« Charbonnières-les-Bains » : différence entre les versions

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Les rues ne sont pas goudronnées, sauf la RN7 en 1923, et la mairie installe, en 1924, des bassins d'eau pour arroser et limiter la poussière{{sfn|Collectif GRH|5=|p=276}}. La circulation automobile est problématique en saison d'ouverture des cures, La rue des Eaux (actuelle avenue Charles de Gaulle) est mise en sens unique avec l'avenue de la gare en 1923{{sfn|Collectif GRH|5=|p=273}}.
 
Le projet de route de la vallée longeant la voie ferrée est évoqué en 1881, il mettra 40 ans à aboutir{{sfn|Collectif GRH|5=|p=200}}. Son financement est problématique et organisé pour partie par souscription. Le coût total est de 600 mille francs, le Casino participe, Tassin apporte peu (2000 francs) et c'est grâce au don de l'abbé Bergeron que les derniers cent mille francs sont réunis. Ce généreux curé possède une fortune personnelle dans laquelle il a déjà puisé pour améliorer les décors de l'église{{sfn|Collectif GRH|5=|p=269}},<ref>{{Article|auteur1=Robert Putigny|titre=L'abbé Bergeron|périodique=La gazette de Cadichon, articles à la loupe|numéro=août 2004|date=19 août 2020|lire en ligne=https://charbonnieres-histoire.fr/de-la-legende-a-lhistoire-2/}}</ref>. Avec une grande marque de modestie il impose à la collectivité que la rue porte pour l’éternité son nom et sa fonction, la commune accepte. La route de la vallée est inaugurée en 1924 et s'appelle encore aujourd'hui « Avenue Jean Bergeron, Curé de Charbonnières »<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Michel Calard |titre=Les rues de Charbonnières |périodique=La gazette de Cadichon {{n°|39}} |date=juillet à septembre 2020 |lire en ligne=https://charbonnieres-histoire.fr/wp-content/uploads/2020/10/gazette_cadichon_39.pdf |pages=6-7 }}</ref>.
 
Au début des années cinquante, l'automobile prend toute sa place et la rue principale doit être remise à double sens. Pour cela, la municipalité souhaite élargir l'avenue Charles de Gaulle. On peut couper les arbres mais pas l''''immeuble de La Maison de la Presse''' dont Monsieur Tiburce, alors propriétaire, n'est pas disposé à vendre son bien, et encore moins à le détruire. La solution est trouvée en 1956, la municipalité déplacera l'immeuble de 900 tonnes. C'est ce qui est fait du 24 au 27 juillet de cette année, avec des rails, sur 5 mètres, à l'aide de vérins hydrauliques, technologie particulièrement innovante de la société danoise ''Christiani & Nielsen'' ([[:da:Christiani & Nielsen|da]]) pour un cout de 2,7 millions de francs de l'époque plus les frais de remise en état de la voirie. Le temps des travaux, les commerces et les occupants n'ont pas eu à quitter les lieux. Malheureusement, cet immeuble menace d'être démoli pour laisser place à un immeuble. La mobilisation de l'association ASPEC<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Reportage BFM sur la Maison de la presse |url=http://www.aspec.blog/index.php/2020/02/01/reportage-bfm-sur-la-maison-de-la-presse/ |consulté le=2021-05-05}}.</ref> et de la population en 2020<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Ginette Herbet |titre=1956 déplacement de la maison de la presse, un exploit technique |périodique=gazette de Cadichon {{n°|38}} |date=Avril - juin 2020 |lire en ligne=https://charbonnieres-histoire.fr/wp-content/uploads/2020/09/gazette_cadichon_38.pdf |pages=1 et 7 }}</ref> retarde le projet et la maison de la presse laisse place temporairement à une droguerie<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=La Maison historique du centre prend une nouvelle vie |url=http://www.aspec.blog/index.php/2020/12/17/la-maison-historique-du-centre-prend-une-nouvelle-vie/ |consulté le=2021-05-05}}.</ref>. <gallery>