« Yves Gibeau » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Dlouit (discuter | contributions)
m Catégorisation
Ligne 9 :
== Biographie ==
[[Fichier:Tombe d'Yves Gibeau et portrait.jpg|thumb|left|Tombe d'Yves Gibeau avec son portrait au pied de la croix]]
ded'Albert pèreDOYEN inconnu, fils d'un soldat de la première guerre mondiale au repos, Yves Gibeau a été adopté par l'adjudant-chef Gibeau<ref>{{Lien web |titre=La mort de l'écrivain Yves Gibeau Le veilleur du Chemin des Dames |url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1994/10/16/la-mort-de-l-ecrivain-yves-gibeau-le-veilleur-du-chemin-des-dames_3850627_1819218.html |accès url=limité |site=Le Monde |date=16 octobre 1994 |consulté le=28/02/2024}}</ref>. Il passe son enfance à [[Reims]], puis une partie de sa jeunesse sous l'uniforme de [[1929]] à [[1939]]. D'abord [[enfant de troupe]] aux [[Les Andelys|Andelys]] (1929-1934), puis à [[Tulle]] (1934-1939), il est mobilisé en [[1939]] et, en [[1940]], [[prisonnier de guerre]]. Il est rapatrié d'[[Allemagne]] en décembre [[1941]] et gagne ensuite sa vie à l'aide d’emplois temporaires.
 
Il exerce quelque temps le métier de [[Chansonnier (humoriste)|chansonnier]] (il est alors très proche de Boris Vian), devient à la [[Libération de la France|Libération]] [[journaliste]] à ''[[Combat (journal)|Combat]]'', puis [[rédacteur en chef]] du journal ''[[Constellation (journal)|Constellation]]'' où il publie régulièrement des mots croisés sous le pseudonyme d'A. Sylvestre (nom du héros principal du ''Grand Monôme''). Il conserve de son expérience sous les drapeaux des convictions résolument [[pacifistes]] et une [[antimilitarisme|haine tenace]] de la chose militaire. Dans son ouvrage le plus connu, ''[[Allons z'enfants]]...'', paru en 1952, largement autobiographique, il revient sur son passé d'enfant de troupe en décrivant un milieu caractérisé par la bêtise et la brutalité.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Gibeau ».