« Exercice Orion » : différence entre les versions

Sa première édition, Orion 23, s'est déroulée pour ses opérations actives entre février et mai 2023<ref name=":0" />. Elle intégrait plus de {{nb|20|exercices}} réalisés d'habitude de manière autonome par les armées<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Philippe |nom=CHAPLEAU |titre=Les armées françaises prêtes pour Orion, le plus grand exercice militaire de ces 30 dernières années |url=https://www.ouest-france.fr/politique/defense/armees-les-forces-francaises-pretes-pour-le-mega-exercice-orion-97b63f6a-a30c-11ed-8428-de9553521eb9 |site=Ouest-France.fr |date=2023-02-02 |consulté le=2024-05-07}}</ref>. Elle a mobilisé plus de {{nb|12000|militaires}} français, [[États-Unis|américains]], anglais[[Royaume-Uni|britanniques]], [[Allemagne|allemands]], [[Italie|italiens]], [[Belgique|belges]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Orion : exercice de haute intensité en France |url=https://beldefnews.mil.be/orion-exercice-de-haute-intensite-en-france/?lang=fr |site=beldefnews.mil.be |consulté le=2024-05-07}}</ref>, [[Grèce|grecs]], [[Espagne|espagnols]], [[Pays-Bas|néerlandais]], et [[Émirats arabes unis|émiratis]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8">{{Lien web |titre=Exercice ORION 23 |url=https://www.defense.gouv.fr/operations/territoire-national/france-metropolitaine/exercice-orion-23 |site=site du Ministère des Armées |consulté le=25/04/2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |languename=fr-FR |titre=Ce qu'il faut savoir sur Orion, gros exercice militaire ":16" 12 000 militaires seront déployés dans le Grand Est |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ce-qu-il-faut-savoir-sur-orion-gros-exercice-militaire-12-000-militaires-seront-deployes-dans-le-grand-est-2749302.html |site=France 3 Grand Est |date=2023-07-04 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref name=":4" />{{,}}<ref name=":5" />{{,}}<ref name=":9">{{Lien web |titre=ORION : la gendarmerie engagée sur un exercice d’ampleur avec les armées |url=https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2023/orion-la-gendarmerie-engagee-sur-un-exercice-d-ampleur-avec-les-armees |site=Ministère de l'Intérieur et des Outre-Mer |consulté le=07/05/2024}}</ref>{{,}}<ref name=":10">{{Lien web |langue=fr |titre=Exercice militaire "Orion" : une guerre fictive mais un vrai test pour l’armée française |url=https://www.france24.com/fr/france/20230227-exercice-militaire-orion-une-guerre-fictive-mais-un-vrai-test-pour-l-arm%C3%A9e-fran%C3%A7aise |site=France 24 |date=2023-02-27 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref name=":11">{{Lien web |langue=fr |titre=Opération Orion : au cœur d'un exercice militaire hors norme |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-du-mercredi-03-mai-2023-1247058 |site=France Inter |date=2023-05-03 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref name=":12">{{Lien web |langue=fr |titre=Qu'est-ce qu'"Orion", l'exercice militaire géant de l'armée française prévu en 2023 ? |url=https://www.lexpress.fr/societe/qu-est-ce-qu-orion-l-exercice-militaire-geant-de-l-armee-francaise-prevu-en-2023_2183669.html |site=L'Express |date=2022-11-16 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Exercice Orion : comment l’armée française se prépare à une intervention militaire de grande ampleur ? |url=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-question-du-jour/exercice-orion-comment-l-armee-francaise-se-prepare-a-une-intervention-militaire-de-grande-ampleur-8037062 |site=France Culture |date=2022-11-17 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Dans le cadre de l’exercice Orion, les armées simuleront une intervention de grande ampleur |url=https://www.gifas.fr/press-summary/dans-le-cadre-de-l-exercice-orion-les-armees-simuleront-une-intervention-de-grande-ampleur |site=GIFAS |consulté le=2024-05-07}}</ref>. Des réservistes et tous les services et organismes du [[Ministère des Armées]] y ont participé, dont la gendarmerie<ref name=":9" />{{,}}<ref name=":2" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Exercice ORION : la gendarmerie déploie sa chaîne judiciaire sur un théâtre d’opérations extérieures |url=https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gendinfo/sur-le-terrain/immersion/2023/exercice-orion-la-gendarmerie-deploie-sa-chaine-judiciaire-sur-un-theatre-d-operations-exterieures |site=Ministère de l'Intérieur et des Oure-Mer |consulté le=07/05/2024}}</ref>. {{nb|2300|véhicules}} dont 400 de combat étaient engagés<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8" />. Y ont aussi participé plus de {{nb|40|hélicoptères}} de combat, {{nb|100|drones}} de combat<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Arnaud |titre=Mirage 2000, Rafale, Vador, les aviateurs tiennent leur place dans l'exercice Orion. |url=https://www.avionslegendaires.net/2023/02/actu/mirage-2000-rafale-vador-les-aviateurs-tiennent-leur-place-dans-lexercice-orion/ |site=avionslegendaires.net |date=2023-02-27 |consulté le=2024-05-07}}</ref>, {{nb|6|systèmes}} de défense sol-air, une soixantaine aéronefs, {{nb|20|satellites}}, et {{nb|26|navires}} de surface dont {{nb|7|frégates}} de la Marine nationale, sept frégates alliées, deux porte-avions (dont le [[Charles de Gaulle (porte-avions)|Charles de Gaulle]]), deux [[Classe Mistral|Porte-Hélicoptères Amphibie]] et deux sous-marins<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":13">{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Laurent |nom=Lagneau |titre=L'exercice Orion a rappelé "l'extrême brutalité du combat naval", selon l'amiral Vandier |url=https://www.opex360.com/2023/07/31/lexercice-orion-a-rappele-lextreme-brutalite-du-combat-naval-selon-lamiral-vandier/ |site=Zone Militaire |date=2023-07-31 |consulté le=2024-04-25}}</ref>{{,}}<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3" />. Elle a coûté 35 millions d'euros<ref name=":14">{{Article|langue=fr|titre=« Orion », un exercice militaire d’une ampleur inédite dans le sud de la France pour se préparer à la guerre de haute intensité|périodique=Le Monde.fr|date=2023-02-24|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/24/orion-un-exercice-pour-se-preparer-a-la-guerre-de-haute-intensite_6163096_3210.html|consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref name=":10" />.

Il comptait 4 phases distinctes selon un scénario comprenant des opérations multi-milieux et multi-champs, qui comprenaient une phase navale, une opération amphibie, un largage de parachutistes et des opération d’envergure de haute intensité.<ref>{{Lien vidéo|titre=Orion : un exercice militaire français d'envergure - Reportage #cdanslair 10.03.2023|url=https://www.youtube.com/watch?v=Ys3rcEP-dWw|langue=fr-FR|consulté le=2024-05-07}}</ref>. L'ennemi, en parti joué et en parti simulé, devait être affronté de manière conventionnelle mais aussi par des modes d’actions dits « hybrides » ([[terrorisme]], [[Guerre de l'information|lutte informationnelle]] et [[Cyberdéfense|cyber]]).<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":3" />. Sa force maritime représentait une dizaine de bâtiments de combat, dont un porte-aéronefs et un sous-marin, majoritairement étrangers. Ses forces aériennes étaient d’abord réduite (moyens aériens isolés type drone, avion, système sol-air) puis complète et intégrée (avions modernes, systèmes de contrôle et sol-air intégrés) et sa force terrestre allait de la milice Tantale à la division Mercure, jouée par des unités de l’armée de Terre et représentant plus de 10 % du volume engagé.<ref name=":1" /> .

Son scénario simulait que la France devait venir en aide à la tête d'une coalition internationale sous mandat de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] à un pays, l'Arnland, qui était déstabilisé puis attaqué par son voisin, Mercure. Celui-ci finance la milice Tantale qui sévit en Arnland, mène des attaques cyber et informationnelles.<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":5" />{{,}}<ref name=":14" /> {{,}}<ref name=":11" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Guillaume |nom=Deleurence |titre=Exercice Orion 23 : à la guerre comme à la guerre |url=https://www.politis.fr/articles/2023/06/exercice-orion-23-a-la-guerre-comme-a-la-guerre/ |site=POLITIS |date=2023-06-21 |consulté le=2024-05-07}}</ref> .

Une centaine de militaire des états-majors ont planifié une opération militaire d'envergure comptant 40 000 hommes réels ou simulés, avec tout le travail que cela suppose.<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":9" />.

La seconde phase était celle de l'entrée en premier., ala projection d'une force de réaction rapide<ref>{{Lien web |titre=ORION 2023 : un exercice militaire de haute intensité |url=https://www.groupe-uneo.fr/ma-communaute/orion-2023-un-exercice-militaire-de-haute-intensite |site=www.groupe-uneo.fr |consulté le=2024-05-07}}</ref> [[Interarmées|interarmée]] et interalliés s'est faite par une [[Opération militaire amphibie|opération amphibie]] dans le port de de [[Sète]] et à [[Frontignan]]<ref name=":6" /> de 700 hommes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=ORION 2023 – Un exercice inédit pour l’armée française |url=https://sicom-urgence.fr/exercice-orion-2023/ |site=SICOM Urgence |date=2023-03-03 |consulté le=2024-05-07}}</ref> le 26 ainsi qu'une [[Opérations aéroportées|opération aéroportée]] d'environ 600 hommes autour de [[Castres]]<ref name=":7" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=AFP |nom2=LIBERATION |titre=Défense : Orion, un vaste exercice militaire inédit qui s’étend sur 14 départements du sud de la France |url=https://www.liberation.fr/politique/defense-orion-un-vaste-exercice-militaire-inedit-qui-setend-sur-14-departements-du-sud-de-la-france-20230225_24IW2TUY4NA3PJTZI32KVZ3YQQ/ |site=Libération |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Laurent |nom=Lagneau |titre=Un nombre "record" d'A400M "Atlas" ont été mobilisés pour la seconde phase de l'exercice Orion |url=https://www.opex360.com/2023/03/02/un-nombre-record-da400m-atlas-ont-ete-mobilises-pour-la-seconde-phase-de-lexercice-orion/ |site=Zone Militaire |date=2023-03-02 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre="Les gens vont voir des Rafales voler ou des A400M larguer des parachutistes" : l'opération Orion débarque ce dimanche en Occitanie |url=https://www.midilibre.fr/2023/02/22/les-gens-vont-voir-des-avions-rafales-larguer-des-parachutistes-loperation-orion-debarque-ce-dimanche-en-occitanie-11016358.php |site=midilibre.fr |consulté le=2024-05-07}}</ref>. Un second débarquement a eu lieu à Sète le vendredi 3 mars. Les deux zones étaient défendues par la milice Tantale, et au total 7 000 hommes ont été déployés.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Avec l’exercice militaire « Orion », l’armée simule une guerre dans le Sud de la France |url=https://www.huffingtonpost.fr/france/video/avec-l-exercice-militaire-orion-l-armee-simule-une-guerre-dans-le-sud-de-la-france_214574.html |site=Le HuffPost |date=2023-02-26 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Exercice Orion : quand l’armée française envahit le sud de la France |url=https://fr.news.yahoo.com/exercice-orion-l-arm%C3%A9e-fran%C3%A7aise-091400614.html |site=Yahoo News |date=2023-02-23 |consulté le=2024-05-07}}</ref>. Les départements concernés par cette phase étaient la [[Haute-Corse]], la [[Corse-du-Sud|Corse du Sud]], le [[Var (département)|Var]], les [[Bouches-du-Rhône]], le [[Vaucluse (département)|Vaucluse]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=EXERCICES MILITAIRES ORION |url=https://avignon.aero/exercices-militaires-orion/ |site=Aéroport d'Avignon |consulté le=2024-05-07}}</ref>, le [[Gard]], l'[[Hérault (département)|Hérault]], l'[[Aude (département)|Aude]], la [[Haute-Garonne]], le [[Tarn (département)|Tarn]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Exercice militaire ORION |url=https://www.mairie-albi.fr/fr/exercice-militaire-orion |site=Albi |consulté le=2024-05-07}}</ref>, le [[Tarn-et-Garonne]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le méga exercice militaire "Orion" passera par le Tarn-et-Garonne |url=https://www.ladepeche.fr/2023/02/10/le-mega-exercice-militaire-orion-passera-par-le-tarn-et-garonne-10990675.php |site=ladepeche.fr |consulté le=2024-05-07}}</ref>, le [[Lot (département)|Lot]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=EN IMAGES. En plein exercice Orion, les militaires s'emparent du centre-ville de Cahors |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/lot/cahors/en-images-en-plein-exercice-orion-les-militaires-s-emparent-du-centre-ville-de-cahors-2729946.html |site=France 3 Occitanie |date=2023-10-03 |consulté le=2024-05-07}}</ref>, l'[[Aveyron (département)|Aveyron]], et la [[Lozère (département)|Lozère]]. Des opérations aériennes avaient lieu sur toute une zone allant de la [[Corse]] au [[Lot (département)|Lot]].<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":14" />{{,}}<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":9" />{{,}}<ref name=":12" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Armées : c'est quoi Orion, cet exercice qui mobilise 7000 militaires dans le sud de la France ? |url=https://actu.fr/societe/armees-c-est-quoi-orion-cet-exercice-qui-mobilise-7000-militaires-dans-le-sud-de-la-france_57661488.html |site=actu.fr |date=2023-02-26 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Tout savoir sur l'opération Orion, cet exercice militaire d'ampleur inédite en France en 2023 |url=https://www.europe1.fr/politique/operation-orion-un-exercice-militaire-dampleur-inedite-en-france-en-2023-4148240 |site=Europe 1 |date=2022-11-17 |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

L'[[Armée de terre (France)|Armée de Terreterre]] y engageait un centre de commandement et une composante aéroportée fournies par la [[11e brigade parachutiste|11ème Brigade Parachutiste]], ainsi qu'une composante amphibie de la [[6e brigade légère blindée|6ème Brigade Légère Blindée]]. Pour la [[Marine Nationalenationale (France)|Marine nationale]], une cinquantaine d'aéronefs ainsi qu'une trentaine de bâtiments dont un [[groupe aéronaval]], deux [[Classe Mistral|Porteporte-Hélicoptèreshélicoptères Amphibieamphibies]] et des moyens de débarquement, ainsi que la force adverse. Pour l'[[Armée de l'Airair et de l'espace (France)|Armée de l'air]], une dizaine de bases aériennes fournissaient une trentaine d'aéronefs dont des [[Système de détection et de commandement aéroporté|AWACS]] et des [[MaleDrone moyenne altitude à longue endurance|drones MALE]], ainsi que des systèmes de défense sol-air ([[Système sol-air moyenne portée/terrestre (SAMP/T) - Mamba|SAMP/T MAMBA]], [[Crotale (missile)|Crotale]] et lutte anti-drone). Elle comportait aussi un volet [[Cyberdéfense|cyber]] et spatial.<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Exercice Orion : « Les scénarios que l’on joue sont assez proches de ce qui pourrait éclater un jour en réalité » |url=https://www.20minutes.fr/societe/4026886-20230308-exercice-orion-scenarios-joue-assez-proches-pourrait-eclater-jour-realite |site=20 minutes |date=08/03/23 |consulté le=07/05/2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Zone image Défense Zone N°10 part.1 |url=https://defense-zone.com/blogs/news/orion-exercice-photographe-armees |site=defense-zone.com |date=2023-04-10 |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

Durant cette phase, un tir de missile a été simulé par un aéronef hostile sur une FREMM naviguant près de Toulon, tandis qu'un [[Classe Loire|Bâtimentbâtiment de soutien et d’assistance métropolitain]] se trouvant à proximité devait être touché (fictivement).<ref name=":13" /> .

Les manœuvres ont impacté des sorties d’autoroute et des départementales lors de la mise en place et le désengagement des unités, et causé quelques nuisances aux populations civiles.<ref name=":2" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |prénom=Milan |nom=PICOT |titre=Exercice ORION 2 - 16 février au 10 mars 2023 |url=https://ffplum.fr/actualites/2023/exercice-orion-2-16-fevrier-au-10-mars-2023 |site=ffplum.fr |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

Il s'agissait de simuler la gestion politico-militaire d'une crise d'ampleur à laquelle devaient faire face des groupes de travail et de réflexion interministériels. Il s'agissait de susciter un soutien national à l'opération, de s'occuper du droit et des normes, des ressources humaines et de l'emploi de la réserve opérationnelle, de la communication et de la lutte informationnelle ainsi que de la rétroaction sécuritaire sur le territoire national.<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":15" />.[[Fichier:Carte des départements touchés par l'exercice militaire Orion 23.png|vignette|320x320px|Zones où se sont déroulées les phases 2 et 4 de l'exercice Orion 23<ref name=":0" />]]

Finalement, Mercure décide de jouer le tout pour le tout et d'envahir Arnland.<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8" />.

La quatrième et dernière phase, du 17 avril au 5 mai, touchait les départements des [[Ardennes (département)|Ardennes]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Orion, un exercice militaire géant dans l’Aisne, la Marne et les Ardennes |url=https://www.lunion.fr/id473308/article/2023-04-08/orion-un-exercice-militaire-geant-dans-nos-departements |site=www.lunion.fr |date=2023-04-08 |consulté le=2024-05-07}}</ref>, de la [[Marne (département)|Marne]], de la [[Haute-Marne]], de l'[[Aube (département)|Aube]] et de la [[Meuse (département)|Meuse]].<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par |nom=Mairie10310lsa {{!}} |titre=Exercice Orion23 : manœuvres militaires dans la région entre avril et mai – Longchamp-sur-Aujon |url=https://www.longchampsuraujon.fr/exercice-orion-des-manoeuvres-militaires-dans-la-region/ |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref name=":7" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Armée : au cœur de l'exercice militaire Orion 4 |url=https://www.rtl.fr/actu/international/armee-au-coeur-de-l-exercice-militaire-orion-4-7900261014 |site=www.rtl.fr |date=2023-05-03 |consulté le=2024-05-07}}</ref>. Des opérations aériennes avaient également lieu dans le centre, le sud-ouest et le nord-est du pays.<ref name=":0" />. C'était celle qui mobilisait le plus moyen. Dans le scénario, la France y assurait le rôle de Nation-cadre et déployait un système complet de combat divisionnaire ([[État-major|états-majors]], chaîne [[Logistique militaire|logistique]], etc). En réalité, seul l'équivalent d'une brigade (unités de la [[2e brigade blindée (France)|2e Brigadebrigade Blindéeblindée]]) et ses soutiens y participaient, 12 000 hommes, les deux autres étant simulées. Ils y prenaient part à des combats aéroterrestres de grande envergure, tandis que les forces aériennes devaient prendre la supériorité aérienne.<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":14" />{{,}}<ref name=":16" />{{,}}<ref name=":3" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Orion, l’exercice militaire hors-norme a débuté dans l’Aisne, la Marne et les Ardennes |url=https://www.lunion.fr/id476813/article/2023-04-19/orion-lexercice-militaire-hors-norme-debute-dans-laisne-la-marne-et-les-ardennes |site=www.lunion.fr |date=2023-04-19 |consulté le=2024-05-07}}</ref> {{,}}<ref name=":12" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Laurence |nom=Defranoux |titre=Exercice militaire «Orion 23» dans le Grand-Est : de vraies manœuvres pour une fausse guerre |url=https://www.liberation.fr/international/exercice-militaire-orion-23-dans-le-grand-est-de-vraies-manoeuvres-pour-une-fausse-guerre-20230503_UQ7LM4E3JJHMXCIBAGUGYTOOIA/ |site=Libération |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un exercice militaire de grande ampleur dans le Grand Est - France Bleu |url=https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-exercice-militaire-de-grande-ampleur-dans-le-grand-est-6127423 |site=ici par France Bleu et France 3 |date=2023-04-16 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Exercice Orion |url=https://air-cosmos.com/tags/15828/articles |site=Air et Cosmos |consulté le=2024-05-07}}</ref>.La [[Marine nationale (France)|Marine nationale]] a engagé des aéronefs ainsi qu’une [[Frégate multi-missions|frégate FREMM]] qui a frappé des objectifs terrestres avec le [[Missilemissile de croisière naval|Missile de Croisière Naval]]<ref name=":13" />, tandis que l'Armée de l'Airair y a pris part avec une cinquantaine d'aéronefs.<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L’exercice ORION 2023 entre dans sa dernère phase |url=https://uk.ambafrance.org/L-exercice-ORION-2023-entre-dans-sa-dernere-phase |site=La France au Royaume-Uni |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par |nom=Chaource |titre=Exercice ORION de l’Armée de Terre, de l’Air & de l’Espace |url=https://www.chaource.fr/exercice-orion-de-larmee-de-terre-de-lair-de-lespace/ |site=Chaource en pays d'Armance |date=2023-04-12 |consulté le=2024-05-07}}</ref>. Plus de 1100 soldats de l'[[Armée de terre (France)|Armée de Terreterre]] jouaient les forces ennemies.<ref name=":17">{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nathan |nom=Gain |titre=ORION 23 : durcir l'ennemi et éprouver la brigade de corps d'armée |url=https://www.forcesoperations.com/orion-23-durcir-lennemi-et-eprouver-la-brigade-de-corps-darmee/ |site=FOB - Forces Operations Blog |date=2023-05-09 |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

Dans un premier temps, la division devait défendre Arnland face à l'attaque mercurienne, puis repousser l'ennemi lors d'une contre-offensive finale.<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":8" />{{,}}<ref name=":11" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Orion, phase 4: bientôt le coup d'envoi dans l'Est |url=https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/04/12/orion-phase-4-23799.html |site=lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Exercice Orion 2023 - Introduction // HELICOPASSION |url=https://www.helicopassion.com/fr/02/orion23-01.htm |site=www.helicopassion.com |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nathan |nom=Gain |titre=Face à Mercure, l'exercice ORION sur le point d'entamer sa phase la plus dure |url=https://www.forcesoperations.com/face-a-mercure-lexercice-orion-sur-le-point-dentamer-sa-phase-la-plus-dure/ |site=FOB - Forces Operations Blog |date=2023-04-12 |consulté le=2024-05-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nathan |nom=Gain |titre=ORION 23 : les forces alliées reprennent l’initiative |url=https://www.forcesoperations.com/orion-23-les-forces-alliees-reprennent-linitiative/ |site=FOB - Forces Operations Blog |date=2023-04-30 |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

Les manœuvres ont impacté des sorties d’autoroute et des départementales lors de la mise en place et le désengagement des unités, et causé quelques nuisances aux populations civiles.<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":16" />.

Dans son audition au sénat, le [[Chef d'état-major de la Marine (France)|Chefchef d'Étatétat-Majormajor de la Marine]] a révélé que pendant la seconde phase, une frégate a été détruite (fictivement) par un groupe de commandos à l'aide de missiles, rappelant que les menaces contre les navires peuvent venir d'ailleurs que la mer.<ref name=":13" />.

Les systèmes d'informations et de communications employés par l'armée ont également montrés leurs limites: le flux maximum de données s'est révélé être 20 fois inférieur à ce qui aurait été nécessaire, d'autant plus que le nombre de données à faire transiter va aller croissant dans les prochaines années dans l'[[Armée de terre (France)|Armée de Terre]], du fait du Programme Scorpion tourné autour de l'infovalorisation.<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nathan |nom=Gain |titre=Muscler les SIC, l'un des premiers enseignements d'ORION |url=https://www.forcesoperations.com/muscler-les-sic-lun-des-premiers-enseignements-dorion/ |site=FOB - Forces Operations Blog |date=2023-08-18 |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

Orion 23 a aussi été l'occasion de tester de nouvelles façons de jouer les [[Force d'opposition|FORces ADverses]], FORAD, qui ne respectait pas les règles internationales de la guerre. Elle a également été modélisée à une taille beaucoup plus importante que d'habitude. De plus, un réseau social interne a été créé pour s'entraîner à la guerre informationnelle. <ref name=":17" />.

L'expérimentation de l'utilisation d'une BRIgade de Corps d'Armée aéromobile, BRICA, a donné des résultats positifs. Composée d'éléments aéromobiles, d'infanterie et de cavalerie légère, son rôle était de « ''Façonner et déceler l’ennemi dans la profondeur du dispositif du corps pour pouvoir déterminer les contours, le détruire le cas échéant et pouvoir le canaliser et le livrer au dispositif ami de la [[3e division (France)|3e division]]'' ».<ref name=":17" />.

L'exercice a permis d'entraîner les unités de défense antiaérienne de l'Armée de Terre au combat intégré dans une niveau divisionnaire, ce qui n'avait jamais été fait auparavant. Toutefois, l'utilisation massive de drones n'a pas été simulée, limitant le réalisme de l'exercice du fait de leur importance dans la guerre moderne.<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nathan |nom=Gain |titre=ORION 23 : le 40e RA, marteau et bouclier des forces alliées |url=https://www.forcesoperations.com/orion-23-le-40e-ra-marteau-et-bouclier-des-forces-alliees/ |site=FOB - Forces Operations Blog |date=2023-05-06 |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

Pour l'[[Forces armées belges|armée belge]], Orion 23 a représenté un effort exceptionnel, où plus de 600 militaires et 150 véhicules ont été mobilisés. Dès les premiers jours, le [[Groupement tactique interarmes|GTIA]] belge aura perdu une compagnie complète, environ 140 combattants, en quelques minutes lors d’une frappe d’artillerie adverse. Cela a également permis de renforcer l'interopérabilité avec l'armée française, qui est par ailleurs une priorité pour la défense du petit royaume dans le cadre du partenariat CApacité MOtorisée signé avec la France.<ref name=":18">{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nathan |nom=Gain |titre=ORION 23 : un pas de plus dans la coopération franco-belge |url=https://www.forcesoperations.com/orion-23-un-pas-de-plus-dans-la-cooperation-franco-belge/ |site=FOB - Forces Operations Blog |date=2023-05-03 |consulté le=2024-05-07}}</ref>.

ORION 26 pourrait débuter par un exercice Tramontane, d'après un rapport parlementaire citant des sources militaires. Tramontane est un exercice de [[mobilisation]] datant de la [[Guerre froide|Guerre Froide]] dont l'objectif est de "''Vérifier l’aptitude des unités à s’engager rapidement en faisant le point de visu de leurs personnels, matériels, et stocks'' ». Une « mobilisation » autant qu’une revue des détails reprenant le modèle de préparation de l’unité désignée pour armer l’échelon national d’urgence (ENU) mais cette fois porté à l’ensemble de la force terrestre.<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Nathan |nom=Gain |titre=Tramontane, scénario de lancement d'ORION 26 sous un vent de guerre froide |url=https://www.forcesoperations.com/tramontane-scenario-de-lancement-dorion-26-sous-un-vent-de-guerre-froide/ |site=FOB - Forces Operations Blog |date=2024-01-08 |consulté le=2024-05-07}}</ref> .

Il est déjà prévu que la Belgique y participe.<ref name=":18" />.