« Abdullah al-Harari » : différence entre les versions
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'''Abdullah al-Harari''' ({{lang-ar|عبد الله الهرري}}) est le fondateur
== Biographie ==
Abdullah ibn Muhammad Ash-Shaibi al-Harari est né à Harar, dans la tribu Ash-Shaibi, une descendance de la tribu arabe Banou Shaïbah. Il y a étudié l'arabe et le droit musulman, notamment selon l'école [[shafi'ite]], auprès des sheikhs Sa'id ibn 'Abd ar-Rahman An-Nouri et M. Younous.
Plus tard, il déménage à Joumah pour poursuivre ses études avec le sheikh Ach-Charif. Durant cette période, il s'engage dans la confrérie soufie Tijaniya (dont le gourou Al-Tijani a prétendu « Une simple récitation du Wird , qui s’appelle Salatul-Fatih, est équivalente à toute louange qui a eu lieu dans l’univers, et à tout Dhikr et toute supplication majeur ou mineur, et est égal à 6000 récitations du Qur’an ». (p. 96). Il a également dit : « Celui qui me regarde le vendredi ou lundi entrera au paradis sans jugement ou punition; même si il était un mécréant, il mourrait alors dans l’état de foi. » Il a donc prétendu un rang supérieur a celui de prophète, qui n'a pas pu empêcher sont oncle Abou Talib de mourir mécréant ainsi que d'autres membres de sa famille).
Il continua ses études à Dawy, une région d'Armou, où il se concentra sur Sahih Al Boukhari et les sciences du Coran, chez al-Haj Ahmad al-Kabir. Par la suite, il s'installe dans un village près de Dawy, où il rencontre le sheikh Moufti As-siraj, un élève de Youssouf An-nabahani, et se plonge davantage dans le soufisme en rejoignant la tariqa Rifa'iyya.
Dans les années 1960, al-Harari se rend en Syrie et au Liban, bien que certains de ses adeptes affirment qu'il y est allé dès 1950. Auparavant, en 1940, il a été impliqué dans une série d'événements polémiques à Harar, désignés sous l'appellation de « fitnat bilad kouloub ».
=== Arrivée au liban ===
Suite à son arrivée au Liban, Abdullah al-Harari s'est engagé dans des activités qui ont suscité des tensions, similaires à celles qu'il avait provoquées dans son pays d'origine. Il est accusé de propager une interprétation controversée de l'islam et des avis juridiques peu orthodoxes, contribuant ainsi à la confusion et à la discorde au sein de la communauté musulmane.
Les disciples d'Al-Habachi, y compris Nizar al-Halabi, son successeur et président de l'Association des Projets de Bienfaisance Islamiques, se sont distingués par leur attitude rigide et exclusive en matière de foi. Ils reconnaissaient uniquement ceux qui adhéraient strictement à l'enseignement de leur cheikh comme de véritables musulmans. Al-Halabi, honoré du titre de « son éminence le sheikh », était considéré comme un candidat potentiel au poste de Moufti du Liban. On pouvait lire sur les murs des rues : « Non au moufti mécréant Hassan Khalid, oui au moufti Nizar al-Halabi ».
== Positions théologiques ==
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