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'''Henry Dunant''', de son prénom de naissance Jean-Henri<ref name="naissance">{{Lien web |url=https://ge.ch/arvaegconsult/ws/consaeg/public/fiche/imageMenu?display=1&cote=E.C.%20Gen%C3%A8ve%20naissances%2031&image=EC/88215&pages=172 |titre=Acte de naissance {{numéro}}207 (image : 69/172) de ''Jean Henri Dunant'' du registre des naissances de l'année 1828 de la commune de Genève |site=ge.ch |consulté le=12 juillet 2019}}</ref>{{,}}<ref group="Note">Lui-même utilisera à différentes reprises dans sa correspondance les variantes Jean Henry, Henri et Henry. À son époque, la présentation des prénoms est plus flexible, de sorte que la variante Henry est utilisée dans beaucoup de publications au lieu de son prénom de baptême et se trouve par exemple utilisée par la Société Henry Dunant et par le Musée Henry Dunant à Heiden. Une explication de la modification de son prénom se trouve dans une lettre écrite à Rudolf Müller quelques années avant son décès : {{citation|C'était vers la fin de l'année 1854, quand je suis revenu d'un voyage en Méditerranée de plusieurs mois. Pour la première fois, j'ai vu le nouvel annuaire de la ville de Genève et j'ai découvert le nom suivant : Henri Dunant, cordonnier…}} Pour éviter des erreurs, il utilise la variante Henry presque exclusivement à partir de 1857 et c'est uniquement dans son testament et quelques autres documents juridiques que son prénom de baptême est utilisé.</ref>, né le {{date de naissance|8|mai|1828}} à [[Genève]] et mort le {{Date de décès|30|octobre|1910}} à [[Heiden (Appenzell Rhodes-Extérieures)|Heiden]], est un [[Personnalité du monde des affaires|homme d'affaires]] et [[Humanisme (philosophie)|humaniste]] [[suisse]], considéré comme le fondateur du mouvement de la [[Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge|Croix-Rouge internationale]]. ChrétienIl est secrétaire de l’[[Protestantisme|protestantAlliance Évangélique Romande]], ilde 1852 à 1859. Il est naturalisé français en {{date|avril 1859}}<ref>Durand, Roger : « Un Français de cœur, passion d’Henry Dunant pour sa nouvelle patrie » dans : Durand Roger/Dunant Christiane : « Henry Dunant citoyen de Culoz, français de cœur ». Société Henry Dunant et Ville de Culoz, 2003, p. 159.</ref>{{,}}<ref name="DHS">{{DHS|19082|auteur=Jean de Senarclens|date=24 novembre 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Gérard A. Jaeger|titre=Henry Dunant|sous-titre=L'homme qui inventa la Croix-Rouge|éditeur=Éditions de l'Archipel|année=2009|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=_aMwZYdGNMEC&pg=PT146&dq=henri+dunant+nationalit%C3%A9+francaise}}</ref>.
 
Pendant un voyage d'affaires en {{date-|juin 1859}}, il se trouve à proximité de la ville [[Italie|italienne]] de [[Solférino (Italie)|Solférino]] et découvre les dégâts humains de la [[bataille de Solférino|bataille qui s’y est déroulée]]. À partir de cette expérience, il écrit un livre intitulé ''[[Un souvenir de Solférino]]'' qu'il publie en 1862. Une année plus tard, il participe à [[Genève]] à la fondation du Comité international de secours aux militaires blessés, désigné dès 1876 sous le nom de [[Comité international de la Croix-Rouge]]. La [[Conventions de Genève|première convention de Genève]] est ratifiée en 1864 et se réfère largement à ses propositions. Il obtient avec [[Frédéric Passy]] le premier [[prix Nobel de la paix]] en [[1901]].
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