« François Faber » : différence entre les versions

}}.</ref>, il enchaîne par cinq victoires d'étapes consécutives à [[Metz]], [[Belfort]], [[Lyon]], [[Grenoble]] et [[Nice]] gagnant ainsi de la seconde à la sixième étape<ref name=ap62>{{harvsp|Leroy|2006|p=62}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>Jusqu'à l'édition [[Tour de France 2013|2013]] comprise, cette performance n'a jamais été égalée ou dépassée.</ref>. Le surlendemain de sa cinquième victoire à Nice, c'est son demi-frère Ernest (qui court en « isolé »<ref group=Note>« Isolé » : c'est-à-dire qu'il ne court pas au sein d'une équipe. Un classement spécifique existe alors pour cette catégorie de coureurs que d'ailleurs, [[Ernest Paul]] remporte en 1909.</ref>) qui gagne la septième étape à [[Nîmes]]. Le 19 juillet, il est pris dans une chute collective dans l'étape [[Nîmes]] – [[Toulouse]] : il termine la course, le crâne ensanglanté et dans un état qualifié de {{Citation|comateux}}<ref name=ap62/>. Le 23 juillet, il remporte à [[Bordeaux]] sa sixième victoire d'étape de l'édition 1909<ref name=ap62/>. Le {{1er}} août, il remporte à [[Paris]] son premier Tour de France<ref name=ap64>{{harvsp|Leroy|2006|p=64-65}}.</ref> avec pas moins de {{unité|580|kilomètres}} d'échappée en solitaire avantagée par ses mensurations impressionnantes pour l'époque de ({{Unité|90|kg}} pour {{Unité|1.85|m}})<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'histoire officielle du Tour de France {{!}} WorldCat.org |url=https://search.worldcat.org/title/1390681411 |site=search.worldcat.org |consulté le=2024-07-05}}</ref>. Il est ensuite reçu en grande pompe à [[Colombes]] (pour un banquet organisé par la municipalité) où son succès, doublé de celui d'Ernest dans la catégorie des « isolés », font la joie de la population<ref name="ap64">{{harvsp|Leroy|2006|p=64-65}}.</ref>. En septembre, initialement cinquième, il remporte [[Paris-Tours]] à la suite du déclassement pour une erreur de parcours (à [[Angerville (Essonne)|Angerville]]) de quatorze coureurs, dont le gagnant initial [[Octave Lapize]]<ref name=ap64/>. Il reste, en 2017, le seul vainqueur de Paris-Tours à avoir remporté le Tour de France la même année. À la fin 1909, la popularité de Faber est telle que ''[[L'Auto]]'' réédite l'ouvrage ''Le géant de la route : François Faber, ses débuts, sa carrière, ses Tours de France, comment il s'entraîne...'' écrit par Charles Ravaud<ref name=ap64/>. En fin d'année également, Faber reprend du service comme [[Docker|débardeur]] sur les quais de [[Seine]] ; il conserve cet emploi jusqu'à janvier 1910 et la reprise de son entraînement<ref name=ap64/>.