacristies qui épaulaientétaient accolées à l'abside, une chapelle hors-œuvre dédiée à Notre-Dame qui était accolée à la nef et avec une rotonde au rez-de-chaussée du clocher abritait les fonts baptismaux et une chapelle dédiée à Saint-Roch, le tout donnant une forme ogivale à l'édifice. La nef est rebâtie avec le bas-côté nord comportant les deux baies ogivales, ainsi que le clocher qui est reconstruit en bois avec une flèche en bois de {{unité|36|mètres}} recouverte d'ardoise. L'église comptait également 3 autres autels dédiés à [[saint Barthélemy]], [[saint Jean]] et [[saint Michel]]<ref name=daugé":2" />{{,}}<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":4" />.
 
Avec son clocher en pointe et ses créneaux au dessus de la nef, l'église de Rion ressemblait à l'architecture actuelle l'[[Église Notre-Dame de Magescq|église Notre Dame de Magescq]]<ref name=":4" />.
 
=== Révolution française, la Terreur ===
Avant la Révolution, la dime en grain s'y montait à {{nombre|4750|livres}} et le curé en avait les neuf dixièmes, il avait aussi le dixième de la dîme des agneaux, chevreaux et abeilles<ref name=":2" />.
 
Sur ordre du district de Tartas, donc de la République, la municipalité fit l'inventaire des biens de la paroisse en 1792, et officiellement ont donné au district les objets en argent, d'un poids de vingt livres et seize once. Dans les faits, l'argenterie est restée sur place<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />.[[Fichier:Centre ville de Rion au début du XIX siècle.jpg|vignette|L'église en violet, avec son enceinte fortifiée au début du {{s-|XIX}}.]]C'est dans l'église qu'ont eu lieu les premières séances municipales et les premières élections<ref name=":2" />.
 
Le 10 mai 1793, la république réquisitionne les cloches des églises afin de les convertir en canons. Le district de Tartas réquisitionne 2 cloches à Rion, laissant la cloche de l'horloge de 1720, et la cloche du {{s-|XIV}}<ref name=":0" />.
C'est dans l'église qu'ont eu lieu les premières séances municipales et les premières élections.
 
En 1794 le culte cessa dans toute la France. Le 11 mars l'église fut renommée "Temple" est y était célébré le [[culte de la Raison]]. Les 5 autels furent détruits et les débris laissés sur place<ref name=":2" />.
Le 10 mai 1793, la république réquisitionne les cloches des églises afin de les convertir en canons. Le district de Tartas réquisitionne 2 cloches à Rion, laissant la cloche de l'horloge de 1720, et la cloche du {{s-|XIV}}.
 
Le 17 nivôse de l'an II de la République, soit le 5 janvier 1795, le commissaire D'Arnaudin du district Tarusate, tient une vente aux enchères sur la place publique de Rion. Sont vendus tout le mobilier, les statues et les objets de culte de l'église dont l'argenterie, ainsi que les débris des 5 autels qu'il nomme "les restes des dépouilles du fanatisme". Seule la chaire à prêcher résiste aux révolutionnaires<ref name=daugé":2" />{{Harvsp|Daugé|1912|p=|id=,}}.</ref name=":0" />.
En 1794 le culte cessa dans toute la France. Le 11 mars l'église fut renommée "Temple" est y était célébré le [[culte de la Raison]]. Les 5 autels furent détruits et les débris laissés sur place.
 
=== LaLes reconstructionréaménagements du {{s-|XVIIIXIX}} ===
Le 17 nivôse de l'an II de la République, soit le 5 janvier 1795, le commissaire D'Arnaudin du district Tarusate, tient une vente aux enchères sur la place publique de Rion. Sont vendus tout le mobilier, les statues et les objets de culte de l'église dont l'argenterie, ainsi que les débris des 5 autels qu'il nomme "les restes des dépouilles du fanatisme". Seule la chaire à prêcher résiste aux révolutionnaires<ref name=daugé>{{Harvsp|Daugé|1912|p=|id=}}.</ref>.
Dès 1802, avec le rétablissement du culte, les marguillers successifs s'attachent à remeubler l'église dont seuls les derniers débris des autels sont présents à l'intérieur. Grâce à l'appel à la générosité et à la piété, de nouveaux objet de culte sont achetés, en 1825 fut construit l'autel dédié à [[saint Barthélemy]] par des Italiens, en 1827 l'autel dédié à [[saint Roch]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":2" />.
 
En 1832 le cimetière, qui se trouvait dans l'enceinte fortifiée de l'église, est déplacé à son emplacement actuel (le cimetière Nogaro). En 1834 on rénove le clocher en bois et on détruit les fortifications. Avec ses pierres, sont pavées les rues du bourg et est construite une maison commune<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />.
=== La reconstruction du {{s-|XVIII}} ===
Dès 1802, avec le rétablissement du culte, les marguillers successifs s'attachent à remeubler l'église dont seuls les derniers débris des autels sont présents à l'intérieur.
[[Fichier:Centre ville de Rion au début du XIX siècle.jpg|vignette|L'église en violet, avec son enceinte fortifiée au début du {{s-|XIX}}.|285x285px]]
[[Fichier:Eglise rion 1866.jpg|vignette|L'église en 1866, avant ses grands travaux. Dessin de l'architecte Gustave Alaux. |289x289px]]
Grâce à l'appel à la générosité et à la piété, de nouveaux objet de culte sont achetés, en 1825 fut construit l'autel dédié à [[saint Barthélemy]] par des Italiens, en 1827 l'autel dédié à [[saint Roch]].
 
En 1837, à peine le clocher rénové que celui-ci fut frappé par la foudre, qui l'incendia complètement<ref name=":0" />.
En 1832 le cimetière, qui se trouvait dans l'enceinte fortifiée de l'église, est déplacé à son emplacement actuel (le cimetière Nogaro). En 1834 on rénove le clocher en bois et on détruit les fortifications. Avec ses pierres, sont pavées les rues du bourg et est construite une maison commune.
 
Plus tard en 1847, on fait un appel à la générosité et à la piété des habitants, pour remplacer la cloche de l'horloge de 1720. La charité publique surpassa les attentes tellement que fut décidé de fondre deux cloches. Ces deux cloches furent fondues au pied de l'église le 11 novembre. L'horloge est changée en 1862<ref name=":2" />.[[Fichier:Eglise rion 1866.jpg|vignette|L'église gothique en 1866, coté nord. Dessin de l'architecte Gustave Alaux. ]]L'accroissement de la population (passée de 1.200 habitants sous la Révolution à 1.332 en 1824 et 2.263 en 1861) et l'état de ruine du clocher font ressentir dès le milieu du siècle le besoin d'une rénovation et d'un agrandissement. Le conseil municipal vote un crédit de 90.000 francs et approuve en mai 1867 le projet présenté par l'architecte bordelais [[Gustave Alaux (architecte)|Gustave Alaux]], architecte de l'église StSaint-Pierre de [[Morcenx]] bourg en 1863. Les travaux, estimés à la somme de 80.343 francs 39 centimes, sont adjugés pour 72.308 francs 97 centimes et sont confiés à l'entrepreneur Jules Lespessailles, de [[Tartas]]<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":0" />.
En 1837, à peine le clocher rénové que celui-ci fut frappé par la foudre, qui l'incendia complètement.
 
Le chantier commence en mai 1868 par la destruction des trois sacristies qui étaient accolées à l'abside, de la chapelle hors-œuvre dédiée à Notre-Dame, de la rotonde au rez-de-chaussée du clocher ( qui abritait les fonts baptismaux et la chapelle Saint-Roch), ainsi que la partie ouest de la nef située devant le clocher. Ensuite le portail romain d'origine est déplacé sur la façade ouest du clocher, de nouveaux chapiteaux viennent l'entouré posé sur des colonnes de marbre rose, il est ensuite accompagné par l'édification du grand porche néo roman. Le bas-côté nord gothique est agrandi vers l'ouest et ajouré d'un portail ornemental néo roman. Le mur sud est percé afin de construire le bas-côté sud identique au bas-côté nord. Le clocher monumental en pierre de taille est reconstruit au-dessus de la première travée de la nef et sont installés les vitraux du chœur. Le chantier dont le décompte final porte la dépense à 91.404 francs et 58 centimes, est mené à bien en 1872, après une brève interruption due à la guerre franco-prussienne<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":0" />.
Plus tard en 1847, on fait un appel à la générosité et à la piété des habitants, pour remplacer la cloche de l'horloge de 1720. La charité publique surpassa les attentes tellement que fut décidé de fondre deux cloches. Ces deux cloches furent fondues au pied de l'église le 11 novembre. L'horloge est changée en 1862.
 
Le dernier remaniement intervient en 1894, avec l'ajout, par l'architecte bordelais Paul Minvielle, d'une tribune sur la première travée de la nef, dont le rez-de-chaussée devient ainsi un vestibule ou une avant-nef. De 1892 à 1897, le décorateur local J. Ducournau couvre les murs et voûtes de peintures ornementales (supprimées à la fin du XXe siècle{{s-|XX}})<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":3" />.
L'accroissement de la population (passée de 1.200 habitants sous la Révolution à 1.332 en 1824 et 2.263 en 1861) et l'état de ruine du clocher font ressentir dès le milieu du siècle le besoin d'une rénovation et d'un agrandissement. Le conseil municipal vote un crédit de 90.000 francs et approuve en mai 1867 le projet présenté par l'architecte bordelais [[Gustave Alaux (architecte)|Gustave Alaux]], architecte de l'église St-Pierre de [[Morcenx]] bourg en 1863. Les travaux, estimés à la somme de 80.343 francs 39 centimes, sont adjugés pour 72.308 francs 97 centimes et sont confiés à l'entrepreneur Jules Lespessailles, de [[Tartas]].
 
En démolissantperçant les murs intérieurs de l'église, ont été découverts un grand nombre de vases en terre, dont l'ouverture était tournée ver la nef. Ces [[:en:Echea|échées]] avaient été mis intentionnellement dans ce mur pour augmenter la sonorité du vaisseau. De plus les murs des combles de la nef portent des traces des cheminées qui durent servir à faire cuire des aliments pour la garnison et peut-être à faire bouillir des liquides à jeter sur les assaillants<ref>{{Ouvrage|langue=FR|titre=L'Aquitaine historique et monumentale : monographies locales illustrées. T. 2 / publiées par MM. Dufourcet, Taillebois et G. Camiade|date=1890-1893|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k503804t|consulté le=2021-11-28}}</ref>.{{,}}<ref De plus les mursname=":4" des combles de la nef portent des traces des cheminés qui durent servir à faire cuire des aliments pour la garnison et peut être à faire bouillir des liquides à jeter sur les assaillants/>.
Le chantier commence en mai 1868, on détruit la partie ouest devant le clocher et on déplace le portail d'origine sur la façade occidentale où suivit l'édification du grand porche néo roman. Le bas-côté nord est agrandit vers l'ouest et ajouré d'un portail. Le mur sud toujours plein, est percé afin de construire le bas-côté sud identique au bas-côté nord. On reconstruit un clocher monumental en pierre de taille au-dessus de la première travée de la nef (il inspirera quelques années plus tard celui de l'[[église Saint-Georges de Saint-Georges-de-Didonne|église Saint-Georges]] de [[Saint-Georges-de-Didonne]], près de [[Royan]], au nord de la région, construit par le fils de l'architecte, Jean-Michel Alaux) et on installe les vitraux du chœur qui ont été créés par le maître-verrier Bordelais Isidore Pomès. L'important décor sculpté est exécuté par le sculpteur Vincent Saint-Sébastien. Les pierres blondes sont issue des carrières de Beylongue et les colonnes de marbre rose viennent de Campan (Pyrénées).
 
Le chantier dont le décompte final porte la dépense à 91.404 francs et 58 centimes, est mené à bien en 1872, après une brève interruption due à la guerre franco-prussienne.
 
Le dernier remaniement intervient en 1894, avec l'ajout, par l'architecte bordelais Paul Minvielle, d'une tribune sur la première travée de la nef, dont le rez-de-chaussée devient ainsi un vestibule ou une avant-nef. De 1892 à 1897, le décorateur local J. Ducournau couvre les murs et voûtes de peintures ornementales (supprimées à la fin du XXe siècle).
 
En démolissant les murs intérieurs de l'église, ont été découverts un grand nombre de vases en terre, dont l'ouverture était tournée ver la nef. Ces [[:en:Echea|échées]] avaient été mis intentionnellement dans ce mur pour augmenter la sonorité du vaisseau<ref>{{Ouvrage|langue=FR|titre=L'Aquitaine historique et monumentale : monographies locales illustrées. T. 2 / publiées par MM. Dufourcet, Taillebois et G. Camiade|date=1890-1893|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k503804t|consulté le=2021-11-28}}</ref>. De plus les murs des combles de la nef portent des traces des cheminés qui durent servir à faire cuire des aliments pour la garnison et peut être à faire bouillir des liquides à jeter sur les assaillants.
 
=== Les dernières rénovations ===
[[Fichier:CentreRion villedes deLandes, Rionl'église au débutmilieu du XIX siècleXX.jpg|vignette|L'église en violet, avec son enceinte fortifiée au début du {{s-|XIXXX}}.|285x285px]]
En 1918, on construit le monument aux morts, le premier de la commune.
 
Une restauration de l'intérieur est effectuée en 1968, on repeint les murs avec des couleurs vives (orange, bleu, rouge, vert…) pour correspondre à la mode du moment, on change le maitre autel avec celui actuel qui est d'un seul bloc de granit. On enlève les prie-Dieu et autres chaises personnelles que l'on remplace par les bancs actuels<ref>{{Ouvrage|auteur1=Janette Duboscq-Lamarque|titre=Rion des Landes Regards sur le passé 1960-2000 Tome III}}</ref>.
[[Fichier:Rion, église début XX.png|vignette|286x286px|L'église avec le linge qui sèche, début {{XXe|s}}]]
Au début du XXI siècle, l'édifice était noir de pollution et la flèche commençait à pencher. En 2005-2006 datent la restauration de l’extérieure de l'église qui fut réalisé par la Municipalité Rionnaise. Ils supprimeront la clôture à piliers de pierre et la grille ouvragées qui délimitaient un enclos autour de l'édifice.
 
Au début du {{s-|XXI siècle}}, l'édifice était noir de pollution et la flèche commençait à pencher. En 2005-2006 datent la restauration de l’extérieure de l'église qui fut réalisé par la Municipalitémunicipalité Rionnaiserionnaise. Ils supprimeront la clôture à piliers de pierre et la grille ouvragées qui délimitaient un enclos autour de l'édifice<ref name=":0" />.
De même en 2009''',''' se déroulera la restauration intérieure de l'église par l'Association 'les Amis de l'Eglise St-Barthélémy' : peintures à la chaux, réfection de l'électricité avec pose de plusieurs lustres, sonorisation, nettoyage et restauration de l'orgue avant de la placer en tribune.
 
De même en 2009''',''' se déroulera la restauration intérieure de l'église par l'Association 'les Amis de l'Eglisel’Église St-Barthélémy' : peintures à la chaux, réfection de l'électricité avec pose de plusieurs lustres, sonorisation, nettoyage et restauration de l'orgue avant de la placer en tribune<ref name=":0" />.
Et pour finir, en 2019, l'Association 'les Amis de l'Eglise St-Barthélémy' acquiert une icône représentant Saint Barthélémy, réalisée par l'iconographe Marie-Cécile Froment, accrochée dans le chœur<ref>{{Lien web |titre=Église Saint-Barthélémy à Rion-des-Landes - Office de Tourisme du Pays Tarusate - Le cœur des Landes (40) |url=https://www.lecoeurdeslandes.com/eglise-saint-barthelemy-a-rion-des-landes |site=www.lecoeurdeslandes.com |consulté le=2023-03-05}}</ref>.
 
Et pour finir, en 2019, l'Association 'les Amis de l'Eglisel’Église St-Barthélémy' acquiert une icône représentant Saint Barthélémy, réalisée par l'iconographe Marie-Cécile Froment, accrochée dans le chœur<ref name=":1">{{Lien web |titre=Église Saint-Barthélémy à Rion-des-Landes - Office de Tourisme du Pays Tarusate - Le cœur des Landes (40) |url=https://www.lecoeurdeslandes.com/eglise-saint-barthelemy-a-rion-des-landes |site=www.lecoeurdeslandes.com |consulté le=2023-03-05}}</ref>.
 
== Architecture ==
Le monument mélange le style néo-roman avec le porche et le clocher-tour, et le style néo-gothique pour le chevet. Il est majoritairement bâti en moellon calcaire enduit sauf exception de la façade occidentale, du porche, du clocher, des encadrements des baies et des contreforts qui sont en pierre de taille. Les pierres blondes sont issue des carrières de Beylongue et les colonnes de marbre rose viennent de la carrière de Campan dans les Hautes-Pyrénées<ref name=":0" />.
 
L'église primitive était romane, comme l'atteste son seul vestige, leLe remarquable portail roman du {{s-|XII}} est le seul vestige de l'église romane primitive. Il développe l'essentiel du mystère chrétien, sonil comporte le tympan et les quatre premiers chapiteaux. Le [[Tympan (architecture)|tympan]] montre le [[Christ en majesté]] inscrit dans une [[mandorle]], assis sur un trône de gloire et entouré des quatre évangélistes : saint Matthieu (l'ange), saint Jean (l'aigle), saint Marc (le lion) et saint Luc (le taureau). Le tympan est surmonté de [[voussure]]s. Leurs cinq ornements (torsades, étoiles, perles, tores, bandelettes) représentent la beauté et la joie de la vie avec Dieu. Sur le premier [[Chapiteau (architecture)|chapiteau]] de droite, l'enfant Jésus est présenté au Temple. Le motif représenté sur le second chapiteau n'est pas attesté. Le premier chapiteau de gauche représente la [[fuite en Égypte]] et le massacre de Bethléem. Le second développe le thème de la [[Résurrection (christianisme)|Résurrection]] à travers l'allégorie de Daniel dans la fosse aux lions<ref>{{Ouvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Portail occidental|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/99c0ab05-82b1-4111-9f39-1f7b736e161d}}</ref>{{,}}<ref name="Panneau">Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes, panneau de présentation consulté sur site en septembre 2011.</ref>.
 
Les autres chapiteaux néo roman du porche date de 1868, eux et l'ensemble de l'important décor sculpté de l'édifice sont exécuté par le sculpteur Vincent Saint-Sébastien<ref>{{Ouvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Chapiteaux et frises du porche|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/cd602e0b-90c1-47b3-a45e-ad29ce3955aa}}</ref>.
L'église primitive était romane, comme l'atteste son seul vestige, le remarquable portail du {{s-|XII}}. Il développe l'essentiel du mystère chrétien son [[Tympan (architecture)|tympan]] montre le [[Christ en majesté]] inscrit dans une [[mandorle]], assis sur un trône de gloire et entouré des quatre évangélistes : saint Matthieu (l'ange), saint Jean (l'aigle), saint Marc (le lion) et saint Luc (le taureau). Le tympan est surmonté de [[voussure]]s. Leurs cinq ornements (torsades, étoiles, perles, tores, bandelettes) représentent la beauté et la joie de la vie avec Dieu<ref name="Panneau">Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes, panneau de présentation consulté sur site en septembre 2011.</ref>.
 
Les murs de l'église primitive ont été arrondis pour former les colonnes desoutenant la nef principale et desles bas-côtés. Le bas-côté nord et la nef sont gothique et datent du {{s-|XV}}, le bas-côté sud de 1868<ref name=":0" />.
Sur le premier [[Chapiteau (architecture)|chapiteau]] de droite, l'enfant Jésus est présenté au Temple. Le motif représenté sur le second chapiteau n'est pas attesté. Le premier chapiteau de gauche représente la [[fuite en Égypte]] et le massacre de Bethléem. Le second développe le thème de la [[Résurrection (christianisme)|Résurrection]] à travers l'allégorie de Daniel dans la fosse aux lions<ref name="Panneau" />.
 
=== Mobilier ===
Les murs de l'église primitive ont été arrondis pour former les colonnes de la nef principale et des bas-côtés. Le bas-côté nord et la nef datent du {{s-|XV}}, le bas-côté sud de 1868.
[[Fichier:Rion, la cloche du XVI siècle.jpg|vignette|La plus vieille cloche des Landes datant vers 1380.]]
 
Le chœur est de style néo-gothique, il se compose de 3 verrières de 1868 réalisées par le maître verrier Bordelais Isidore Pomès. Voici leur signification <ref>{{Ouvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Ensemble de 3 verrières à personnages (Saint Pierre et saint Paul, Saint Matthieu et saint Luc, Saint Jean et saint Marc) et de 2 verrières décoratives du chœur (baies 0 à 4)|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/e3cb4f3a-f899-46b4-8cb0-0a928c34cd26}}</ref>:
Le chevet est de style néo-gothique, il se compose de 3 verrières de 1868. Voici leur signification :
* Vitrail côté nord : Saint Mathieu et saint Luc avec Dieu le Fils dans le trèfle.
* Vitrail du milieu : Saint Pierre et saint Paul avec Dieu le Père dans le trèfle.
* Vitrail côté sud : Saint Jean et saint Marc avec le Saint Esprit sous la forme d'une colombe dans le trèfle.
 
Les vitraux symboliques des bas-côtés nord sud, les plus près des autels, sont fabriqués et posés en 2010 par la verrière dacquoise Brigitte Nogaro<ref>{{Ouvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Ensemble de 2 verrières symboliques des collatéraux : Annonciation, Assomption (baies 5 et 6)|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/f4d16b05-ef98-43d8-ab32-cafa747eaa18}}</ref>.
 
Il y a trois autels <ref>{{Ouvrage|auteur1=Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe|titre=Ensemble de l'autel de la Vierge (autel, 2 gradins, tabernacle, statue de Notre-Dame de Lourdes)|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/c869f908-fe09-4062-a4c3-2ac65863167d}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Ensemble de l'autel de saint Joseph (autel, 2 gradins, tabernacle, statue de saint Joseph à l'Enfant)|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/9c854537-be32-45ec-9bdb-7041daa6bce2}}</ref>:
Il y a trois autels :
* L'autel en marbre côté nord date de 1868, est dédié à saint Joseph.
* L'autel en marbre côté sud date de 1868, est dédié à la Vierge Marie.
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L'orgue a été réalisé par la maison Pesce à Pau en 1972<ref>{{Lien web |titre=Orgue de Rion-des-Landes, Église Saint-Barthélémy - A.D.OR.A |url=http://orgue-aquitaine.fr/Orgue-de-Rion-des-Landes-Eglise-Saint-Barthelemy.html |site=orgue-aquitaine.fr |consulté le=2021-06-15}}.</ref>.
 
Le clocher-tour abrite l'horloge de 1862 et un ensemble de 2 cloches fondues en 1847 sur lesquelles sont gravés "Santa-Maria" et "Sanctus-Bartholomeus", ainsi qu'une cloche du 14ème{{s-|XIV}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Maisonnave siècleJean-Philippe|titre=Ensemble de 2 cloches|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel|lire en ligne=https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/63c10084-dd45-41ea-b71a-d8599a27a8de}}</ref>.
 
== Objets classés ==
L'église possède 2 objets classés :
 
- la [[Chaire (église)|chaire à prêcher]] à double escalier en bois sculpté datant du 18ème siècle{{s-|XVIII}}, réalisée par le menuisier ébéniste Pierre Floché (1656-1746), elle est remaniée au 19ème siècle{{s-|XIX}}. Inscrite au titre d'objet le 18 juin 2020<ref>{{Lien webOuvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Chaire à prêcher|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire Généralgénéral du Patrimoine Culturelpatrimoine culturel|urllire en ligne=https://inventairewww.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/dossierDefault/chaire-a-precherdoc/Dossier/9d2d9251-ec01-496e-b5bc-143acfe1acf5 |site=inventaire.nouvelle-aquitaine.fr |consulté le=2021-06-15}}.</ref>.
 
- une cloche en bronze datant du Moyen Âge, son profil en "pain de sucre" et son inscription en lettres onciales permet de la dater du XIVème siècle{{s-|XIV}}, elle est la plus vieille cloche du département. Son pourtour supérieur est orné de fleurs ("marguerite") et de l'inscription en lettres onciales "AVE [fleur] MARIA [fleur] ORA CITA [fleur] PLENA ANS", que l'on peut traduire en "je vous salue marie, priez pour l'enfant d'un an".
 
Survivante des guerres et de la révolution, elle est classée le 5 juin 2003<ref>{{Lien webOuvrage|auteur1=Maisonnave Jean-Philippe|titre=Cloche|éditeur=Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire Généralgénéral du Patrimoinepatrimoine Culturelculturel|lire |urlen ligne=https://inventairewww.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/dossierDefault/clochedoc/Dossier/4fe87c11-36cb-4d21-a8cb-00f4538ab4db |site=inventaire.nouvelle-aquitaine.fr |consulté le=2022-02-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Barthélemy - Inventaire Général du Patrimoine Culturel |url=https://inventaire.nouvelle-aquitaine.fr/dossier/eglise-paroissiale-saint-barthelemy/a236b461-2a91-40c0-aabb-ae690f65bec5 |site=inventaire.nouvelle-aquitaine.fr |consulté le=2021-09-05}}.</ref>[[Fichier:Rion, la cloche du XVI siècle, les détails.jpg|centré|vignette|318x318px|Un extrait de la frise du pourtour supérieur, avec écrit "Ave Maria", séparé d'une fleur.]]
 
== Galerie ==
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Fichier:Église Rion 2.JPG|Vue de face
Fichier:Église Rion 1.JPG
Fichier:Église Rion 4.JPG|Chapiteau représentant la fuite en Égypte
Fichier:Église Rion 5.JPG|Le tympan
Fichier:Rion des Landes, l'église milieu XX.jpg|Carte postale du milieu du {{XXes-|XX}}
Fichier:Rion, intérieur de l'église saint Barthélemy début XX.jpg|L'intérieur début XXème siècle{{s-|XX}}.
Fichier:Rion des Landes, intérieurle proche de l'église, débutmilieu XX.jpg|L'intérieurLe débutporche XXèmeau sièclemilieu du {{s-|XX}}.
Fichier:Rion des Landes, l'église au milieu du XX.jpg|L'église au milieu du {{XXe}} siècle
Fichier:Rion des Landes, le proche de l'église, milieu XX.jpg|Le porche au milieu du {{XXe}} siècle.
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