« Christian Blanc » : différence entre les versions

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{{Infobox Politicien
| image = Christian Blanc p1190645.jpg
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=== Haut fonctionnaire ===
Grâce à [[François Bloch-Lainé]], il entre dans une filiale de la [[Caisse des dépôts]], puis devient chef de bureau au ministère de la Jeunesse et des Sports où il crée les [[Base de plein air et de loisirs|bases de plein air et de loisir]] de la [[Île-de-France|région parisienne]]<ref name="inclassable"/>. En septembre 1974, il rejoint le parti socialiste où il dirige de 1978 à 1980 le cabinet de Michel Rocard<ref name="inclassable"/>.
 
De 1981 à 1983, il est directeur de cabinet du commissaire européen [[Edgard Pisani]], puis préfet, commissaire de la République des [[Hautes-Pyrénées]], de 1983 à 1984<ref name="lci-tf1">{{Lien web |url=http://lci.tf1.fr/biographies/christian-blanc-4883725.html |titre=Biographie de Christian Blanc |éditeur=[[LCI]]|consulté le=25 octobre 2015}}.</ref>. Christian Blanc est ensuite secrétaire général de la [[Nouvelle-Calédonie]] auprès d'Edgard Pisani, alors délégué du gouvernement sur le territoire, puis préfet de [[Seine-et-Marne]] de 1985 à 1989<ref name="lci-tf1">{{Lien archive|url=https://web.archive.org/web/20120303101911/http://lci.tf1.fr/biographies/christian-blanc-4883725.html|titre=Biographie de Christian Blanc |éditeur=[[LCI]]|consulté le=25 octobre 2015}}.</ref>.
 
En 1988, il retourne en Nouvelle-Calédonie<ref>{{Article|titre=La délégation restreinte du FLNKS a rencontré « par courtoisie » la mission dirigée par Christian Blanc|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=25 mai 1988|pages=4}}.</ref> en tant que chef de la « Mission du dialogue »<ref>{{Article|titre=Christian Blanc, le faiseur de miracles|périodique=La Vie|numéro=2250|date=13 octobre 1988|pages=20}}.</ref> envoyée par le gouvernement français dans le but de trouver une solution politique au conflit qui secoue l'île<ref>{{Article|titre=Christian Blanc n’a qu’un seul credo : « la solidarité des gens positifs »|périodique=[[L'Express]]|date=15 juillet 1988|pages=20 et 21}}.</ref>. Il négocie les [[Accords de Matignon (1988)|accords de Matignon]], adoptés par référendum en novembre 1988<ref>{{Article|titre=Christian Blanc : l’artisan de la réconciliation|périodique=[[Le Figaro]]|date=1 juillet 1988|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=M. Christian Blanc (Chef de la mission du dialogue) : ‘L’espérance est atteinte’|périodique=[[AFP]]|date=mai 1989}}.</ref>.
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Il devient PDG d'[[Air France]] en 1993, alors que la société traverse une grave crise. Il conduit le redressement de l'entreprise<ref>Jean Watin-Augouard, ''Histoires de marques'', éditions d'organisation {{ISBN|2708126571}}, {{p.|28}}.</ref>, en faisant notamment adopter un plan de sauvetage par référendum interne<ref>{{article|auteur=Denis Fainsilber|titre=L'arme du référendum à Air France : le précédent Christian Blanc|url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0301592115630-larme-du-referendum-a-air-france-le-precedent-christian-blanc-2170809.php|périodique=[[Les Échos]]|date=24 avril 2018}}.</ref>. En 1997, il propose un nouveau plan de restructuration et de modernisation de la compagnie qui est refusé en bloc par les organisations syndicales du groupe. Christian Blanc demande alors l'arbitrage du gouvernement qui n'appuie pas clairement son projet. Faute du soutien du Premier ministre de l'époque [[Lionel Jospin]] et après un désaccord stratégique avec le ministre des Transports, [[Jean-Claude Gayssot]], sur le rythme de la modernisation de l'entreprise aéronautique, il démissionne le {{Date-|5 septembre 1997}}<ref name="CigareLibe" /> à l'issue d'une ultime et infructueuse rencontre avec le chef du gouvernement.
 
À la suite des recommandations de Jacques Chirac auprès du milliardaire [[Rafiq Hariri]], ilIl devient conseiller du groupe aérien libanais [[Middle East Airlines]] en 1998-1999<ref>{{article|url=https://www.lesechos.fr/10/08/1998/LesEchos/17705-060-ECH_christian-blanc-installe-un-de-ses-proches-aux-commandes-de-middle-east-airlines.htm|titre=Christian Blanc installe un de ses proches aux commandes de Middle East Airlines|périodique=[[Les Échos]]|date=10 août 1998|auteur=Denis Fainsilber}}.</ref>. Il s'investit également dans l'organisation non gouvernementale [[Action contre la faim]] dont il est administrateur entre 1999 et 2001, période pendant laquelle il préside deux [[startup]]s : Skygate, qui développe un récepteur satellitaire de petite taille<ref>{{article|url=http://www.liberation.fr/cahier-special/1999/07/13/christian-blanc-en-hollande-l-ex-pdg-d-air-france-pilote-un-projet-dans-les-nouvelles-technologies_277669|titre=Christian Blanc. En Hollande, l'ex-PDG d'Air France pilote un projet dans les nouvelles technologies|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=13 juillet 1999|auteur=Pascal Riche}}.</ref>, et Harmonie. Il se retrouve également à la tête de la startup [[Karavel]], qui rachete le site [[Promovacances]]<ref>{{article|url=http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/karavel-la-start-up-gagnante-de-christian-blanc_1351759.html|titre=Karavel, la start-up gagnante de Christian Blanc|périodique=[[L'Expansion]]-[[L'Express]]|date=1 mai 2004|auteur=Jean-Jacques Manceau}}.</ref>.
 
Il est président de la [[banque d'affaires]] [[Merrill Lynch]] France entre 2000 et 2002. Alors qu'il se trouve au [[World Trade Center]] de [[New York]] le {{date|11|septembre|2001}}, il échappe [[Attentats du 11 septembre 2001|aux attentats]] car il est sorti de l'immeuble pour fumer un cigare<ref name="CigareLibe"/>.
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Briguant un siège de député dans la [[Troisième circonscription de Paris de 1988 à 2012|{{3e|circonscription}} de Paris]] lors des [[Élections législatives françaises de 2002|élections législatives de 2002]], sous l'étiquette « Énergies démocrates », il recueille 9,63 % des voix<ref>Élections législatives de 2002 - [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2002/075/circons03.html résultats dans la {{3e|circonscription}} de Paris], [[Ministère de l'Intérieur (France)|Ministère de l'Intérieur]].</ref>. Six mois plus tard, Christian Blanc se présente à une élection législative partielle, provoquée par la démission d'[[Anne-Marie Idrac]], nommée à la présidence de la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]], dans la [[Troisième circonscription des Yvelines|{{3e|circonscription}} des Yvelines]]. Élu au premier tour, il rejoint le groupe [[Groupe Union pour la démocratie française (Assemblée nationale)|UDF]] à l'Assemblée nationale, en tant qu'[[Apparentement#En France|apparenté]].
 
En 2003, le Premier ministre [[Jean-Pierre Raffarin]] lui confie une mission sur le développement économique. Six mois plus tard, il remet un rapport intitulé ''Pour un écosystème de la croissance''<ref>[{{lien archive|url=https://web.archive.org/web/20110617020048/http://www.ecosysteme-croissance.com/rapport/ ''|titre=Pour un écosystème de la croissance''],|date= mai 2004.}}</ref>, dans lequel il recommande entre autres la création de [[Pôle de compétitivité en France|pôles de compétitivité]]. Cette recommandation sera suivie d'effets puisque le gouvernement lance un appel à projets visant à créer de tels pôles dès octobre 2004. En revanche, les réformes de l'organisation de l'Université et de la Recherche publique qu'il préconise dans ce même rapport ne seront pas mises en œuvre.
 
Il appelle à la démission de [[Jacques Chirac]] en 2006, pour « accélérer les réformes » et en finir avec l'« immobilisme »<ref>[https://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=930378&clef=ARC-TRK-D_01 « Partez M. le président], ''[[Le Monde]]'', 14 janvier 2006.</ref>. La même année, il lance avec [[Alain Lambert (homme politique)|Alain Lambert]] (UMP) et [[Jean-Marie Bockel]] (PS) un « comité d’action pour la modernisation de la France », en faveur d'une modernisation {{citation|globale et cohérente}} de l'économie et de la société française, en insistant sur le « péril de la dette » et sur la nécessité de la croissance<ref>[http://yahoo.bondyblog.fr/news/rencontre-avec-christian-blanc-depute-president-du-mouvement-energies-2007 « Rencontre avec Christian Blanc, député président du mouvement Énergies 2007 »], [[Bondy Blog]], 18 décembre 2006.</ref>. Il participe à la [[Rapport Pébereau sur la dette publique|Commission Pébereau]], qui chiffre la [[Dette publique de la France|dette publique française]] à {{formatnum:2000}} milliards d'euros<ref>{{pdf}} [http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/054004454/0000.pdf Rapport de la commission Pébereau].</ref>.
 
Christian Blanc apporte son soutien à [[Nicolas Sarkozy]] au premier tour de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070125.FIG000000223_christian_blanc_je_choisis_sarkozy.html « Christian Blanc : Je choisis Sarkozy »], ''[[Le Figaro]]'', 25 janvier 2007.</ref> et rejoint le [[Nouveau Centre|Parti social libéral européen]] (futur Nouveau Centre) au moment des [[Élections législatives françaises de 2007|élections législatives]], lors desquelles il est réélu au premier tour, avec le soutien de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]<ref>Élections législatives de 2007 - [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2007/078/circons03.html résultats dans la {{3e}} circonscription des Yvelines] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>. Entre 2002 et 2007, il est président du mouvement politique « Énergies démocrates » et fondateur d'« Énergies 2007 », mouvements favorables à la réforme de l'État et à une intégration européenne plus poussée{{Ref nécessaire|date=2018}}.
 
Vice-président du [[Nouveau Centre]] au sein de son organisation provisoire, il se présente aux [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de 2008]] au [[Le Chesnay|Chesnay]] contre le maire sortant [[divers droite]], Philippe Brillault. Dans le cadre d'une triangulaire, sa liste réunit 36,28 % suffrages exprimés, devancée par celle du maire sortant{{Ref nécessaire|date=2018}}.
 
==== Secrétaire d'État au Grand Paris et affaires judiciaires (2008-2010) ====
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